Des associations appellent à la solidarité avec les utilisateurs de P2P
Trois associations de consommateurs et deux sociétés de gestion des droits des artistes ont appelé lundi à être "solidaires" avec les internautes poursuivis pour avoir échangé des fichiers musicaux, estimant que "ces actions brutales et disproportionnées ne sont pas acceptables".
(source Yahoo!)
Le communiqué de presse (pris sur le site de l'Adami)
Trois associations de consommateurs et deux sociétés de gestion des droits des artistes ont appelé lundi à être "solidaires" avec les internautes poursuivis pour avoir échangé des fichiers musicaux, estimant que "ces actions brutales et disproportionnées ne sont pas acceptables".
(source Yahoo!)
Le communiqué de presse (pris sur le site de l'Adami)
Eté 2004, région parisienne, 6 heures du matin, la police judiciaire se présente au domicile de Monsieur B.[1], qui habite avec sa compagne, et saisit son matériel informatique.
Monsieur B. reçoit ensuite une convocation pour le tribunal. Il est menacé de 3 ans de prison et de 300 000 euros d’amende.
Monsieur B. possède un ordinateur, des logiciels permettant de composer de la musique, une chaîne hi-fi, un accès à Internet à haut débit et une discothèque de plus de 400 CD originaux..
Au cours des années 2003 et 2004, Monsieur B. a téléchargé plusieurs centaines de titres musicaux, via un site d’échange peer-to-peer sur Internet.
Il explique que :
- Internet est un instrument d’échange ;
- certains des titres qu’il a téléchargés sont introuvables dans le commerce ;
- il est prêt à payer une rémunération pour pouvoir continuer à échanger librement de la musique sur Internet.
La SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques) est à l’origine de cette expédition punitive d’un autre âge. Au nom des majors de l’industrie du disque elle a décidé de punir pour l’exemple, quelques centaines de consommateurs, ceux-là même qui achètent leurs disques.
Ces actions brutales et disproportionnées ne sont pas acceptables. Elles ne s’accompagnent d’aucune proposition qui permettrait, en contrepartie du paiement d’une rémunération aux artistes interprètes, aux auteurs, mais aussi aux producteurs, d’inscrire les échanges de fichiers musicaux sur Internet entre consommateurs dans un cadre légal, offrant à ces derniers la possibilité de bénéficier du progrès technique.
Nous demandons aux consommateurs de nous tenir informé si, comme Monsieur B., ils font l’objet de poursuites pour avoir échangé des fichiers musicaux sur Internet, en dehors de toute activité commerciale. Ces témoignages nous permettront d’intervenir dans un débat déterminant pour l’avenir de la circulation de la musique et le respect de la diversité culturelle.
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aKa
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