Révision de la RC2 :
Un professeur d'une université espagnole censuré pour avoir défendu les réseaux P2P
Désolé, on ne peut pas laisser l'ambiguïté sur « professeur » dans le titre, c'est aussi un statut particulier, qui est évoqué dans l'article de surcroît.
À la demande de nombreux media étrangers qui souhaiteraient écrire sur cette affaire, et disposer d'un lien en anglais, voici un résumé de ma mésaventure.
Ordeal est généralement traduit littéralement par « supplice ». Mésaventure est une grosse sous-traduction. J'ai préféré calvaire qui est plus courant selon moi, et mieux adapté que supplice que je réserverais à un contexte religieux.
Moins grave, je vois que tu reviens sur « couvrir ». Je ne fais pas partie des puristes qui refusent à tout prix les « anglicismes » : ce verbe existe et il est pertinent dans le contexte journalistique. Mais je comprends l'objection.
Ce qui suit est un résumé de ce qui m'est arrivé lorsque j'ai essayé de défendre les usages légaux des réseaux P2P en Espagne.
Ce qu'il m'est arrivé. Je persiste. Il m'est arrivé quelque chose. Aucun rapport avec un pronom relatif.
Le français ayant déjà tendance à être « plus long » que l'anglais, j'évite généralement les « ce qui suit » quand on peut coller au texte et dire « voici » sans que cela choque.
Je ne comprends pas le passage au pluriel : l'utilisation. Je fais plutôt partie des puristes qui tiennent à observer la différence entre l'usage et l'utilisation

Il y a deux semaines, il était prévu que je donne une conférence (sur invitation du syndicat étudiant ETSIA et d'un groupe d'utilisateurs de Linux, à l'occasion de la « Semaine de la culture ») dans l'un des bâtiments de l'université.
Bien vu.
J'avais prévu d'analyser,
Mouais. Il avait prévu parce que quelque part, cette analyse s'imposait à lui (be to do something = have to do something), elle lui semble nécessaire pour comprendre et faire comprendre les enjeux.
membres de la société de perception des droits d'auteur SGAE avaient déclaré sans sourciller à la télévision et dans les journaux que «les réseaux P2P sont illégaux» (sic).
Sans sourciller est bien vu.
2/ ce terme commence à avoir une réalité avec la mise en application de la réferme LMD dans l'éducation supérieure française]
Pas d'objection. C'est aussi pour des raisons « politiques » que j'avais tenu, consciemment, à garder Maîtrise

a essayé d'empêcher la conférence en nous refusant l'accès au local préalablement retenu.
Bof. Pour moi, refuser l'accès, ça se situe devant la porte, ou presque. L'expression brouille la représentation qu'on s'en fait à la lecture.
J'ai donc demandé une deuxième salle, qui a été refusée également.
Pour toi, c'est le local qui a été demandé. Pour moi, c'est la conférence : il n'a pas demandé une troisième salle, mais une troisième fois. Mais bon, il y a nombre d'erreurs dans ce texte, effectivement, qui rendent la traduction délicate, puisque l'expression elle-même n'est pas très rigoureuse. C'est pourquoi j'essaie de ne pas trop interprêter...
; puis un deuxième appel de ce même responsable pour me dire :
Très lourd, et inutile avec un point virgule, qui est de mon fait et qui a été choisi précisément pour éviter une formulation à ralonge dans une nouvelle phrase.
« C'est ton choix, c'est toi qui en porte la responsabilité »
Bien vu. Sans NdT, inutile.
C'est donc ce que j'ai fait.
Mal vu : très fade. Autant l'anglais peut se permettre d'être laconique (utilisation fort à propos d'une formule avec le seul auxiliaire) pour créer un effet extraordinaire, autant le français aura besoin, pour créer un effet comparable, d'une répétition.
mais j'y avais enseigné plusieurs matières pendant plus de cinq ans !
Rien dans le texte d'origine (qui contient ici une faute de grammaire) pour soutenir « avais enseigné », ni pour soutenir mon « ai enseigné ».
J'ai choisi un passé composé parce que pour moi, l'important ici n'est pas d'insister sur le fait qu'il y a enseigné
et que ce n'est plus le cas (suggéré par ta formule), mais bien de dire qu'il
y a enseigné quand-même , même s'il n'avait pas le titre de Professeur.
Le plus important n'est pas que j'aie perdu
Pas de subjonctif ici, mode de l'irréel, puisque son emploi est bel et bien perdu.
Idem plus loin : « que je n'ai jamais enfreint », que tu n'as d'ailleurs pas corrigé.
de la part de personnes désapprouvant mes idées ou ma manière de faire.
Je trouve un participe présent beaucoup plus lourd et maladroit qu'une proposition relative...
Quand donc allons-nous réagir ?
Bien vu.
inefficace, par des menaces, des pressions et la loi du silence.
Bien vu.
Bien amicalement, et d'avance je vous remercie d'avance.
Trop d'avance
J'avais pensé à conjuguer le verbe remercier, mais il me fallait abandonner le «beaucoup». J'ai pensé finalement que le style était suffisamment courant voire familier pour que je m'autorise « je vous dis merci beaucoup ». À voir.