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Page 1 sur 21, 2 Suivantmusique et finances...

Quand l'esprit du libre pénètre le domaine culturel...

Sam 05 Mars, 2005 19:19

Bonjour.

Compositeur électro depuis de nombreuses années, adepte du libre, je me pose pas mal de questions concernant la musique sur internet et j'aurai besoin d'infos.
J'ai toujours refusé d'adhérer à la Sacem et ce, bien avant qu'apparaissent les licences. J'ai découvert depuis les licences Creative Commons et les ai adoptées avec grand plaisir. Je me suis décidé à mettre de la musique sur internet, ayant auparavant toujours travaillé avec des labels indépendants, sur support vinyl ou cd.
J'ai pu lire pas mal d'articles concernant la musique libre et j'en remercie au passage les nombreux contributeurs de Framasoft. Mais une question me turlupine...
Hormis le téléchargement payant, connaissez-vous d'autre mode de financement et de rémunération d'un artiste ? Je n'ai pas réussi à trouver d'articles relatant l'expérience d'artistes indépendants. La plupart du temps les articles traitent d'artistes ayant une autre activité.
Bref, comment allier web, free culture, production artistique et en vivre ? Ma question peut paraître idiote, mais se rapproche de ce qu'il s'est passé avec les intermittents du spectacle quelques temps auparavant. Dans le cas de ces derniers, seuls leur sont comptées les heures de spectacle pour obtenir le statut. Pourtant l'on sait bien le temps de préparation, de répétition que demande un spectacle, idem pour l'écriture d'un texte, la production d'un morceau et pendant ce temps-là il faut bien vivre. Avoir une autre activité, oui mais alors comment consacrer ce temps nécessaire à la production. Le serpent se mord la queue.
Voilà... Merci d'avance. Cordialement.
Un artiste qui veut devenir complétement "free" mais qui ne sait pas encore comment...
kaneda_aka_tetsuoka

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Messages : 1749
Géo : Lille

Sam 05 Mars, 2005 20:44

salut,

il y a certainement plusieurs manières de voir,

apparament l'un des modèles de développement / business plan est le service. En plus de ce qu'il diffuse, le créateur est invité sur des projets financés, et il vit du libre un peu comme un consultant. Dans ce shéma, la diffusion d'oeuvres en libre ou coopératif jouerait un peu un rôle 'marketing' (au sens assez neutre du terme, pas péjoratif :) comme une identité artistique numérique.

qques exemples simplistes : direction artistique de pub, films, labels ou lieux etc.

+ les albums CD/DVD vendus sur website et en magasins

+ les goodies (: produits dérivés ou utiles ou marrants

LS.
LS.

Messages : 3602

Sam 05 Mars, 2005 21:27

kaneda_aka_tetsuoka a écrit:Hormis le téléchargement payant, connaissez-vous d'autre mode de financement et de rémunération d'un artiste ? Je n'ai pas réussi à trouver d'articles relatant l'expérience d'artistes indépendants. La plupart du temps les articles traitent d'artistes ayant une autre activité.


Heu... si toi en tant qu'artiste ne trouves pas la réponse, j'ai peur que nous informaticiens ne l'ayons pas plus que toi :|

Mais cela, à mon avis, n'a pas grand'chose à voir avec la "culture libre" ni la "culture gratuite". Essayer de t'intégrer au système ne t'apportera pas plus de garanties de rétribution (par contre cela t'enlèvera plein de libertés quant à la diffusion de ton oeuvre...).

Ma question peut paraître idiote, mais se rapproche de ce qu'il s'est passé avec les intermittents du spectacle quelques temps auparavant.


Pour moi, la question profonde posée par la révolte des intermittents (mais pas seulement) est la suivante : quelle est la pertinence du salariat et du "marché du travail" quand on parle d'art ?
A mon avis, aucune. Mais bon...

