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[Christian77320]

capacité de soumission

Je dirait plutôt désir de retourner dans le ventre de maman (au sens psy... bien sur). D'où, l'instinct grégaire, les angoisses, les besoins de croire et de s'identifier, etc... Les marchés du star-système, des idolâtres et des grands frères ont encore des beaux jours devant eux. Soyons honnêtes, pourquoi chercher du travail, de l'argent suffirait (dixit Coluche).

[Shimegi]

Non, j'identifie ça à de la soumission, à la volonté voir la nécessité d'appartenir à un groupe. Bon je ne suis pas psy non plus :p Mais l'idée de considérer que l'homme désir "retourner dans le ventre de sa mère" exclut de le considérer comme un animal social et "élève" la problématique d'un point de vue instinctif à un point de vue subconscient, mais je ne crois pas que la démarche soit très éloignée de celle qu'un chien, par exemple, peut adopter par rapport à son chef de meute.

Sans vouloir remettre en cause - et j'en suis incapable:p - les doctrines psychologiques issues pour beaucoup du 18ème et 19ème siècle, je considère qu'elles sont essentiellement basées sur un vision de l'humain déconnectée de son environnement, et sont par là biaisées par une approche de l'Homme comme un être "supérieur" et donc nécessairement différent. Or, l'évolution de nos connaissance, par une étude moins préjugée des animaux, amène à reconsidérer fortement cette vision selon moi.

[Téthis]

Le statut d'autoentrepreneur facilite cette démarche mais n'en est pas responsable.

Je ne prétends pas qu'il est responsable de la situation, il n'est qu'un outil qui permet de faire un nivellement par le bas assez radical. Entre un emploi classique avec un imposition lourde partagée entre l'employeur et l'employé et un emploi avec la partie fiscale sur le dos de l'employé, il y a un risque assez fort d'externalisation des emplois par le biais de missions.

Lorsqu'on voit des chômeur prêts à donner un rein ou à offrir une primes de 50 000 €, par le biais de remise sur leur salaire, à leur futur employeur, il ne faudra pas s'attendre à un cercle virtueux. Ce n'est pas la créativité qui va en sortir grandie.

Dans le Figaro, comme quoi, il y a un passage très intéressante à ce sujet :

«C'est surtout un moyen d'attirer l'attention sur soi et de se distinguer dans un marché de l'emploi complètement déprimé, analyse Pierre Boisard*, sociologue du travail et chercheur au CNRS, contacté par lefigaro.fr. Cette initative résulte aussi d'une tendance vieille d'une quinzaine d'années environ qui consiste à faire peser la responsabilité du chômage et de la recherche d'emploi uniquement sur l'individu : pour trouver un emploi, l'individu doit à tout prix se démarquer des autres, et s'il n'en trouve pas, c'est uniquement de sa faute.»

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... e-cdi-.php

[Téthis]

Je dirait plutôt désir de retourner dans le ventre de maman

Je ne sais pas. J'ai rencontré des personnes qui voulaient changer de vie parce que leur situation ne leur plaisait pas, cependant leur volonté pour la changer n'était pas non plus très forte. Il y a comme une sorte de lien très fort qui les unis à leur enfer, un peu comme si c'était leur seule motivation pour continuer.

[Christian77320]

Il y a comme une sorte de lien très fort qui les unis à leur enfer, un peu comme si c'était leur seul motivation pour continuer.

Il y en aurait des choses à dire la dessus. On pourrait traduire lien par ancrage. La motivation sans changement de stratégie a de forte chance d'échouer. Et puis pourquoi vouloir et comment changer si la perception et la représentation de évènements ne changent pas ?

Sans vouloir remettre en cause - et j'en suis incapable:p - les doctrines psychologiques

Tu peux, la psychologie moderne est très jeune et ne fait que re-découvrir des mécanismes connu en Asie depuis un peu plus de deux millénaires.

Or, l'évolution de nos connaissance, par une étude moins préjugée des animaux, amène à reconsidérer fortement cette vision selon moi.

Il n'y que l'homme qui se considère comme supérieur. La réalité est tout autre, nous sommes des animaux... et nous sommes même capable de sentiments comme les animaux.