paulopinpon a écrit:Sdj a écrit:La dernière livraison d'Ubuntu est une merveille sur un ImacG3. Reconnaissance du matos, installation, utilisation, mise à jour... on dirait mac OS X, tiens !
Sdj
Pas complètement d'accord. J'ai testé sur mon G4, et eu pas mal de déconvenues.
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Mac, Windows, Linux : prisonnier du propriétairePaulo
Un G4 ? Personne n'est parfait
En tous les cas, pour les deux G3 sur lesquels j'ai installé Ubuntu, je n'ai eu droit qu'à du bonheur. Evidemment, dans le domaine, l'exception ne peut être une règle et chacun fait ce qu'il peut.
J'ai parcouru ton message à l'adresse que tu as indiquée et Ubuntu en particulier et les distributions GNU/Linux en général n'y sont pas à la fête. Loin de moi de te blâmer pour cela, mais il y a toujours quelque chose qui me chagrine lorsque je lis ce genre de critique qui tient peut-être au fait que tu (nous) n'es pas (ne sommes pas) informaticien(s) rompu(s) aux arcanes des systèmes... que l'on se prend à critiquer. Car il existe une différence de taille, à mon sens, entre un utilisateur d'un système qui se retrouve bloqué devant une installation légèrement ardue ou une utilisation déboussolante - on le rencontre généralement assez régulièrement dans les forums adéquats sous le titre "à l'aide" ou encore "argh, çà marche pô", voire "linux ? çà pue çà marche pas" ; et un utilisateur (le même) qui s'autorise, à l'orée de sa première découverte, une "critique" d'un système dont il ne connaît (peut-être pas pour toi, mais ton message le laisse supposer) que pouic, dont la conclusion est connue de tout le monde et sur laquelle d'ailleurs les distributions GNU/Linux et Ubuntu en particulier apporte des réponses tous les six mois. Pour le premier, je dirais qu'on est dans une pleine logique et qu'un post sur un forum pour chercher de l'aide constitue une sorte d'incontournable d'une installation et d'une utilisation d'un système GNU/Linux compte tenu de sa nature. Pour le second, je dirais qu'il ferait mieux de tester plus avant le système fraichement installé et de se poser, à la suite, les questions qui font sens : ai-je vraiment besoin d'un tel système pour l'utilisation que je fais de mon ordinateur ? Si oui, je me donne les moyens à la fois de trouver des solutions qui, ici comme ailleurs, ne sortiront jamais de mon chapeau, et de contribuer au projet compte tenu, ici aussi, de la nature du projet. Ce qui signifie deux choses : d'une part, que les "critiques" que tu émets ne sont pas toutes fondées. Si je prends l'exemple du partage de docs entre MacOSX et Ubuntu, certes, ni l'un ni l'autre ne sont, dans l'état actuel des choses, capables de "se lire et de s'écrire" correctement. Mais il existe, comme pour le couple Windows/Gnu-linux, des contournements qu'il est facile de mettre en place afin de partager ces docs, musique .mp3, et autres joyeusetés en tout genre entre les deux systèmes. Ne serait-ce que par exemple, la création d'une partition du disque principal, voire un deuxième disque, en fat32 qui sert à la fois à MacOSX et à Ubuntu d'espace de stockage, de partage, de tout ce qu'on veut. MacOSX sait créer ce type de partition et gère parfaitement bien ce type de système de fichier dont on sait aussi qu'il ne présente aucune difficulté pour toute distribution GNU/Linux qui se respecte. Je ne dis pas que c'est une solution idéale, je dis que c'est un choix pragmatique dans l'état actuel des choses (on ne peut pas aller plus vite que la musique, surtout quand on clâme haut et fort qu'on n'est pas des informaticiens). D'autre part, vouloir passer sa machine sur un système GNU/Linux ou autre solution dite "libre" est un choix que l'on fait en plein accord idéologique, philosophique, économique aussi (bien que pour ce dernier, s'il peut être raisonnable du point de vue financier, il peut ne pas l'être du point de vue temps à consacrer à la migration)... et en toute connaissance des propositions, des limitations et des capacités de la distribution sur laquelle se porte les espérances (d'ailleurs, juste sur ce point : les distributions GNU/linux pour plateforme PPC ne manquent pas : Ubuntu, Mandriva, Suse, Debian, Gentoo et j'en passe et des meilleurs Fedora, YellowDog, sans compter les BSD) à répondre aux attentes en sachant que l'on pourra remédier à tel ou tel problème car l'on sait que des solutions existent. Ce qui suppose, in fine, que l'on aura, au préalable fait un peu (beaucoup) le tour de la doc existante sur la distribution en question, sur son rapport avec la machine, sur... Une documentation qui n'est pas si éparpillée que cela et qui présente cette particularité, dans bien des cas, d'être collaborative (ah, d'ailleurs, vive les wki

).
En conclusion, j'aurais préféré que tu fasses un compte-rendu détaillé de ton installation en précisant les points qui échoppent et ceux pour lesquels tu as (trouvé) des solutions. Rien n'est parfait et, comme chacun sait, un OS tip-top n'existe pas... sauf à considérer qu'OSX s'en approche et alors de se poser la question de l'intérêt, même idéologique, même philosophique (encore plus aujourd'hui dans l'univers pragmatiste qui nous entoure), même économique, même j'saispasquoi, de l'installation d'une distribution GNU/Linux sur un Mac. Là, oui, on a une question qui peut amener à une critique... déconstructiviste à la Deleuze.
Bien à toi
Ah, j'oubliais : quand tu dis "trop de doc tue le doc", c'est une plaisanterie j'espère ? Parce que, c'est avec çà qu'on se retrouve à monter un meuble de cuisine, un ordinateur, un sac d'aspirateur, un filtre à huile, avec, en tout et pour tout, une feuille de PQ sur laquelle est inscrit en mauvais Chinois : démerde toi ! C'est un comble tout de même, à l'heure où l'on attend justement des tutos à la pelle, d'entendre dire "trop de doc tue le doc".
Sdj