Notre société veut traiter les artistes comme de petites choses fragiles qu'il faut choyer. Or, si l'art est important, les artistes ne sont pas l'art et encore moins le patrimoine... Cela n'empêche pas le mécénat ou le financement public ciblé, mais l'institutionnalisation et la banalisation de l'artiste-salarié me semble coûteuse, stérile et signe d'infantilité.
AntoineP

Messages : 1038

Sam 05 Mars, 2005 23:18

AntoineP a écrit:
kaneda_aka_tetsuoka a écrit:... l'institutionnalisation et la banalisation de l'artiste-salarié me semble coûteuse, stérile et signe d'infantilité.

Certes mais il faut quand même rémunérer le travail(si si, le travail) d'un artiste et le dédommager du temps les moyens techniques qu'il a du utiliser pour nous divertir /émouvoir /amuser /faire rêver /...
Il y a bien des programmateurs-salariés !
Je ne suis pas artiste mais pour moi l'art rend un service et créer une œuvre et un travail(oui oui encor ce mot là) à plein temps !

Mais il y a d'autre personne qui réalise aussi un travail non négligeable, ce sont les codeurs du libre ! Eux aussi mériteraient une rémunération pour tout le travail qu’ils fournissent, mais ils ne demandent rien. Le libre et une démarche purement altruiste.

Peu être y a t'il un model économique à construire qui ne sois pas tout commercial ou tout libre. Des exemples d'un tel model existe en informatique : MySQL, ZoneAlarme...

Peu être les artistes devraient-ils trouver un compromis qui leur soit propre. Comme rendre libre une partie de leur œuvre (un échantillon ou d'ancienne production de plus de 3 ans) et garder le reste payant ?
LEIôPAR

Messages : 59
Géo : Lyon (france)

Sam 05 Mars, 2005 23:28

kaneda_aka_tetsuoka a écrit:Hormis le téléchargement payant, connaissez-vous d'autre mode de financement et de rémunération d'un artiste ?

- Le téléchargement n'empêche pas les gens d'aller au concert.
- Les DVD musicaux sont en plein essor, avec des bonus comme les clips.
- Et rien n'empêche de vendre quand même des CDs à ceux qui le désirent, ne voulant pas graver, imprimer la pochette, etc... à prix raisonnable bien sur :wink: .
Annulibre : l'annuaire libre des sites libres.
http://www.annulibre.cafewiki.org
ibinico

Messages : 107

Sam 05 Mars, 2005 23:33

Le question que tu poses soulève (je crois) un énorme problème des licences libres (ou assimilées type creative commons) : la question de la viabilité du modèle économique.
Personne n'a vraiment de réponses à l'heure actuelle pour la simple et bonne raison que nous n'avons pas assez de reculs vis-à-vis des solutions que les personnes, qui utlisent ou proposent les licences libres, utlisent.
Certains comme le "gourou" de la licence libre (je ne me rapelle plus son nom) estiment même qu'un artiste ne peut pas vivre de son art si il le place sous licence libre. D'autres comme les labels Magnatune croient en une solution dès à présent et on peut lire sur le net que "Chaque mois, Magnatune, dont le slogan est "Internet Music Without Guilt", engrange 20 000 dollars de recette".
Bref optimiste ou pessimiste sur ce sujet, je crois (et nous autres membres de www.jamendo.com croyons) qu'il faudra compter sur le modèle de la musique "libre" ou "gratuite et légale" dans les prochaines années à venir et ce plus rapidement que certains le prétendent.
J'espère sincèrement que je verrais de mon vivant des artistes vivant de leur musique (ou autres) en ayant accpepté ce modèle de la "free culture".
Un jour les mentalités changeront et le modèle du don s'imposera peut-être, si tu réfléchis un peu (ce dont je ne doute pas !) les concerts sont une forme non negligeable de rémunération et rien n'ineterdit les concerts payants pour un artiste de la "free culture" !
De toutes les façons si l'open source genère de l'argent je ne vois pas pourquoi l'open music n'y arriverait pas !
Qu'en pensez-vous ?
En attendant, chez jamendo on s'affaire et le concert s'annonce des plus prometteurs !
:wink:

@+ peut-être un jour sur jamendo.com
BaKaRa

Messages : 155
Géo : Toulouse

Dim 06 Mars, 2005 01:16

LEIôPAR a écrit:Certes mais il faut quand même rémunérer le travail(si si, le travail) d'un artiste et le dédommager du temps les moyens techniques qu'il a du utiliser pour nous divertir /émouvoir /amuser /faire rêver /...


