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Page 2 sur 2Précédent 1, 2à propos de la calculatrice en maths (et en général)

Le libre et l'école vont (ou devraient aller) si bien ensemble...

Dim 27 Nov, 2005 18:32

Le vrai problème au fond, c'est de réussir à les convaincre que la calculette ne dispense pas de réfléchir... (au même titre qu'internet ne dispense pas de réfléchir, même si le copier/coller existe...)
Or c'est ça le vrai problème, la plupart du temps, ils refusent d'avoir à réfléchir, la technique est perçue comme une sorte de truc magique qui "donne le résultat" sans avoir à réfléchir pour ça...
korova08

Messages : 1114
Géo : Ardennes (08)

Dim 27 Nov, 2005 22:24

Roncevaux a écrit:Bonjour,

Bardamu a écrit :
Alors bien sûr, ce n'est pas pour autant qu'il faut jeter la calculatrice aux orties, mais si on pouvait apprendre aux jeunes à s'en servir un peu intelligemment, ça ne serait pas plus mal.

Bien d’accord, et ceux qui ne le font pas sont en désaccord avec les instructions officielles (ou ils ne les ont pas lues)...


Ou alors ils ont décidé que c'était mieux de ne pas le faire malgrè tout ?

Un mien collègue PEGC, Prof de Maths et de Physique dans le temps (!) interdisait la calculatrice dans ses cours. Vade retro Satanas ! s’écriait-il à la seule vue d’icelle !
Résultat des courses, les mômes s’en servaient quand même, dans son dos, en cachette – donc n’importe comment - et vérifiaient l’adage perso que je sors souvent aux élèves : << Ceux qui croient que la différence principale en une brouette et une calculette, c’est que la brouette a des poignées pour la tenir, ont tout faux ! >>

C'est beaucoup trop tard en collège. Des élèves qui ne savent pas faire les opérations de bases à la main ne l'apprendrant pas en collège. Si en plus comme c'est probable ils ont pris la mauvaise habitude de faire tous leurs calculs à la calculatrice à l'école, il est illusoire de penser pouvoir la leur interdire. Ils n'ont à peu près aucune chance de comprendre les concepts sous-tendants les fractions, les pourcentages puisqu'ils sont incapables de manipuler les nombres eux-mêmes.


La calculette a un gros avantage : elle met, à l’occasion cruellement en lumière, entre autres, la méconnaissance de "la priorité des opérations", c’est flagrant avec les fractions.

Euh, ce n'est pas la calculatrice qui explique le fonctionnement et les raisons de la priorité des opérations ?

Celui qui ne sait pas ce qu’il fait, ni pourquoi il le fait ne peut pas s’attendre à un résultat juste et c’est "moral"...

J'attire ton attention sur le fait qu'à force d'accepter la calculatrice comme solution pour remplacer l'apprentissage systématique des 4 opérations de bases (la division dans le cas général c'est à quel niveau que c'est au programme?), on se retrouve avec des élèves qui n'ont pas d'autres choix. Ils ne savent pas le faire, c'est la calculatrice qui fait, ils ne comprennent pas comment fait la calculatrice, et sont incapable de la maitriser. Ils la subissent. Fait faire AxB sur la calculatrice en mode scientifique, et demande d'expliquer le résultat (6E).

Si c’est le Prof qui le dit, c’est normal, c’est un prof de Maths, il a toujours raison, mais quand c’est le veau d’or moderne qui le dit, alors là !...
Rien que pour ça, la calculette est nécessaire...

Donc avant les calculatrices on arrivait pas à enseigner la priorité des opérations?

Et dès la 6e... Mais il faut montrer que, a contrario, ce que trouve la calculette n’est pas parole d’évangile. Je me souviens de ce gamin de 6e, tout fier, venant me montrer qu’il avait trouvé l’aire du champ où un paysan devait mettre ses vaches à brouter. Et de lui dire : c’est faux ! Mais, Monsieur, je l’ai fait à la calculatrice ! Alors, je lui ai demandé de préciser l’unité : il ne savait pas...

Normal, il y a trente ou quarante ans qu'on ne présente plus à l'école la multiplication comme une opération concrète sur des grandeurs.

