AntoineP a écrit:Bien sûr, d'ailleurs je suis responsable du vote des autres et le fichage génétique pour tous était au programme de l'UMP en 2002... ?
Chacun est responsable de son vote. En démocratie, la loi est l'expression de la volonté générale (= la majorité).
Parler de fichage pour tous est erroné.
Les programmes des lois se trouvent plus sûrement dans les ordres du jour des Assemblées. En l'occurrence, c'est bien d'en prendre conscience en 2007, mais cette disposition était en discussion
dès 2002.
Téthis a écrit:leto_2 a écrit: L'auteur, c'est toi, c'est moi, c'est nous, via la démocratie représentative.
Il faudrait seulement savoir qui elle est sensée représenter. Toi, non. Moi, non. Eux, oui mais qui sont-ils ?
désolé, je n'ai pas compris :-/
Mikelenain a écrit:le parlement est-il réellement représentatif ?
il serait intéressant, un jour, de savoir combien l'UMP a obtenu de voix, au niveau national.
et alors, on verrait par combien de gens ils ont obtenu le pouvoir.
tout dépend ce qu'on appelle représentatif, d'où les discussions sur l'introduction d'une dose (sic) de proportionnelle.
En ce qui concerne le vote concerné (pas la création du fichier d'empreinte génétique, qui date de 1998, mais son extension), les résultats du vote sont ici :
On trouve sur cette même page le nom des députés qui ont voté pour ou contre, dont certains ne sont pas inconnus ici.
rehtnaP a écrit:leto_2 a écrit:L'auteur, c'est toi, c'est moi, c'est nous, via la démocratie représentative.
Oui, tout comme DADVSI, et toutes les autres lois (CPE, tout ça) où il y a eu grèves et pétitions à la pelle, et auxquelles les réponses ont été :
« Non, on va quand même promulguer la loi, c'est pour votre bien. »
« On va utiliser la procédure d'urgence, c'est pour votre bien (C'est bien connu qu'on est en temps de guerre, tout ça). »
oui, tout comme. Et à chaque fois, ces décisions n'ont été possible que parce qu'une majorité d'élus s'est exprimée pour. Et qui ont été élus parce qu'une majorité d'électeurs ont voté pour eux. D'où l'intérêt de se soucier des élections et de suivre l'actualité législative, plutôt que se réveiller 5 ans après.