Doctorat en France autours du libre

[didrocks]

Bonjour,

Je suis actuellement élève ingénieur en stage de fin d´étude de recherche en bioinformatique à la Dublin City University (Irlande). Comme la bioinformatique contient à mon goût trop de bio et pas assez d´informatique, je serai plus partant pour effectuer une thèse en informatique dans un laboratoire où je pourrai travailler sur un sujet ayant trait au libre.

Malheureusement, malgré un long moment passé à "googler", je n´ai rien trouvé de très probant pour le moment. Si quelqu´un par hasard, aurait des contacts, ou tout simplement entendu parlé de la possibilité d´effectuer son doctorat dans ce domaine, je suis preneur

Merci d´avance !

[Poisson_Pilote]

Tu as regardé auprès d'entreprises comme Mandriva ?

[didrocks]

Euh, Mandriva ne propose pas de faire un doctorat puisque seules les universités, il me semble, peuvent en proposer ...

[Poisson_Pilote]

Oui, mais un doctorat se fait en partenariat avec une entreprise non ? Tu pourrais leur demander des renseignements à eux...

[cortomaltes]

Bonjour,
Je dirais qu'une thèse ne se fait pas par rapport à la licence du futur logiciel qu'on va développer... D'abord une thèse est sur un sujet de recherche et non de développement... Ensuite, à toi de décider si tu fais le développement de ton projet sous licence GPL etc...

Énormément de projets de recherche publique sont développés en libre.

[Brownie]

Malheureusement, je ne suis pas sûr que c'est "toi" qui décide. En effet, ta production en tant que thésard appartient à ton employeur. Par contre, si tu fais de la recherche "publique" (pas avec une bourse CIFRE) dans une université ou une entreprise publique, ton organisme "devrait" produire ses logiciels en OpenSource comme le fait l'INRIA et l'ENPC pour son logiciel Scilab au départ (je crois que c'est un consortium qui a repris l'affaire maintenant).

Mais bon, même pour un organisme publique, l'attrait de la production et donc du gain, tends à tirer les logiciels vers une solution propriétaire afin de faire du bénéfice malgré la volonté du chercheur et de celui qui le paie à la base (recherche publique donc le contribuable) de vouloir le diffuser librement.

Donc, on a bien l'avis du chercheur (et de son employeur officiellement) qui est pour le libre, et d'un autre côté, l'employeur (officieusement) qui ne dévoile pas son code afin de le rentabiliser.

Mais, bon je m'enflamme un peu, mais c'est un peu ce que je ressens étant moi-même thésard.

Cordialement,

Brownie