Jeu 19 Mai, 2011 21:25
Bonjour
Je suis l'auteur de Capacités et je pense que vous vous faites tout un monde sur ce problème de cryptage.
Il faut savoir que Capacités tient ses origines (il y a plus de dix ans) d'une demande d'IEN qui souhaitait refondre les livrets de période pour en faire des usines à croix, à cocher où le nombre de compétences était forcément réduit parce qu'un document papier ne pouvait pas et ne peut toujours pas prendre en compte toutes les compétences d'un cycle.
Il a fallu observer et organiser pour créer quelque chose de lisible dans les IO et les arbres permettaient cette approche. Puis sont arrivés les IO de 2002, on comptait jusqu'à 8 niveaux et en n'oubliant pas un 9ème ajusté pour que l'enseignant puisse faire des ajouts personnalisés. Chaque item des IO comporte donc un index unique permettant de le repérer tant dans son niveau que dans son cycle ou son domaine. Les IO 2008 sont codés de la même manière. Si vous regardez en mode texte le modèle de fichier présent sur mon site, tout ceci est bien visible. Comme on travaille dans le temps, à chaque bloc, il fallait la date de l'évaluation puis le nombre d'items évalués et également le nombre d'items réussis mais aussi le type d'évaluation. Eh bien nos ordinateurs rentrent ces données avec des codes ASCII et ce que vous allez voir n'est rien d'autre que l'enregistrement normal de données numériques. Pour parler réellement d'informatique et ce devrait être le débat : quelle est la structure réelle de chaque bloc, comment sont formatées les entêtes, le corps du fichier...etc....Il n'y a donc pas de cryptage là où vous croyez.
Par contre, tout ceci est portable d'un établissement à un autre, entre deux enseignants de la même école si on n'est pas en réseau. Comment gérer si chacun met une clé de cryptage différente. Vous vous trompez de débat.
Capacités a été créé pour que : à partir du contrôle continu effectué dans chaque classe avec les répartitions intégrées (c'est ce qui va être préconisé l'an prochain), bulletin de période, paliers, BII, APS .... se remplissent automatiquement sur un cycle, une scolarité élémentaire ou sur une scolarité complète (APS par exemple)
Au départ, je ne l'ai programmé que pour mon école et il y a deux ans, à la demande de quelques collègues, je l'ai mis en téléchargement semi-libre. Ce que j'ai pu constater : plus personne dans mon école ne reviendrait à une situation antérieure. La fiabilité de l'ensemble des documents remplis est aussi un gage de respect pour nos élèves et nos parents.
Je commence à regrettrer d'avoir pensé à Linux pour mon appli (aux vues des posts) car mon seul souhait d'enseignant programmeur n'est, pour ceux ou celles qui le veulent, de partager une expérience pédagogique en tentant de régler l'alternative suivante : comment faire pour ne pas passer trop de temps à remplir des documents variés qui ont parfois sur papier aucun lien apparent direct, mais informatiquement qui partent tous des évaluations que vous faites aux élèves.
Comme Linux est un monde que je découvre, il est fort à parier que le temps à prendre après mon temps d'enseignement, de direction...risque d'être un temps certain. Il faut être motivé pour adapter quasiment 300 000 lignes de programme. Quand je lis ...." mal pensés "......, je trouve que les jugements sont un peu rapides.
Très cordialement
JM Dozier
[quote="Téthis"]Chiffre, on chiffre si on a envie de retrouver le message.
L'auteur du logiciel n'aurait-il pas du mal à se rendre compte que ce n'est pas l'utilisateur du logiciel et qu'il n'a pas à faire la police à la place des utilisateurs ? Ça me fait presque penser à ces services en ligne mis à part le fait que le logiciel fonctionne sur notre machine et que nos données, stockée en local, sont piégées par le « bon » vouloir du développeur.
Qu'arrive-t-il si l'utilisateur n'arrive plus à faire valider sa qualité de professeur pour une raison ou une autre (panne du réseau, crash, mort du développeur…) ? Il peut s'asseoir sur ses données alors qu'il a le logiciel et les données chez lui. C'est une réflexion¹ intéressante des données piégées dans le [i]cloud[/i].
1: aussi bien dans le sens réflexion du miroir, que dans la pensée[/quote]