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Le libre et l'école vont (ou devraient aller) si bien ensemble...

Mer 07 Mars, 2007 23:02

Dans mon lycée nous avons mis en place un site internet à partir du CMS guppy.
Il faut reconnaître que grâce aux efforts de formation et de communication nous avons réussi à mobiliser quelques professeurs pour faire vivre le site.
Mais bon les professeurs qui interviennent le font bénévolement et sur leur temps libre donc les articles déposés sur le site sont très irréguliers.
Par rapport à notre ancien site uniquement en html on a réussi à remobiliser quelques profs sur ce priojet et la fréquentation du site est en hausse depuis son ouverture.

Nous avons aussi un espace numérique de travail qui lui remporte un franc succès auprès des élèves.
Pour l'instant cet espace est beaucoup moins utilisé par les parents et les enseignants.
Les comportements sont très différents : on retrouve des enseignants qui se connectent par obligation (saisir les notes) tandis que d'autres enseignants déposent des documents en commun (correction de devoir, travail supplémentaire ...), gérent des forums.... Ces nouveaux outils sont très diversement appréciés et il vrai que le temps pour se les approprier est long et il est pris sur notre temps libre donc je concois parfaitement que certains se contentent du minimum...

Tout le monde s'accorde à dire que l'informatique est important mais personne ne souhaite y attribuer des moyens.... moyens matériels ou moyens humains....

Dans mon lycée, nous avons plus de 200 machines en réseau, un espace numérique de travail et d'autres applications diverses et la personne bénéficie d'une décharge d'enseignement de 4 h..... Cela frôle parfois le bénévolat....

D'ailleurs en lycée il n'existe pas de cours d'informatique, les élèves sont censer connaître l'utilisation de l'ordinateur et le fonctionnement de logiciels standards. On parle du b2i au lycée et au collège mais quelles sont les personnes capables de valider les différents items?? Certains enseignants n'utilisent jamais avec les élèves les TIC...donc pour valider le b2i...dur...
Dans mon lycée, le b2i n'est pas mis en place et cela ne dérange personne....De toute façon quels sont les moyens attribués? 0 donc il risque de ne pas être mis en place.

D'ailleurs pour revenir aux b2i je suis parfois très surpris que certains de mes élèves le possèdent... Ils sont effet incapable de faire une recherche correcte sur le net, d'utiliser correctement un traitement de texte ou un grapheur....
lanlard

Messages : 9

Jeu 08 Mars, 2007 10:31

Les TICE dans les lycées : c'est un projet qui, je pense, part d'une bonne intention, mais comme toujours dans l'Educ Nat, ca foire.
Petit constat personnel du point de vue de l'Université et de ma propre scolarité, si vous le voulez bien.

Au départ, il y avait des MO5, et diverses autres bécanes, jusqu'au collège, nous permettant d'apprendre les joies du Basic et du Pascal. On programmait (mais j'ai eu la chance d'avoir des informaticiens (parents d'élèves) qui venaient aimablement nous apprendre deux heures par semaine, quelques rudiments d'informatique).
Puis il y a eu le "multimédia", on met du tout-et-n'importe-quoi au simple titre d'un apprentissage optimisé, au nom de l'"interactivité", et au prix de diverses éditions de Cd-Rom "éducatifs" et autres "didacticiels". Ca ne m'a jamais passionné, et mes copains du collège et du lycée non plus.
Du côté de la Recherche en "Sciences de l'Education", vinrent les gourous de l'éducation nationale qui, encore aujourd'hui d'ailleurs, organisent une masturbation intellectuelle sur l'apprentissage grâce au TICE sans avoir quasiment jamais programmé eux-mêmes pour glauser sur des objets qu'ils ne maîtrisent pas eux mêmes (j'exagère : bien sûr que dans cette discipline nous retrouvons des gens très compétents).
S'ajoutent à cela, les effets d'annonce des politiques, eux-mêmes conseillés par ces gourous, au nom de l'informatique pour tous, de l'informatique-vecteur-d'égalité-dans l'éducation, bref, c'est génial, tous les lycées disposeront de superbes équipements, ce qui justifie ensuite des hausses de dépenses dans l'EN (au détriment des recrutements de personnels) : voyez : la France dépense pour les jeunes générations ! Fautes de moyens humains suffisants, comme le fait remarquer l'initiateur du post, évidemment, les TICE au lycée, c'est du flan.