L’usage de la calculette doit être indissociable de la notion d’ordre de grandeur !

Et comment se mettre en tête des ordres de grandeur si on ne maitrise pas la numération et le sens des opérations?
calculatrice -> plus de travail systématique sur les opérations -> plus de sens -> la calculatrice ne sert plus à rien.

Sans parler d'ordre de grandeur, d'unité ou de sens des opérations. Juste de technique:
Quel est le pourcentage d'élève de sixième qui maitrise les opérations de base ? 23% d'échec en 2005 sur une addition posée en colonne ! Presque un élève sur quatre. 49 % d'échec sur les multiplications en colonne! un élève sur deux. 28 % d'échec sur la division POSEE de 81 par 6! et 46% d'échec pour la division posée de 408 par 12.

Comment penser que la moitié qui échoue peut comprendre les fractions? Ils ne comprennent déjà pas les nombres entiers, ne sachant pas les manipuler.

Pour tout calcul en rapport avec les tables d’addition ou de multiplication, pas question de calculette... Je pousse même le vice jusqu’à leur demander de savoir décomposer de tête n’importe quel nombre entre 1 et 100 (mais je ne l’exige pas, c’est une "demande instante" et répétée...) : après "simplifier" l’écriture d’une racine carrée, ou d’une fraction, décomposer (2nde) un nombre en un produit de facteurs premiers, ça va tellement plus vite et je le leur prouve... Mais quand j’en convainc 30 %, j’ai réussi mon coup...

Et les 70% restant, ils restent sur le bord du chemin prisonnier de leur calculatrice?

Ca sert à quoi aujourd’hui de savoir faire ça à la main ? A part le plaisir du geste gratuit ? Même si ça ressemble (de loin) à une division, l’analogie s’arrête là.
La division, par contre, peut encore servir dans la vie de tous les jours, et s’il faut sortir sa calculette à chaque fois...

Les opérations à la main, ça sert aussi à comprendre le fonctionnement des nombres, à manipuler les structures algébriques sous-jacentes, et à pratiquer le calcul mental. Au moins à ça. Après l'algèbre est plus facile à appréhender.

Elle est là, je DOIS faire avec.

Mais tu pourrais aussi demander avec insistance qu'elle sorte de l'école, Que les opérations posées redeviennent une exigeance incontournable de l'enseignament des mathématiques dès le primaire.
yvesC

Messages : 31

Lun 28 Nov, 2005 20:45

Bonsoir,

YvesC a écrit :
Euh, ce n'est pas la calculatrice qui explique le fonctionnement et les raisons de la priorité des opérations ?

Ah non ! Pour moi, non ! La calculatrice n'est qu'un instrument, elle n'explique rien… Cette "priorité des opérations", elle ne fait que l'appliquer, c'est un instrument dans lequel ces règles de priorité ont été implantées. Il est donc clair qu'enchaîner des calculs avec des opérations de niveaux différents, voire des parenthèses a une très grande probabilité de conduire à l'échec…
C'est mon premier boulot de 6e que de montrer, lorqu'il s'agit d'évoquer la notion de priorité, que de montrer que les "calculettes basiques" donnent un résultat faux sous certaines conditions : 1 + 3
x 2 ne donne pas le même résultat que 3 x 2 + 1…
Avant expérimentation, c'est le scepticisme général qui prévaut (c'est le syndrome du veau d'or) : quoi ? Une calculette peut me donner un résultat faux pour quelque chose d'aussi simple ? Impossible !
Alors, on cherche à expliquer, on observe l'affichage de la calculette non scientifique et d'une autre, puis on passe à la formulation. J'estime cela très formateut…

YvesC a écrit :
J'attire ton attention sur le fait qu'à force d'accepter la calculatrice comme solution pour remplacer l'apprentissage systématique des 4 opérations de bases (la division dans le cas général c'est à quel niveau que c'est au programme?), on se retrouve avec des élèves qui n'ont pas d'autres choix..

