mpop a écrit:Je propose de changer le titre ainsi : "Un enseignant d'une université..."
Je passe : je ne sais pas ce que sous-entend exactement la fonction dont il parle. Dans pareil cas, je préfère généralement coller au mot : lecteur ou conférencier. Il n'a pas utilisé "teacher", terme vague et générique, je ne vois pas pourquoi je l'utiliserais dans ma traduction.
car quite à être approximatif, autant en dire un peu moins qu'en dire trop. Au passage, calvaire est un terme plus religieusement connoté encore que supplice (cf la Passion).
Nous sommes d'accord, les deux mots ont une connotation religieuse ; cela dit, je pense que dans le langage courant on parle plus volontiers d'un calvaire (Quel calvaire !, on est déjà certes dans l'exagération) que d'un supplice, qui appartient pour moi à un registre plus soutenu et donc de fait un peu plus réservé à sa sphère d'origine.
Quant à l'approximation, je ne pense pas qu'il faille en dire nécessairement moins. Il a choisi "ordeal" plutôt que "misadventure" ou encore "misfortune". Il nous faut aussi essayer de rendre le mieux possible le choix des mots. De plus, au vu de sa remarque (la censure dans un pays membre de l'UE lui semble à peine concevable), je pense qu'il souhaite vraiment donner l'idée du parcours du combattant plutôt que celle d'une simple mésaventure. Si c'est une mésaventure, inutile d'en faire tout un fromage, non ?
Si on reprend tout ce qui est arrivé : perte d'emploi, pressions et menaces, risque de pertes d'emploi pour plusieurs personnes, ça me semble dépasser le stade de la mésaventure...
Quant au pluriel, selon moi il s'impose. "Use" ne désigne pas une utilisation particulière et restreinte,
Si : il s'agit de l'utilisation légale qui peut en être faite. M'enfin bon...
C'est sans doute un peu trop interprété de ma part... mais je préfère ne pas alourdir la traduction en corrigeant (par quoi ? "je devais", "j'étais censé".. ?).
« Je devais », tout simplement, qui peut prendre aussi bien le sens d'une obligation que de quelque chose qu'il avait prévu de faire.
Venue = "a place where people meet for an organized event". Il s'agit donc bien du lieu, tandis que le terme "conférence" en français me semble plus directement en rapport avec la date (ou l'heure). Ici c'est le lieu qui est en jeu.
Tu n'as pas lu ma remarque : je suis d'accord que "venue" signifie lieu. Je dis juste que, si l'on peut
croire avec la deuxième phrase (I scheduled a second
one) que ONE reprend "venue", on ne peut ignorer avec sa troisième phrase (And a third
time.) que ce qu'il a en tête n'est pas un
lieu mais bien
moment.
C'est pourquoi je dis exactement l'inverse : ici ce n'est pas le lieu qui est en jeu, mais bien un moment.
C'est d'ailleurs pour cette raison que j'avais zappé le véritable sens de "venue" en tant que lieu. On pourra me dire que j'interprète et que je pose comme une évidence que Jorge est victime ici d'un faux-ami. J'assume pleinement, c'est bien ce que je pense

Il est plus facile de se tromper, pour un Espagnol, sur "venue" que sur "time".
J'ai choisi de reprendre "puis un deuxième appel" pour repartir sur la structure "j'ai reçu un coup de fil [de machin qui ....] ; puis un deuxième appel".
Heu, ma traduction comporte déjà « puis un deuxième appel »

Et c'est l'autre partie, « de ce même responsable » que je trouvais lourde et inutile.
Sauf que là c'est nécessaire, vu que "coup de téléphone direct de la part de ceux qui ne partageaient pas mes idées" est faux : ça laisse entendre qu'il y avait des personnes dans l'université qui le désapprouvaient en silence... or il s'est fait virer suite à des pressions externes, pas à cause de désaccords internes à l'université. Dans le texte anglais, il n'y a pas de "ceux qui". De même, si je dis "de la part des personnes qui désapprouvaient", on retrouve ce problème. Alors tant pis pour la lourdeur relative du participe présent, si ça permet de retranscrire le sens.
« de la part de ceux qui désapprouvaient mes idées » et « de la part de ceux désapprouvant mes idées » sont pour moi équivalents au niveau du sens. Les deux laissent entendre qu'il pouvait/pourrait y avoir des gens qui le désapprouvaient/désapprouvent/désapprouveraient en silence, et pour moi ce n'est pas gênant puisque comme tu le dis très bien, ce n'est pas pour ça qu'il se fait virer mais suite à des pressions extérieures, et c'est précisément ce pourquoi il le dit.
D'ailleurs, il y aurait d'autre formulations possibles s'il avait vraiment voulu insister sur cet aspect, ce que ne me semble pas être le cas. Could, would, might have objected par exemple, auraient pu lui permettre d'insister sur le fait que d'éventuelles désapprobations ne se sont jamais fait jour, et il ne les utilise pas.
"Bien amicalement, et d'avance, merci beaucoup." ==> discours direct moins "étrange"
Ok.