Du côté de l'apprentissage, je crois que nous atteignons des sommets en matière d'incompétence et d'échec. Je m'explique.
Incompétence n'est pas à prendre dans un sens péjoratif. Simplement, lorsqu'on demande à un enseignant d'apprendre aux élèves à se servir d'un ordi lorsque lui-même ne maîtrise pas le centième, que lui reste t-il à faire? Il enseigne ce qu'il sait lui-même. Côté logiciel, ce sera du windows et de l'internet. Côté apprentissage : "comment se documenter grâce à internet", etc.
C'est là que le bât blesse.
Lorsque je demande à mes étudiants de me rendre un devoir maison sur un sujet (en fait j'en suis réduit à ne plus le demander), je retrouve dans une grande majorité de cas, du repompage de sites web, même en ayant prévenu auparavant les étudiants. A plusieurs reprises j'ai tenté de discuter (et le temps me manquait) à propos du plagiat, du respect des droits d'auteurs, de la fiabilité des informations, de la manière dont internet pouvait être utile et comment certaines informations pouvaient être jugées fiables ou non-fiables.
En réalité, c'est tout un travail qui aurait dû être fait au collège et au lycée pour des étudiants qui aujourd'hui me disent invariablement "mais c'est comme cela que nous avons appris à faire des exposés!".
Juste pour rire : certains vont parfois jusqu'à imprimer directement des pages web (3-4 pages!) pour mettre leur nom dessus, accompagné d'une intro et d'une conclusion écrites à la main. D'autres m'ont recopié à la main des pages de wikipédia dans l'intégralité, sans rapport, évidemment, avec le sujet et sa problématique.

Nous nous sommes réunis maintes fois entre enseignants pour discuter de ce problème. Certains sont partisants de solutions radicales : "zéro pour tout passage recopié sans référence" (évidemment, le plagiat est le crime suprême dans la Recherche (!) )
D'autres comme moi, n'oublient pas qu'il fut un temps où nous recopiions parfois un passage de bouquin dans une dissertation, mais tout de même en changeant le style, en s'appropriant la pensée de l'auteur : du plagiat, certes, mais un peu de pensée critique tout de même (ca arrive à tout le monde de sécher). Lorsqu'on fait du plagiat il faut tout de même s'arranger pour que cela s'intègre dans le devoir. Certains étudiants n'ont même pas ce soucis.

Je sais qu'il y a des enseignants en collège et lycée qui me liront (même des instituteurs, car à l'école aussi, la question peut se poser). Je vous dis : stop, essayez, autant que faire se peut, de freiner le massacre organisé par l'Education Nationale (heureusement énormément d'enseignants tentent de le faire jour après jour). On apprend aujourd'hui aux jeunes que "puisque c'est écrit sur internet, alors c'est vrai", évidemement l'ensemble est corrélé à : "puisque TF1 le dit, alors c'est vrai!".

Manque de pensée critique ? je ne crois pas, et c'est un paradoxe. Les étudiants que je fréquente sont très vifs, ont envie d'apprendre dans la majorité, et posent un oeil critique sur le contenu des enseignements, sur la vie publique, etc.. C'est lorsqu'on leur demande un travail formel pour exercer cette critique que l'ancien collégien/lycée en eux se réveille et pense qu'il faut démontrer qu'il est capable d'aller chercher de l'information (la "consommer", puisque c'est le mot) et la restituer telle quelle à l'enseignant sans rien s'approprier soi-même. Bref, l'intellect devient alors, inexplicablement, une surface totalement lisse, sans aspérité, bref, sans pensée.

Est-ce entièrement de la faute au TICE dans les lycées ? certainement pas. C'est la société de consommation qui y est pour beaucoup (cf. la publicité pour Windows Vista "Blonde Edition"). Mais très honnêtement, à force de bourrer le mou aux jeunes gens en matière d'utilisation de l'informatique, on obtient des jeunes (pas tous, heureusement) qui, arrivés dans l'enseignement supérieur, savent à peine se servir d'un traitement de texte, encore moins d'un éditeur, n'ont jamais rien programmé, pensent que grâce à l'ordinateur et internet ils vont obtenir de bons résultats sans faire d'effort supplémentaire puisque c'est ce qu'il s ont retenu des années précédentes. Avoir le bac en poche et en rester là pour ce qui concerne l'effort de pensée personnelle, j'appelle cela un échec.