Et moi j'attire ton attention sur le fait que je n'ai pas écrit cela et que je ne peux pas approuver un tel usage de la calculette. C'est pourquoi je fais la différence entre les techniques opératoires (par ex fractions, puissances de dix et autres) pour lesquels je leur dis que je "ne les paie pas pour savoir appuyer sur la bonne touche (ce qui reste à voir d'ailleurs) de leur calculette et les problèmes où on fera appel audites techniques pour répondre aux questions : là j'estime pouvoir les "libérer" des contraintes techniques, pour qu'ils puissent se consacrer à la réflexion. On devrait pouvoir arriver à un niveau de maîtrise des techniques opératoires confinant à un réflexe conditionné. Réfléchit-on à ce qu'on fait quand on marche ? J'ai simplement voulu dire qu'il était "porteur de leçon" (si le terme moral n'était pas clair qu'on ne puisse pas impunément faire n'importe quoi avec une calculette…

J'attire également ton attention sur le fait qu'au Collège, en 6e, on subit les programmes qui sont imposés en primaire.
Depuis l'an dernier, n'est plus exigible au CM2, le calcul du quotient décimal de deux nombres entiers. Le calcul attendu par l'évaluation d'entrée est 6e se limite au quotient entier (code 1), toute division continuée aboutissant à un quotient décimal (s'il est juste) se voit affecté du code 2 (exact, mais non attendu).
On a d'abord commencé, il faut le rappeler, par ne plus exiger au CM2 de savoir faire la division avec un diviseur décimal.
Pendant un temps, les calculs sur la proportionnalité en temps que telle, avaient été évacués du programme de 6e et reportés en 5e. Ils y reviennent cette année…
A côté de ça, en 4e, les bouquins voudraient nous faire avaler le km.h^-1 comme unité de vitesse au lieu du km/h… Comme s'ils n'avaient pas assez de mal avec les pbs "d'espace-temps"…. Et j'en passe et des meilleures…
Et que dois-je faire avec ces élèves qui m'arrivent et qui n'ont guère plus d'autre choix ? J'interdis la calculette ? Je les condamne à ramasser des casquettes ? Dans mon bahut, nous avons choisi de répondre non, sous certaines conditions… Cf supra.
D'ailleurs je vais tenter un troll : dois-je enlever des points pour l'orthographe ? Cela doit-il aussi être le cas dans les autres matières ? (Pas si trollesque que ça !)

YvesC a écrit
Donc avant les calculatrices on arrivait pas à enseigner la priorité des opérations?

Pfff… Pourquoi ai-je l'impression que tu me fais des procès d'intentions ? Bien sûr que non ! Mais la machine est là, et je m'en sers ! Et si elle peut m'aider à montrer que si, moi, avec la machine, je calcule en tenant compte de ce qu'il est dit dans mon cours, j'obtiens le même résultat qu'au bout de la dizaine de lignes du tableau, je trouve qu'elle est la bienvenue, surtout si ce n'est pas le cas pour eux.…
Autre utilisation : ma bécane va me donner un résultat sec, je me dois de leur montrer que si l'on sait ce qu'on fait on peut reconstituer une par une les étapes intermédiares, retrouvant par là ce qui est écrit sir le tableau. Ma machine devient une incitation de plus à connaître cette priorité.
Maintenant, si vraiment t'as envie de retourner ce que je dis contre moi, libre à toi : tout est toujours possible…

YvesC a écrit

Citation:
Pour tout calcul en rapport avec les tables d’addition ou de multiplication, pas question de calculette... Je pousse même le vice jusqu’à leur demander de savoir décomposer de tête n’importe quel nombre entre 1 et 100 (mais je ne l’exige pas, c’est une "demande instante" et répétée...) : après "simplifier" l’écriture d’une racine carrée, ou d’une fraction, décomposer (2nde) un nombre en un produit de facteurs premiers, ça va tellement plus vite et je le leur prouve... Mais quand j’en convainc 30 %, j’ai réussi mon coup...

Et les 70% restant, ils restent sur le bord du chemin prisonnier de leur calculatrice?

