Bonjour à tous !
C'est la première fois que je poste un message sur le forum de Framasoft, je suis un peu ému.
En effet, ne vous inquiétez pas au sujet des brevets logiciels.
Personne ne peut empêcher la pluie de tomber ou les vagues de s'écraser sur les grèves.
Le mouvement qui porte les logiciels libres, correspond à une évolution profonde du mode de pensée dominant de nos sociétés.
Aujourd'hui, l'informatique a pris une telle place dans la société ( et étant amené à en prendre une plus grande encore ) que le l'utilité d'un logiciel est comparable à celle d'une société commerciale, d'un organisme public ou d'une administration.
Nous en sommes au stade où l'utilisateur moyen s'intéresse au logiciel libre, principalement parcequ'il est gratuit.
Bientôt, j'en suis persuadé il comprendra que c'est parcequ'il est libre, qu'un logiciel peut rester gratuit : simplement parcequ'il bénéficie bénévolement de la mise en commun des nombreuses volontés nécessaire à sa survie, à sa maintenance et à son évolution.
A quoi comparer le logiciel libre, par rapport au logiciel propriétaire ?
Peut-être à une association Loi 1901 par rapport à une société commerciale.
Qui songerait aujourd'hui à interdire les associations à but non lucratif, quand chacun peut constater les immenses services qu'elles rendent à l'ensemble des citoyens ?
Ceux qui essayeraient se retrouveraient fatalement confrontés à une masse impressionnante de plusieurs dizaines de millions de personnes qui travaillent au sein des associations, qui sont membres d'un club quelconque où qui ont un jour ou l'autre bénéficié des services de celles-ci.
Dès lors quand l'utilisateur aura compris que le logiciel libre est d'utilité publique, on peut penser que les dirigeants politiques le comprendront aussi ( ne serait-ce que par pur calcul électoraliste )
D'ici là rien ne sert de paniquer, même si c'est en marge d'une certaine l€galit€, je reste persuadé que le logiciel libre survivra jusqu'à cette prise de conscience.
L'optimisme est donc de rigueur : Ne vous inquiétez pas.
P. S. : Pour ceux que cette vision optimiste laisserait sceptique, voici quelques arguments originaux pour enrichir la discussion.
1 ) Personne ne tue les poules aux oeufs d'or dans le milieu informatico-capitaliste !
Qu'ils l'avouent ou qu'ils le nient, les éditeurs de logiciels propriétaires savent ce qu'ils doivent aux logiciels libres, et s'en inspirent largement pour l'amélioration de leurs produits.
Leur but est d'éliminer la sévère concurrence que représente des produits majeurs comme OpenOffice, mais pas d'éradiquer toute forme de logiciel libre de la surface du globe.
2 ) Aucun brevet ne peut s'opposer à l'intelligence et la créativité. Il y aura toujours des développeurs assez habiles pour réécrire intégralement un logiciel sans utiliser une seule ligne de code brevetée.
3 ) Si puissante que soient les majors de l'industrie logicielle, ces sociétés n'ont pas les moyens de tout faire breveter, ni de supporter tous les longs et douloureux procès auxquels elles devront faire face quand certains empêcheurs de truander l'utilisateur en rond auront décidé de leur mener la vie dure.
enfin pour conclure comme on dit ici ( en Martinique ) :
Ki yo voté'y, ki yo pa voté'y, nou menm pa ka flipé, pas an tout' mannyè, a tè isi-a la sé a tèt nou nou ka fè, ek yo a vini anpéché nou fè sa nou lé pou yo wè bèl bagay !
( Qu'ils la votent ( la loi sur les brevet logiciels ) ou qu'ils ne la votent pas, nous n'avons aucune crainte, parceque de toute manière, ici nous n'en faisons qu'à notre tête, et ils peuvent toujours venir nous empêcher de faire ce que nous voulons pour voir ce qui les attend ! )
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