Le C2I -premier niveau- déboule en force dans ma faculté (Sciences économiques et gestion) pour les L2-L3 et je suis relativement surpris par ce << diplôme >>, voire inquiet. Il est certain que la professionnalisation des étudiants issus du milieu universitaire nécessite l'acquisition d'un minimum de connaissances et de pratique en informatique. De plus, il existe une réelle demande de la part des étudiants (en parti due il est vrai aux exigences de certains enseignements où l'on considère comme acquises des compétences pour lesquelles aucune formation n'a été dispensée comme c'est souvent le cas pour les traitements de textes). Le contenu du référenciel comme la préparation de cette certification me laissent perplexe.
Premièrement, il faut noter que le contenu peut apparaître comme relativement copieux (voir http://c2i.education.fr/C2i1/documents/f_referentiel.htm), mais cela n'est pas une critique en soit. Par contre, il semble que clair que la référence c'est MS Office. La manière dont est abordé un traitement de texte écarte ainsi par exemple une approche de type LaTeX (jugé trop élitiste ?). Quid des systèmes d'exploitation alternatifs ?
Mais la principale question que je me pose, c'est comment réaliser correctement ces enseignements alors même que les moyens font fréquemment défaut pour assurer les cours existants (ah les normes San Remo et leur application)? Faute de pouvoir consacrer plus d'heures à l'informatique qu'actuellement, les sept activités décrites dans le référenciel seront inclues dans les cours existants afin d'évaluer les compétences informatiques des étudiants (par exemple, un étudiant qui doit rendre un rapport pourra être évalué en partie sur la beauté de son fichier). Dans la mesure où actuellement je ne suis pas certain qu'il y ait plus de 20% du personnel enseignant qui maîtrise (j'ai bien dit maîtrise) la moitié du contenu du référentiel, j'ai des doutes sur la qualité de l'évaluation. De plus, le contenu des enseignements risque d'en souffrir puisque l'enseignant devra nécessairement prendre sur son temps de cours pour aider les étudiants à utiliser correctement les logiciels impliqués. Les enseignants seront d'autant plus mis à contribution que l'acquisition de connaissances se fera via l'autoformation. Etant donné que le nombre de postes et par conséquent leur accès est limité dans la faculté, celle-ci ne se fera pas correctement et ce sera donc aux enseignants de prendre la relève. Je ne suis pas certain au final que la qualité de la Licence s'en trouve accrue.
Il existe certe actuellement des cours d'informatiques en L2 (30 heures), mais ils sont dédiés à l'apprentisage d'un tableur (pour ceux qui s'orientent vers éco) ou d'un logiciel de compta et d'un tableur (pour ceux qui s'orientent vers gestion). On peut prendre sur ces heures pour l'acquisition des compétences requises pour le C2i, mais vu la lourdeur du référentiel, on ne fait qu'effleurer chaque élément. Mais alors on abandonne définitivement l'étude d'outils ou de fonctions avancés dans les différents logiciels (au lieu d'étudiants maîtrisant un logiciel, on aura des étudiants médiocres en tout au niveau informatique), celles qui permettent d'être véritablement productif et qui nécessitent un encadrement pour être comprises.
Bref, qu'en pensez-vous ?
Premièrement, il faut noter que le contenu peut apparaître comme relativement copieux (voir http://c2i.education.fr/C2i1/documents/f_referentiel.htm), mais cela n'est pas une critique en soit. Par contre, il semble que clair que la référence c'est MS Office. La manière dont est abordé un traitement de texte écarte ainsi par exemple une approche de type LaTeX (jugé trop élitiste ?). Quid des systèmes d'exploitation alternatifs ?
Mais la principale question que je me pose, c'est comment réaliser correctement ces enseignements alors même que les moyens font fréquemment défaut pour assurer les cours existants (ah les normes San Remo et leur application)? Faute de pouvoir consacrer plus d'heures à l'informatique qu'actuellement, les sept activités décrites dans le référenciel seront inclues dans les cours existants afin d'évaluer les compétences informatiques des étudiants (par exemple, un étudiant qui doit rendre un rapport pourra être évalué en partie sur la beauté de son fichier). Dans la mesure où actuellement je ne suis pas certain qu'il y ait plus de 20% du personnel enseignant qui maîtrise (j'ai bien dit maîtrise) la moitié du contenu du référentiel, j'ai des doutes sur la qualité de l'évaluation. De plus, le contenu des enseignements risque d'en souffrir puisque l'enseignant devra nécessairement prendre sur son temps de cours pour aider les étudiants à utiliser correctement les logiciels impliqués. Les enseignants seront d'autant plus mis à contribution que l'acquisition de connaissances se fera via l'autoformation. Etant donné que le nombre de postes et par conséquent leur accès est limité dans la faculté, celle-ci ne se fera pas correctement et ce sera donc aux enseignants de prendre la relève. Je ne suis pas certain au final que la qualité de la Licence s'en trouve accrue.
Il existe certe actuellement des cours d'informatiques en L2 (30 heures), mais ils sont dédiés à l'apprentisage d'un tableur (pour ceux qui s'orientent vers éco) ou d'un logiciel de compta et d'un tableur (pour ceux qui s'orientent vers gestion). On peut prendre sur ces heures pour l'acquisition des compétences requises pour le C2i, mais vu la lourdeur du référentiel, on ne fait qu'effleurer chaque élément. Mais alors on abandonne définitivement l'étude d'outils ou de fonctions avancés dans les différents logiciels (au lieu d'étudiants maîtrisant un logiciel, on aura des étudiants médiocres en tout au niveau informatique), celles qui permettent d'être véritablement productif et qui nécessitent un encadrement pour être comprises.
Bref, qu'en pensez-vous ?
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playmobil
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bref, sera emprisonnée dans ces merdes dans leur futur boulot : je vais essayer de faire changer ça mais ça sera pas évident.