Décidément… Là, les bras m'en tombent ! Y a-t-il quelqu'un de bien plus malin que moi dans l'assistance et qui puisse expliquer à un vieux schnock décati (moi, donc) comment on peut arriver à convaincre 100% ? Moi, je ne sais pas faire. Celui-là, il a sa place dans un ministère, il va aider à pondre LA réforme miracle qu'on attend.
Je me rends compte avec horreur que je suis un incapable… Peut-on me communiquer une adresse où je puisse faire envoyer un stock de verges afin qu'on puisse me flageller publiquement pour mon incompétence ? :cry: :wink:

YvesC a écrit
Citation:
Ca sert à quoi aujourd’hui de savoir faire ça à la main ? A part le plaisir du geste gratuit ? Même si ça ressemble (de loin) à une division, l’analogie s’arrête là. La division, par contre, peut encore servir dans la vie de tous les jours, et s’il faut sortir sa calculette à chaque fois...

Les opérations à la main, ça sert aussi à comprendre le fonctionnement des nombres, à manipuler les structures algébriques sous-jacentes, et à pratiquer le calcul mental. Au moins à ça. Après l'algèbre est plus facile à appréhender.

Bon… Précision, je n'ai pas dû être clair : je parlais de l "extraction de la racine carrée" à la main et seulement d'icelle…
Tiens, je te tends la perche : Et les calculs de trigo, de logarithmes à partir des tables de valeurs numériques par interpolation ? Faut-il les refaire à la main avec ces mêmes tables ?…

YvesC a écrit

Citation:
Elle est là, je DOIS faire avec.

Mais tu pourrais aussi demander avec insistance qu'elle sorte de l'école, Que les opérations posées redeviennent une exigeance incontournable de l'enseignament des mathématiques dès le primaire.

Réponse double.
1. Je demande avec insistance qu'en primaire, on fasse davantage de calcul mental, davantage de technique opératoire, davantages de problèmes pour les amener à REFLECHIR avec les nombres et au sens des opérations.
2. Demander avec insistance qu'elle sorte de l'école (seulement du primaire ou de toute la pyramide éducative ?), c'est comme demander qu'on supprime l'emploi du TdT pour en revenir au calepin, qu'on supprime les bagnoles pour en revenir aux véhicules hippomobiles…

Bon, j'arrête là, sinon personne ne me croira quand j'ai dit plus haut "les bras m'en tombent" :wink: Argh ! Ca y est ils sont tom
Roncevaux

Messages : 169

Lun 28 Nov, 2005 22:42

Roncevaux a écrit:Bonsoir,
...
J'attire également ton attention sur le fait qu'au Collège, en 6e, on subit les programmes qui sont imposés en primaire.

Oui voilà, c'est pour ça que je demande que les calculatrices sortent de l'école (primaire était sous-entendu).

Et les 70% restant, ils restent sur le bord du chemin prisonnier de leur calculatrice?

Décidément… Là, les bras m'en tombent ! Y a-t-il quelqu'un de bien plus malin que moi dans l'assistance et qui puisse expliquer à un vieux schnock décati (moi, donc) comment on peut arriver à convaincre 100% ? Moi, je ne sais pas faire. Celui-là, il a sa place dans un ministère, il va aider à pondre LA réforme miracle qu'on attend.

Revenir aux programmes de 1962 en primaire? On atteindrait pas 100% mais de toutes façons ça ne peut guère être pire. Bien sûr tu es obligé de laisser 70% sur le bord de ce chemin là. C'est triste, hein?

YvesC a écrit
Citation:
Ca sert à quoi aujourd’hui de savoir faire ça à la main ? A part le plaisir du geste gratuit ? Même si ça ressemble (de loin) à une division, l’analogie s’arrête là. La division, par contre, peut encore servir dans la vie de tous les jours, et s’il faut sortir sa calculette à chaque fois...

Les opérations à la main, ça sert aussi à comprendre le fonctionnement des nombres, à manipuler les structures algébriques sous-jacentes, et à pratiquer le calcul mental. Au moins à ça. Après l'algèbre est plus facile à appréhender.

