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[Paco]

Paco le chef de l'état n'est que le représentant des citoyens et si le chef de l'état est "insulté" chaque citoyen peut le prendre à son compte et réagir.
Dans le cas de Mulhouse la personne s'est peut être sentie blesséé qu'on s'adresse ainsi au chef de l'état, c'est SON DROIT, même si moi je n'aurais pas réagi ainsi je comprends sa réaction. C'est aussi de la tolérance que d'accepter une autre façon de se comporter.

Il n'y a rien de glorieux à être représenté par un type qui aurait fait de la prison s'il n'avait pas été élu président. Il faut être vachement tolérant pour vouloir le défendre, oui. Quitte à faire arrêter des artistes de rues, fauchés, qui sont parfois obligés d'aller se caler les amygdales aux restos du coeur quand l'autre, aujourd'hui assis à l'Elysée, claquait on sait combien par jour en gueletons licencieux, véritables insultes à la misère des autres.
Mais bon... à chacun ses points de vue...

[peace]

Paco a écrit:
"Il n'y a rien de glorieux à être représenté par un type qui aurait fait de la prison s'il n'avait pas été élu président"

Ce n'est pas le centre du débat qui était de se positionner face à la réaction de quelqu'un aprés un acte jugé par lui comme "offensant". De plus ce n'est pas l'homme en tant que tel qui est défendu mais la fonction. Donc rien à voir

[Paco]

ce n'est pas l'homme en tant que tel qui est défendu mais la fonction. Donc rien à voir

En es-tu sûr ? Je ne pense pas que c'était la fonction qui était visée.

Si j'avais gueulé "¡Aznar! ¡Tírate al mar!" (Aznar, jette-toi à la mer) - je suis espagnol - après son incompétence face au naufrage du Prestige, sans compter celle de suivre Bush comme un petit chien, générant ainsi les attentats de Madrid après lesquels il a tenté de faire croire que c'était un coup d'ETA, d'offrir -l'ombre de Franco plane toujours sur la Moncloa- des maillots de foot du Real Madrid en guise d'aide humanitaire aux pauvres Iraquiens, me serais-je adressé à sa fonction de président du gouvernement espagnol ou au type seul ?

Je pense que la "fonction" présidentielle est quelque chose qui se trouve à la disposition de celui qui devient président, soit son représentant. Mais la fonction et l'homme sont deux chose séparées : la fonction ne commet pas de conneries, seuls en commettent ceux qui la prennent. Non ?

[peace]

En es-tu sûr ? Je ne pense pas que c'était la fonction qui était visée.

Si j'avais gueulé "¡Aznar! ¡Tírate al mar!" (Aznar, jette-toi à la mer) - je suis espagnol - après son incompétence face au naufrage du Prestige, sans compter celle de suivre Bush comme un petit chien, générant ainsi les attentats de Madrid après lesquels il a tenté de faire croire que c'était un coup d'ETA, d'offrir -l'ombre de Franco plane toujours sur la Moncloa- des maillots de foot du Real Madrid en guise d'aide humanitaire aux pauvres Iraquiens, me serais-je adressé à sa fonction de président du gouvernement espagnol ou au type seul ?

Je pense que la "fonction" présidentielle est quelque chose qui se trouve à la disposition de celui qui devient président, soit son représentant. Mais la fonction et l'homme sont deux chose séparées : la fonction ne commet pas de conneries, seuls en commettent ceux qui la prennent. Non ?
[/quote]

Ton jugement sur M. AZNAR, je ne me permettrais pas d'apporter de commentaire n'étant pas Espagnol moi-même.
Quant à la séparation fonction et homme je ne suis pas d'accord tant que l'homme est en place il est le président de la république donc le réprésentant de la nation et si ce représentant de la nation est attaqué c'est la nation elle même qui atteinte. Pure sémentique j'en conviens.

[Paco]

Quant à la séparation fonction et homme je ne suis pas d'accord tant que l'homme est en place il est le président de la république donc le réprésentant de la nation et si ce représentant de la nation est attaqué c'est la nation elle même qui atteinte. Pure sémentique j'en conviens.

Pourtant, si j'attaque Aznar, ce n'est pas à l'Espagne que j'en veux ; j'aurais plutôt tendance à la plaindre. Ce qui est fréquent, c'est que la plupart de ceux qui insultent leur président le font justement parce qu'ils aiment leur pays. Il est donc aberrant de punir quelqu'un pour des raisons de sémantique (je plaisante, mais... tout de même...!)

[peace]

la plupart de ceux qui insultent leur président le font justement parce qu'ils aiment leur pays.

C'est la notion d'insulte qui me gênent, on peut ne pas être de l'avis de quelqu'un sans pour autant l'insulter quelque soit sa fonction.

[Paco]

C'est la notion d'insulte qui me gênent, on peut ne pas être de l'avis de quelqu'un sans pour autant l'insulter quelque soit sa fonction.

Ce qui nous ramène au début de notre débat, où nos deux compères se font arrêter à cause de la sémantique laquelle rend Chirac indissociable à la nation française et où nous ne parvenons pas à nous mettre d'accord.

[peace]

Paco a écrit: "Ce qui nous ramène au début de notre débat,"

On ne va donc pas se mordre la queue comme les serpents car ça fait mal et il faut être très souple.