-> Propagande : Livre blanc sur le P2P : méfiez-vous des contrefaçons
Extrait (édifiant) :
FAUSSE BONNE IDÉE N°6
LA « LICENCE LIBRE » SERAIT UNE VOIE D’AVENIR
POUR LES OEUVRES DÉMATÉRIALISÉES…
Labellisée sous le nom de « creative commons » par un
professeur d’université américain, la « licence libre » ne
libère vraiment personne, et surtout pas les créateurs qui
souhaitent vivre de leurs oeuvres sans avoir à assurer la
gestion de la perception des droits qui leur reviennent.
En effet, ce concept qui a pour philosophie celle de
l’échange libre sur Internet, dans l’intérêt de l’internaute,
devrait permettre à chaque créateur de fixer lui-même les
limites de l’utilisation de son oeuvre… De quels outils
techniques, ou moyens juridiques et financiers disposerait
ce créateur solitaire pour faire respecter les règles complexes
de sa « licence libre » sur l’ensemble de la planète ?
Il est déjà difficile de convaincre le public de ne pas
télécharger illégalement, comment un auteur seul parviendraitil
à faire sa propre loi sur le Web ? Qui prendrait en charge
le coût de la surveillance et des actions judiciaires dans le
monde entier alors qu’il n’y aurait aucune recette ?
Pour défendre leurs intérêts, les auteurs professionnels ont
confié depuis deux siècles la gestion de leurs droits à leur
société de gestion collective, mais on peut imaginer que les
« amateurs », amateurs aussi de sensations fortes, se laissent
séduire par cette philosophie de l’Internet libre tant qu’ils
resteront amateurs. Il est important de garder à l’esprit
qu’écrire est un métier, pas un passe-temps réservé à qui a
les moyens de ce luxe, et qu’en toute hypothèse, c’est dans
le cadre de leurs propres sociétés, gérées par et pour eux,
que les ayants droit trouveront les moyens de répondre à
leurs besoins et de défendre au mieux leurs intérêts.
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aKa
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