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[steph]

[...]
Ceci étant, jPicEdt (que je n'ai pas vraiment pratiqué) semble avoir, dans un menu 'fragments', un sous-menu électricité qui permet de tracer des éléments tels que diodes, terre, condensateur, ...Je ne sais pas si ça repose sur pst-circ, mais en tout cas il semble possible de faire une extension sous forme de script qui fasse appel à des macros reposant sur pstricks. C'est peut-être, il est vrai, réservé aux spécialistes (appel aux bonnes volontés...).

Je signale aussi qu'un image d'un circuit dessiné avec pstricks ou une de ses extensions doit être préférablement enregistrée au format .eps, et non .ps, sinon l'image occupera une page entière. [...]

B. A.

Houla... bon, faisons un peu plus simple que ce que tu proposes si tu le veux bien :
1 - JPicEdt possède en effet des morceaux de dessins déjà réalisés dans le menu fragment/electric. Je ne pense pas que ce soit lié à un autre package que celui qui gère pstricks (en réalité, j'en suis quasiment sur).
=> tout est en pstricks, mais c'est transparent pour l'utilisateur qui fait son schéma tranquillement en wysiwyg
=> il est possible de créer ses propres morceaux personnels que l'on pourra réinsérer à loisirs

2 - Pour insérer un tel schéma (avec JPicEdt), il faudrait être fou pour le transformer en eps... alors qu'on peut l'insérer directement en tex avec l'environnement pspicture
exemple avec un schéma crée en pstricks et sauvé sous une extension .tex avec le nom le_schema_electrique.tex

\begin{figure}[h] %environnement classique de figure flottante
\begin{pspicture}(0,0)(16,10) %défini l'espace que prendra le schéma (note, en fait le schéma pourra être plus grand, mais ira
%chevauché sans doute du texte) (xmin,ymin)(xmax,ymax)
\rput(8,5){\input{le_schema_electrique.tex}} %rput(x,y) place le centre du schéma inséré par input
\end{pspicture}
\end{figure}

Ensuite, il suffit de voir sur le document final si la place réservée est suffisamment grande ou pas et s'il faut corriger le centrage.

Pour finir, un bon petit troll qui descend de la montagne: "De toute façon, pour faire des dessins sous LaTeX, rien ne vaut un bon logiciel wysiwyg qu'un éditeur de code"

[Bernard Alfonsi]

Il y a au moins deux raisons pour faire de l'eps :

1) pouvoir réutiliser l'image dans d'autres documents, au besoin la zoomer, bref se constituer une bibliothèque d'images, faciles à modifier (p. ex changer la police utilisée pour l'adapter à un document donné, ou modifier les couleurs).

2) le fichier ps direct ne passe pas avec pdflatex (sauf sur les Mac, pour des raisons dépendant du Mac). Il faut donc , d'une façon ou d'une autre, transformer en pdf.

3) Une autre raison est que, si l'on dispose d'une bibliothèque d'images eps, on peut la transformer par lots en images pdf, et l'utilisation de ces images en TeX se fait avec la même commande \includegraphics{monimage} (sans extension) : latex choisira monimage.eps, et pdflatex monimage.pdf automatiquement. On peut donc avoir une version pdf et une version dvi/ps du même code source sans changer un iota : on change juste de compilateur.

Enfin, la structure du document principal est plus claire.

B.A.

[limax]

personnellement je ne transforme pas en eps, je trouve que c'est inutile avec pstrick mais chacun fait comme il veut.

Pour dessiner et obtenir le code pstricks il y a aussi LaTexDraw, c'est en java et le code obtenu est relativement propre.

[Bernard Alfonsi]

Il n'est effectivement pas utile de transformer en eps si les commandes pstricks sont incluses dans un document.

C'est indispensable, en revanche, si l'on décide de faire un fichier séparé pour l'image, utilisée avec \includegraphics. Sinon, le fichier image sera, en réalité, toute la page A4 (si l'on trvaille avec du A4) dans laquelle il figure. La commande includegraphics aboutira alors, dans le document principal, à une fgure toute seule sur sa page ; ce n'est généralement pas ce que l'on souhaite.

