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Page 4 sur 4Précédent 1, 2, 3, 4hymn : déplombons les protections de la musique en ligne

Quand l'esprit du libre pénètre le domaine culturel...

Lun 14 Août, 2006 18:40

Certes, ça peut choquer... ou faire preuve de mauvaise moralité, mais comment savoir ce qui est moral, alors que justement les donneurs de leçons sont les premiers à se mettre hors la loi ?
Le projet de loi DADVSI, relatif aux Droits d'Auteur et aux Droits Voisins dans la Société de l'Information, vient d'être voté par l'Assemblée Nationale. Le régime de sanctions applicable en cas de téléchargement illégal ou de piratage numérique était déjà connu depuis quelques jours (voir notre news). Outre les internautes, cette loi concerne aussi de grands groupes tels Apple, dont le modèle économique devient illégal.
Le texte de loi oblige les distributeurs de musiques en ligne à fournir un système de protection contre le piratage (DRM) permettant la conversion vers les autres formats numériques. En clair: les systèmes de protection doivent devenir interopérables. Ceci va à l'encontre du modèle d'Apple dont les musiques vendues sur sa plateforme iTunes Music Store ne peuvent être lues que sur les baladeurs du même constructeur, les iPod.

La réaction d'Apple ne s'est pas fait attendre. Natalie Keris, porte-parole du groupe américain, explique que "L'application par la France de la directive européenne sur le copyright aboutira à du piratage parrainé par l'Etat. [...] Si cela se produit, les ventes légales de musique vont s'effondrer alors même que des alternatives légales au piratage commencent à prendre auprès des clients". [...]


ainsi que :
[...]Selon cette société d'auteurs, "depuis plusieurs années, les sites d'Apple iTunes, E Compil, Fnac Music, OD2, Sony, Connect et Virgin Mega mettent en vente par téléchargement quantité d'enregistrements sans avoir recueilli l'autorisation des artistes-interprètes pour cette nouvelle forme d'exploitation". Autrement dit, les donneurs de leçon d'aujourd'hui sont les coupables d'hier.

La Spedidam précise que la loi exige des éditeurs de sites ou des Majors de demander aux artistes une autorisation écrite pour les utilisations de leurs morceaux enregistrés. Si cette condition préalable n'est pas remplie, une peine pour contrefaçon peut être prononcée. [...]
"Il apparaît que les platesformes poursuivies, promptes à se qualifier de sites 'légaux' et à taxer le téléchargement sur les réseaux peer-to-peer de 'piraterie', se rendent elles-mêmes coupables de contrefaçon massive et encourent à ce titre les sanctions réservées aux 'pirates'", commente la Spedidam.


Il y a là un probleme moral, et ça m'incite de plus en plus à proner la désobéissance civile, quite à se retourner contre les majors, ou les sites de distributions si un jour on se voyait inculpé pour détournement des DRM.
L'homme n'est pas fait pour travailler et la preuve, c'est que ça le fatigue. (Marcel Proust)
dedenimes

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