Datacop a écrit:Encore un a-priori...
Il faut arrêter de délirer. Je soutient pour ma part à fond le gratuit et utilise par exemple Maxthon (Gratuit), Spybot (Gratuit) et Open Office (libre et gratuit).
Il n'en reste pas moins qu'une question un peu complexe sur de simples logiciels de bureautique comme Writer ou Calc obtient une réponse en quelque minutes sur leurs équivalents Word et Excel alors que le délais se compte en jours ou en semaine sur Calc et Writer. Sans compter que les difficultés de ces derniers sont souvent dûes à une insuffisance du logiciel (non reconnaissance des balises Internet <STYLE> sous Writer, non actualisation des variables dans les matrices et les formats sous Calc, non imbrication des conditions dans les matrices, etc.)
Or on parle ici de comptabilité et on nomme même le logiciel : Saari. C'est mon métier. Je connais Saari depuis l'époque où il fallait taper D et C pour indiquer débit et crédit jusqu'à son successeur Sage. Je n'aime pas bien Sage mais je choisirais Sage Saari ou d'autres logiciels Sage pour des entreprises ayant plus de 5 postes si mon service comptable est en réseau. Je lui préfèrais nettement EBP pour les entreprises ayant moins de 60 mouvements comptables par jour. Mais alors, me direz-vous, et le libre dans tout ça? Ce qu'on trouve sur le libre en comptabilité se retrouve devant cinq écueuils :
* c'est un logiciel de gestion et en aucun cas de la comptabilité.
* le format est incompatible avec le logiciel du cabinet Comptable voire avec les autres logiciels de bureautique tels Open Office ou Pack Office.
* il utilise parfois des règles de comptabilité mais ce ne sont jamais celles du droit français, ou bien elles sont périmées car le droit comptablé évolue en permancence, pouvant dès lors amener de lourds redressement fiscaux.
* son utilisation est lourde, fastidieuse, sujette à erreurs et anti-ergonomique au possible. Un comptable est rarement un programmeur.
* en cas de problème un peu pointu (comment automatiser l'abonnement variable, ou etc.) il n'y a plus aucun support technique possible ou, s'il existe (en général plutôt à distance et certainement pas dans le quartier), il est d'un coût tel que l'utilisation du logiciel n'a plus rien de gratuit et dépasse largement le coût d'acquisition d'un non gratuit majoré de son support.
Chacun de ces 5 écueuils pris isolément est rhédibitoire. Les 5 pris ensembles amène qu'il serait d'une très grande inconséquence à utiliser un tel logiciel.