Nous sommes une société de l'information. Apprendre aux jeunes à la consommer nous mènera certainement à la catastrophe. Leur apprendre à maîtriser cette information (et cela passe, concernant les TICE, par l'apprentissage de l'Informatique avec un grand I) c'est leur assurer une certaine sécurité.
Alors oui, il faut dans les lycées des gestionnaires réseaux, ils faut des compétences et des moyens humains capables de gérer des équipements convenableemnt. En contrepartie, demandons à un professeur de maths de faire des maths, à un professeur d'histoire-géo, de faire de l'histoire-géo, et à un PROFESSEUR D'INFORMATIQUE d'enseigner l'informatique. Pourquoi vouloir absolument que chaque gamin puisse toucher un ordinateur dans sa scolarité si c'est poru se contenter, justement, de le toucher et d'ingérer du contenu ? Que retient-il face au flux incroyable d'information qu'il subit avec internet? La réponse est claire : "à quoi sert-il que je me fatigue à penser, à chercher et à comprendre, puisque "tout" est accéssible par les médias". "Je ne ferai jamais rien d'original". Bref, on bascule alors dans un monde profondément déprimant !
En caricaturant, je pense que vous pouvez très bien demander à un élève de Seconde de vous expliquer l'histoire de la physique quantique si vous lui avez bien appris auparavant comment se servir d'internet, d'un traitement de texte et du raccourci copier/coller.

Pour le reste (et là, je suis super-réac), lecture de livres et écriture pour tout le monde. Lorsque je vois des étudiants en biologie qui se réfugient dans les "sciences" pour échapper justement à la lecture et à l'effort critique, je ne m'étonne plus de rien (comment former des scientifique qui se refusent à penser?). Idem en lettres (comment former des gens de lettres qui ne s'intéressent pas aux sciences?). Les TICE, lorsqu'elles ne sont réduites qu'à être une forme de consommation de l'information à l'école, amènent naturellement les jeunes à l'absence de pensée (et je ne suis pas si vieux pour dire cela).
Totophe

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Jeu 08 Mars, 2007 10:50

Il faudrait donc engager un prof d'info par lycée, n'est-ce pas ?

personnellement, je trouve d'idée séduisante. mettre deux heures de cours d'informatiques par semaine en collège et lycée. seulement, aujourd'hui, on en est à réduire aux maximum les heures de cours des élèves. Les pauvres petits, ils pourraient travailler et ne pas s'amuser (j'exagère, mais j'ai vu des gens argumenter un peu comme cela ^^ ).

ça serait un bien pour eux, pour leur apprendre à vraiment se servir des ordinateurs et connaître les véritables enjeux du domaines. les 3/4 de mes élèves se servent de leur ordinateur pour ... jouer à Sim's. Et uniquement à cela. Dîtes moi à quoi ça sert d'acheter des bécanes ultra puissantes pour ça ?
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Mikelenain

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Jeu 08 Mars, 2007 11:16

Mikelenain a écrit:Il faudrait donc engager un prof d'info par lycée, n'est-ce pas ?

personnellement, je trouve d'idée séduisante. mettre deux heures de cours d'informatiques par semaine en collège et lycée. seulement, aujourd'hui, on en est à réduire aux maximum les heures de cours des élèves.


Oui (et en plus leur apprendrre à bosser sur Linux et que des LL pour réduire les coûts) :) :) :)

Pour les heures, ma foi, c'est une question très politique :)
Totophe

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Jeu 08 Mars, 2007 11:47

politique mais réaliste.

Je prends un exemple : un gars que je connais qui redouble sa classe de première, tout en changeant de filière. Il était en S et passe en STI parce-qu'il trouve qu'il travaillait trop. En STI, il se plaint qu'il a trop d'heures. Le pauvre petit faisait genre 31h/sem. Ooooh, comme c'est triste. J'en faisais 38 en première.

En fin de premier trimestre, il a changé pour passer en L, justement à cause du nombre d'heures. Maintenant il se plaint parce-qu'il y a trop de boulot à la maison et que les dissert ça prend trop de temps ... et bien oui, il faut bosser pour arriver à quelque chose. ça ne va pas tomber tout cuit...

Tu vas pas me dire qu'il n'y a pas un problème au moins aussi grave que ce que tu racontais plus haut ?
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Mikelenain

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Jeu 08 Mars, 2007 23:17

De toute façon l'informatique c'est pour les nuls.....

J'enseigne l'IGC en seconde où on utilise beaucoup l'informatique (essentiellement des outils bureautiques, la messagerie électronique).

L'informatique est considéré par certains comme quelque chose de facile, qui nécessite aucune formation particulière. Il doit juste suffire de cliquer à droite ou à gauche.... Là je parle pour mes collègues...

Généralement les élèves les plus en difficulté choisissent l'IGC car cela est paraît il plus facile .
lanlard

Messages : 9

Jeu 08 Mars, 2007 23:52

et du coup, tu galère pas mal pour leur faire comprendre l'info, la vraie ? ^^
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Mikelenain

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Ven 09 Mars, 2007 06:44

Enseigner l'informatique avec un grand I ?