Non, justement, pas le travail...
Un artiste souhaitant vivre de son art peut raisonnablement espérer deux choses :
- faire payer l'accès à son oeuvre (plus ou moins facile selon la discipline artistique) : disques, places de concert, toiles, livres, etc.
- être récompensé pour son talent voire financé a priori au vu de ses productions passées (mécénat)

Mais rémunérer le travail en tant que tel, c'est-à-dire l'effort présidant à la création de l'oeuvre, est fondamentalement étranger à la nature de l'art AMHA. C'est en celà que je dis qu'il ne faut pas confondre rémunération de l'art et rémunération de l'artiste.

L'artiste souhaitant vivre de son art est naturellement précaire. Il ne faut pas croire que cette précarité est récente. Au contraire, on voit que :
- la précarité de l'artiste n'ayant pas d'autre activité rémunératrice est constante au cours des âges (il me semble)
- la notion d'activité régulière à rémunération garantie, pour la majorité de la population, est, elle, très récente car liée à la révolution industrielle

Donc en quelque sorte la précarité de l'artiste se ressent surtout par le changement de statut du reste de la population vis-à-vis du travail. Mais ce statut là aussi bat de l'aile (chômage, salariat précaire, etc.). Le salut consisterait à sortir "par le haut", par exemple en instaurant un revenu minimum d'existence suffisamment élevé pour que chacun puisse vivre, accéder raisonnablement à la culture et s'adonner à des projets personnels. Ensuite, libre à chacun de faire de l'art, ou non.

Mais il y a d'autre personne qui réalise aussi un travail non négligeable, ce sont les codeurs du libre ! Eux aussi mériteraient une rémunération pour tout le travail qu’ils fournissent, mais ils ne demandent rien. Le libre et une démarche purement altruiste.


Les motivations des développeurs du libre ont été étudiées à plusieurs reprises, et elles sont loin d'être "purement altruistes" (*). Ici tu confonds "altruiste" avec "sans retour monétaire immédiat". Ce n'est pas la même chose... (et c'est pour ça que les clauses non-commerciales sont une idée boîteuse, soit dit en passant)

(*) pas de références en tête là tout de suite, désolé.
AntoineP

Messages : 1038

Dim 06 Mars, 2005 09:48

AntoineP a écrit:
Mais il y a d'autre personne qui réalise aussi un travail non négligeable, ce sont les codeurs du libre ! Eux aussi mériteraient une rémunération pour tout le travail qu’ils fournissent, mais ils ne demandent rien. Le libre et une démarche purement altruiste.


Les motivations des développeurs du libre ont été étudiées à plusieurs reprises, et elles sont loin d'être "purement altruistes" (*).
(*) pas de références en tête là tout de suite, désolé.

(Pas de /vraies/ références non plus)
Là dessus (c'est loin d'être systématique ;) ) je suis d'accord avec AntoineP.
En tant que petit développeur libre dans mon coin, les gens (à commencer par ma femme) ont souvent du mal à comprendre pourquoi je passe du temps à développer des logiciels qui ne me rapportent rien (c'est pas encore maintenant qu'on va changer de machine à laver...).
Suis-je altruiste pour autant ? Objectivement, je ne crois pas. Je développe "libre" parce que :
1- j'adhère au point de vue qu'un logiciel /devrait/ être accessible et ouvert pour permettre son amélioration et sa pérennité. On va dire que c'est l'argument philosophique, mais ça ne fait pas de moi un altruiste pour autant.