Bon… Précision, je n'ai pas dû être clair : je parlais de l "extraction de la racine carrée" à la main et seulement d'icelle…

Moi je parlais des deux. Pourquoi extraire une racine carré à la main à l'époque? ça ne servait pas bien longtemps, dès que les logarithmes était connus on utilisait les tables de log, non?

Tiens, je te tends la perche : Et les calculs de trigo, de logarithmes à partir des tables de valeurs numériques par interpolation ? Faut-il les refaire à la main avec ces mêmes tables ?

J'ai juste parlé de virer les calculettes du primaire. Mais tu as raison, moyennant l'usage de quelques tables autorisées aux examens, on doit pouvoir les virer aussi du collège.

Citation:
Elle est là, je DOIS faire avec.

Mais tu pourrais aussi demander avec insistance qu'elle sorte de l'école, Que les opérations posées redeviennent une exigeance incontournable de l'enseignament des mathématiques dès le primaire.

Réponse double.
1. Je demande avec insistance qu'en primaire, on fasse davantage de calcul mental, davantage de technique opératoire, davantages de problèmes pour les amener à REFLECHIR avec les nombres et au sens des opérations.

C'est bien revenir au programmes de 1962. Et amha la seule façon de le rendre efficace est d'interdire l'usage des calculelttes au primaire.

2. Demander avec insistance qu'elle sorte de l'école (seulement du primaire ou de toute la pyramide éducative ?), c'est comme demander qu'on supprime l'emploi du TdT pour en revenir au calepin, qu'on supprime les bagnoles pour en revenir aux véhicules hippomobiles…

On a supprimé la course en cours de gym parce qu'il y avait des voitures? On a supprimé l'apprentissage de la marche parce qu'il y avait des fauteuils roulants? Il n'y a pas plus de raison de supprimer les calculs posés parce qu'il y a des calculettes. On apprend pas le vélo à l'école, on peut aussi se passer d'y apprendre à utiliser les calculatrices.

Bon, j'arrête là, sinon personne ne me croira quand j'ai dit plus haut "les bras m'en tombent" :wink: Argh ! Ca y est ils sont tom

Recolle-les.
yvesC

Messages : 31

Mar 29 Nov, 2005 12:43

Sans entrer dans les debats, je voudrais faire part d'un idée, ou plutot d'une methode. Je suis sans doute beaucoup plus jeune que vous, et donc l'utilisation de la calculatrice est déjà beaucoup plus naturelle pour moi. Mais malgré tout, je n'ai utilisé la calculette réellement qu'après le bac, parceque cette dernière était pour moi un outils que j'oubliais souvent*
Etant "scientifique" par nature, mon choix de calculatrice post-bac se porta sur une HP48. Que j'ai pesté au départ, la logique étant vraiment différente en notation polonaise inversé.
Puis au bout d'un moi, cela fut naturel. Et me facilita beaucoup le travail. Pour plusieurs raison, pour des calculs complexes, elle les simplifie, pour des calculs simple, elle les complexifie. De ce fait, les calculs simples sont fait de tête, et la calculatrice n'est utile que pour les vrai calculs. J'allais alors beaucoup plus vite que mes collègue étudiant.

Mon petit frère, au lycée, a d'herité de cette calculatrice, et elle lui a plus appris les maths que bien des professeurs. En effet, pour l'utiliser, il faut vraiment comprendre les calculs que l'on fait, et les organiser hiérarchiquement (sans doute son point faible). (Et pas avoir honte lorsque ca beep dans la classe,fonction a tres vite désactiver )

Au lieu de discuter sur le devenir des calculs, et l'utilisation des calculettes, pensons à la solution : Un outils qui permet de raisonner par une présentation plus logique des calculs, et non un simple outils de calculs. (je deplore la disparition de HP dans le monde des calculatrices, on ne parle maintenant que de couleurs et de mémoire)

P.S La notation polonaise inverse utilisee utilise une pile pour les calculs, et il est hors de question d'ecrire betement 6+7, sous peine de se faire insulter par la dite calculatrice.

* et je me souviens d'interro de physique ou je n'ai donné que 1 décimales après la virgules parceque je n'avais pas de calculette, et qu'il y avait de belle racine que j'ai du deviner.
Tiwaz

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