S'il s'agit d'enseigner l'art de programmer, alors je peux dire, qu'après 30 ans de carrière en lycée, je ne sais toujours pas comment m'y prendre.

J'ai commencé dans les années 70 avec les calulatrices programmables (genre HP25 ou TI57) puis vinrent les premiers micro ordinateurs (sharp - Commodore - Thomson - PC). Du langage machine au langage Delphi, an passant par le basic et le turbo pascal, j'ai toujours eu beaucoup de mal à transmettre ma passion. Les premières années, je faisais cela sur temps libre (club informatique) puis j'ai fait une option expérimentale infomatique dès 1981, puis l'option informatique au lycée est devenue officielle, puis elle a disparu. Actuellement j'utilise le cadre des "indemnités pour activité péri éducative" soumis à autorisation par le rectorat tous les ans pour essayer de continuer à proposer l'apprentissage d'un langage de programmation à quelques élèves dont certains sont quand même très motivés (c'est ça qui me pousse à continuer).

Tout ça pour dire qu'il n'est pas facile d'enseigner une "matière" aussi neuve que l'informatique (un demi siècle : c'est peu comparé aux millénaires d'enseignement des mathématiques). Traduire un algorithme en pascal ou basic, c'est facile. Concevoir l'algorithme est beaucoup plus difficile : c'est là que la bât blesse. C'est la pierre d'achoppement de cet apprentissage. Si quelqu'un à une méthode miracle, je suis preneur !

Mais sans doute, l'Informatique ne se réduit pas à l'apprentissage de la programmation...
patrice rabiller

Messages : 21

Ven 09 Mars, 2007 09:42

patrice rabiller a écrit:Enseigner l'informatique avec un grand I ?

S'il s'agit d'enseigner l'art de programmer, alors je peux dire, qu'après 30 ans de carrière en lycée, je ne sais toujours pas comment m'y prendre.

quand on voit l'usage des calculettes, aussi ...
à de très exceptions, en lycée, les élèves ont des calculettes graphiques mais ne s'en servent pas plus que de simples calculettes de collèges. du genre pour faire des additions un peu compliquées (à 2 chiffres) ou des multiplications par 25 ou même par 100.
que de temps perdu et que d'argent gaspillé ^^

c'est assez hallucinants quand je montre à des élèves comment se servir d'options de listes pour calculer des termes de suites ou faire des tableaux de valeurs. "mais c'est trop fort, monsieur, je vais pouvoir gagner beaucoup de temps en DS". et bien oui, mais c'est bien à cela que ça sert, une calculatrice, à faire rapidement des calculs répétitifs qui sont toujours les mêmes et ainsi gagner du temps. pas à faire des opérations triviales de multiplications par 100 (ça m'a vraiment tué de voir un élève perdre le temps de sortir sa calculettes pour faire un truc comme ça :? )
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Mikelenain

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Géo : Lyon

Ven 09 Mars, 2007 10:04

patrice rabiller a écrit:Tout ça pour dire qu'il n'est pas facile d'enseigner une "matière" aussi neuve que l'informatique (un demi siècle : c'est peu comparé aux millénaires d'enseignement des mathématiques). [...]

Mais sans doute, l'Informatique ne se réduit pas à l'apprentissage de la programmation...


C'est vrai que ce n'est pas évident. Mais la nouveauté de la matière n'est pas une condition de sa capacité à être enseignée. Si on y regarde de près, depuis combien de temps enseigne-t-on les maths à TOUS les enfants et adolescents ? pas si longtemps que cela. L'enseignement de masse a posé des problèmes et suscité l'apparition de méthodes d'apprentissage qui ont fait plus ou moins leurs preuves. Enseigner s'apprend tous les jours et bravo pour la persévérance dont Patrice fait preuve. Peut-être d'ailleurs que l'informatique ne devrait pas être une matière : je suis sûr qu'un élève motivé apprendra davantage dans un club d'informatique que dans une salle de cours (en plus il faut du matos).

Cela dit le Basic, autant que je m'en souvienne, a suscité en moi une sorte d'éveil à la logique que je ne suis pas près d'oublier. Alors ok, ce n'est pas vraiment un langage de programmation. Mais quand je dis "l'informatique avec un grand I", je pense surtout en réaction à l'attitude courante qui assimile "cliquer sur des icônes" à de l'informatique.
Sans parler de programmation, une simple explication sur le fonctionnement d'un PC et une bonne séance sur les logiciels libres, par exemple, ce ne serait pas du luxe.
Totophe

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