2- je n'ai pas vraiment le choix : dans le cadre de mon travail on utilise beaucoup de logiciels libres (OpenOffice, LinuxApacheMySQLPhp, Gimp, rsync et j'en passe des centaines), non pas par philosophie, mais parce qu'ils sont gratuits et maléables/modifiables/adaptables.
Ca, c'est l'argument financier de mon patron. Du coup, je l'ai prévenu au départ : "si on fait des modifs, il faudra les publier, elles ne nous appartiendront pas." Je peux te dire que ce côté copyleft l'a fait réfléchir un moment. Finalement, c'est l'argument financier à court terme qui l'a emporté : ça faisait quand même qq milliers d'euros d'économies immédiats, contre une éventuelle publication des modifications de sources. C'est loin d'être altruiste, comme démarche (et on a failli rester sous MS, quand j'ai eu la mauvaise idée de prononcer le mot "philosophie" devant mon boss).

3- j'ai besoin d'aide. Ben oui, quand je développe un logiciel, script ou autre, ça ne marche _jamais_ du premier coup (je n'ai jamais prétendu être un /bon/ développeur). Du coup, j'ai souvent besoin d'aide pour trouver des solutions à mes problemes. Problemes ayant déjà (dans 99,99% des cas) été résolus par d'autres développeurs s'étant heurtés aux mêmes soucis que moi.
Pourquoi m'aiderait-on ? Si le probleme est simpliste, je peux toujours demander de l'aide sur un forum, mais si ça devient un peu compliqué ? (ex: "j'ai un probleme pour interfacer un annuaire LDAP avec le soft X que je développe, qui peut m'aider ?")
Dans ce cas là, soit il faut une carotte (financière), c'est le principe de http://www.experts-exchange.com/, par exemple. Soit parce que la personne qui va m'aider pourra alors retirer une portion de code utilisable de mon développement, et il faut alors se placer dans une optique de partage : "tu m'aide sur ce coup là et tu auras accès à l'ensemble de l'appli".
C'est l'argument du partage. Et c'est de loin celui qui à mon avis est le plus efficace en informatique, car il est quasiment impossible pour le commun des développeurs de systématiquement réinventer la roue pour chaque probleme.
Là encore, je suis loin d'être altruiste.

Le développeur GPL (ou autre) est-il alors un être égoïste ?
Non, car finalement, il est souvent prêt à aider (par altruisme, par fierté, ou par volonté de montrer qu'il en sait plus que les autres) sans forcément avoir de retour financier (mais la part d'ego entrant en jeu doit alors être évaluée ;)).
Dans mon cas (celui que je connais le mieux, hein, pas le plus représentatif), j'ai fait /beaucoup/ de support pour un soft GPL, simplement parce que je le connaissait bien et que j'avais du temps. Ca m'a permis d'améliorer encore la connaissance de ce soft et me permets aujourd'hui d'arrondir mes fins de mois avec de petits développements dessus (ce qui n'etait pas prévu au départ).

