En dehors de toutes considérations politiques sur les agriculteurs, si vous ne l'avez pas vu, regardez le documentaire Solutions locales pour désordre global :
http://www.solutionslocales-lefilm.com/Comme les semences de certains semenciers sont hybrides, les agriculteurs ne peuvent plus faire ce qu'ils font depuis des millénaires : reproduire leurs semences.
Donc, les populations sont soumises à un type de semence, ne peuvent plus s'en séparer (car il y a progressivement disparition des variétés classiques), et sont tributaires du coût fixé par les multinationales. De plus, en cas de problème (maladie, ravageur par exemple) sur les variétés vendues, comme il n'y a plus de diversité, d'autres variétés résistantes, le risque est grand.
Ceci était décrit dans un reportage sur France Culture ou France Inter, il y a quelques mois (je recherche... et je ne retrouve pas).
Des infos là-dessus sur :
http://www.franceinter.fr/emission-le-b ... l-assiettehttp://www.sciencesetnature.org/dossier ... s_1205.phphttp://www.confederationpaysanne.fr/sen ... u_1836.phphttp://www.liberation.fr/terre/01012374 ... p-legalisehttp://lesmoutonsenrages.fr/2011/11/30/ ... mais-vrai/etc.
Dans un domaine un peu différent des semences, je crois qu'il est interdit de donner, échanger, (et vendre bien sûr), des variétés non répertoriées au catalogue officiel des plantes, fruitiers, légumes.
Et comme pour inscrire une plante au catalogue officiel, c'est apparemment payant... exit les variétés anciennes de pommes, poire, ...
Ca fait penser à des stratégies commerciales sur certains logiciels ? non ?