Il faut préciser que la transformation en eps se fait de l'intérieur de PSTricks lui-même : il y a un environnement TeXtoEPS qui calcule la 'BoundingBox' de l'objet (y compris lorsque texte et objet graphique sont mêlés). Ça s'utilise comme suit :

\TeXtoEPS
\pspicture*(x0,y0)(x1,y1)%%% coordonnées du ccoin inférieur gauche et du coin supérieur droit de la figure ;* sert à couper %% tout ce qui dépasserait éventuellement.
......................
commandes PSTricks de la figure
......................
\endpspicture
\endTeXtoEPS

Tout les détails sont plutôt bien expliqués dans la doc de PSTricks, à laquelle je renvoie.

B.A.

[steph]

1) pouvoir réutiliser l'image dans d'autres documents, au besoin la zoomer, bref se constituer une bibliothèque d'images, faciles à modifier (p. ex changer la police utilisée pour l'adapter à un document donné, ou modifier les couleurs).

1.1 - de quels "autres documents" parles-tu ? au pire, si tu veux mettre ton schéma dans pointpuissance, copier/collé depuis le pdf...
1.2 - comment changes-tu la tailles des caractères ? un \footnotesize avant le code fait tout aussi bien l'affaire, au pire tu redimensionnes le tout à coup de scalebox
1.3 - comment en modifies-tu la couleur ? clic, clic, changer couleur... éditer un eps pour y changer la couleur me parait scabreux
1.4 - pour la bibliothèque, je suppose que tu veux avoir un diaporama comme l'explorateur de windows sait bien les faire ?
1.5 - tu ne vas pas me dire qu'un eps est plus transformable qu'un tex !!!!

2) le fichier ps direct ne passe pas avec pdflatex (sauf sur les Mac, pour des raisons dépendant du Mac). Il faut donc , d'une façon ou d'une autre, transformer en pdf.

2.1 - je passe toujours par ps avant de faire un pdf (avec ghosscript)
2.2 - je me demande toujours pourquoi passer directement en pdf ? au début, je pensais naîvement que le passage par ps écrasait les effets "dynamiques" du pdf (lien url par exemple) ce qui pouvait justifier l'utilisation de pdflatex... mais non! depuis, je ne trouve pas grand chose qui me pousse à utiliser pdflatex. Même ha-prosper digère bien des eps avant de sortir un joli pdf cliquable à loisirs.. alors...
2.3 - "il faut donc transformer en pdf" ??? heu, là, pas compris, tu peux très bien passer ton doc en pdf, à la fin, une fois compilé

3) Une autre raison est que, si l'on dispose d'une bibliothèque d'images eps, on peut la transformer par lots en images pdf, et l'utilisation de ces images en TeX se fait avec la même commande \includegraphics{monimage} (sans extension) : latex choisira monimage.eps, et pdflatex monimage.pdf automatiquement. On peut donc avoir une version pdf et une version dvi/ps du même code source sans changer un iota : on change juste de compilateur.

3.1 - ok pour la transformation par lots,mais uniquement avec pour objectif de d'avoir des pdf... je n'en ai pas l'usage. Qu'en fais-tu des ces pdf ?
3.2 - ok pour le monimage sans extension... Suivant le compilo demandé, effectivement, il choisira le bon
3.3 - ghostscript permet de passer du ps au pdf... à quoi te sert un passage par pdflatex ?
3.4 - j'en rajouterais une couche en disant que l'impression d'un ps est plus rapide qu'un pdf sur une imprimante laser, c'est l'avantage de parler la même langue que l'imprimante. Le pdf ne me sert uniquement à transmettre le document... c'est juste pour la compression et le gain de mémoire

2 conceptions de l'utilisation de latex... j'ai déjà eu ce genre de discussion, ça part en troll à chaque fois.