Bref, certains développeurs sont peut être altruistes, mais je n'en n'ai jamais rencontré. Le plus souvent, il s'agit d'une démarche personnelle ("j'ai besoin d'un soft pour faire ça. Il n'existe pas ? Je le fais moi-même. Et pour gagner du temps ou de la stabilité, je vais partager mon code. Soit pour pouvoir y intégrer du code sous copyleft (pas le choix) soit pour pousser d'autres à me corriger (open-source)").
Evidemment, si j'ai l'idée du logiciel du siecle de la vie de la mort qui tue sa mère, je vais être honnête, je crois que ça sera un soft propriétaire.
Mais ce genre de soft, il y en a peut être 1 par an qui voit le jour (à la limite, j'ai plus de chances de gagner au loto que d'avoir l'illumination ;)).
[je sors du débat]
C'est d'ailleurs pour ces raisons que je me pose la question de savoir à quel point le mouvement /artistique/ (enfin, le code est une forme d'art mineure, amha) peut se racrocher au mouvement du logiciel libre.
Aujourd'hui, dans ma réflexion, jen suis à me dire que ce n'est pas un probleme d'altruisme, mais une question d'ego.
Il est parfaitement admis dans le domaine logiciel que 98% des logiciels créés sur la planètes sont (passez moi l'expression) "des grosses bouses qui ne méritent pas d'être vendues/mis en vente".
Ah oui, mais dans le domaine de l'Art (musique, photos, videos, peintures, littérature, etc.) quand on dit ça, on se fait limite traiter de fasciste parce que ça revient à porter un jugement de valeur sur la créativité d'une autre personne.
Pour moi, c'est au créateur de se poser la question : s'il est sûr que son oeuvre peut lui rapporter des $$, qu'il la place sous copyright et qu'il vive de la vente de ses oeuvres (je trouve ça parfaitement normal).
Par contre, si c'est une "experimentation", placer l'oeuvre sous licence libre permet de la diffuser beaucoup plus vite, et surtout de faire connaître son auteur. Les oeuvres dérivées /peuvent/ être crées, créant un effet "boule de neige" à partir de l'oeuvre originale. Mais dans ces cas là, il ne faut pas non plus rêver trop fort, il y a peu de chances que votre oeuvre sous licence libre vous finance un voyage au Bahamas.

Une étape intermédiaire pour les artistes qui veulent produire du "libre" sans prendre de risque peut être une solution mixte : vous créez un 10 chansons par exemple, vous vous donnez 6 mois pour les placer aupres d'une maison de disque. En cas d'echec, changez leur licence et placez les sous une licence libre. Ainsi, vous vous êtes donné une chance de vivre directement/rapidement de votre oeuvre, mais au moins elle ne part pas aussi rapidement à la poubelle.

[fin de la digression qui avait plutôt à voir avec un autre post, mais comme j'étais lancé ;) ]
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pyg

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Messages : 7858
Géo : Lyonnais

Dim 06 Mars, 2005 09:48

AntoineP a écrit:Les motivations des développeurs du libre ont été étudiées à plusieurs reprises, et elles sont loin d'être "purement altruistes" (*). Ici tu confonds "altruiste" avec "sans retour monétaire immédiat".

(*) pas de références en tête là tout de suite, désolé.


Java et Solaris 10 x86 ainsi que les "solutions" open source d'IBM sont peut-être les exemples que tu cherchait !!

AntoineP a écrit:Ce n'est pas la même chose... (et c'est pour ça que les clauses non-commerciales sont une idée boîteuse, soit dit en passant)


joliment placé :wink:


Une étape intermédiaire pour les artistes qui veulent produire du "libre" sans prendre de risque peut être une solution mixte : vous créez un 10 chansons par exemple, vous vous donnez 6 mois pour les placer aupres d'une maison de disque. En cas d'echec, changez leur licence et placez les sous une licence libre. Ainsi, vous vous êtes donné une chance de vivre directement/rapidement de votre oeuvre, mais au moins elle ne part pas aussi rapidement à la poubelle.


Il me semble que c'est loin d'être aussi facile que ça, es-tu sûr qu'au bout de 6 mois tu puisses changer de licence copyright->libre ???? Faudrait étudier un contrat mais j'ai des doutes !
BaKaRa

Messages : 155
Géo : Toulouse

Dim 06 Mars, 2005 15:33

BaKaRa a écrit:Java et Solaris 10 x86 ainsi que les "solutions" open source d'IBM sont peut-être les exemples que tu cherchait !!


Pas seulement. Même les développeurs bénévoles ne sont pas purement altruistes. Ils ont diverses motivations, par exemple :
- envie d'apprendre
- gratification personnelle
- utilité immédiate pour soi (contrairement au logiciel propriétaire, les contributeurs de logiciels libres sont très souvent des utilisateurs des dits logiciels)
- ...

L'implication dans le logiciel libre n'a pas grand'chose à voir avec une sorte d'humanitarisme.

Amicalement

Antoine.
AntoineP

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