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Questions, suggestions, critiques, rapport de bugs... autour des forums, du blog, de l'annuaire et du framadvd

Sam 21 Mai, 2005 19:24

OK merci.

Le titre me dérange un peu puisqu'en Espagne (comme en Italie du reste), il y a à l'Université la notion de "lecteur" et celle de "professeur" qui est distincte.
(en France, je me souviens plus trop des nuances pour tout vous dire, mais je crois que c'est un peu différent)
aKa

Messages : 7721
Géo : Roma

Sam 21 Mai, 2005 19:47

aKa a écrit:Le titre me dérange un peu puisqu'en Espagne (comme en Italie du reste), il y a à l'Université la notion de "lecteur" et celle de "professeur" qui est distincte.
(en France, je me souviens plus trop des nuances pour tout vous dire, mais je crois que c'est un peu différent)

Vacataire ?
ATER (Attaché Temporaire d'Ensaignement et de Recherche) ?
Maïtre de de Conférences ?

Il faudrait savoir ce que signifie exactement "Lecteur" en Espagne.
birin

Messages : 600
Géo : Gironde

Sam 21 Mai, 2005 19:50

euh ya un chti soucis dans la rc2 de mpop
Bien amicalement, et d'avance je vous remercie d'avance.
Merci de faire une recherche avant de poster : sur le site et Image sur le forum
Lisez aussi la charte et la méthode à suivre pour poster.
JoKoT3

Messages : 1350
Géo : Paris

Sam 21 Mai, 2005 20:49

Révision de la RC2 :

Un professeur d'une université espagnole censuré pour avoir défendu les réseaux P2P


Désolé, on ne peut pas laisser l'ambiguïté sur « professeur » dans le titre, c'est aussi un statut particulier, qui est évoqué dans l'article de surcroît.

À la demande de nombreux media étrangers qui souhaiteraient écrire sur cette affaire, et disposer d'un lien en anglais, voici un résumé de ma mésaventure.


Ordeal est généralement traduit littéralement par « supplice ». Mésaventure est une grosse sous-traduction. J'ai préféré calvaire qui est plus courant selon moi, et mieux adapté que supplice que je réserverais à un contexte religieux.

Moins grave, je vois que tu reviens sur « couvrir ». Je ne fais pas partie des puristes qui refusent à tout prix les « anglicismes » : ce verbe existe et il est pertinent dans le contexte journalistique. Mais je comprends l'objection.

Ce qui suit est un résumé de ce qui m'est arrivé lorsque j'ai essayé de défendre les usages légaux des réseaux P2P en Espagne.


Ce qu'il m'est arrivé. Je persiste. Il m'est arrivé quelque chose. Aucun rapport avec un pronom relatif.

Le français ayant déjà tendance à être « plus long » que l'anglais, j'évite généralement les « ce qui suit » quand on peut coller au texte et dire « voici » sans que cela choque.

Je ne comprends pas le passage au pluriel : l'utilisation. Je fais plutôt partie des puristes qui tiennent à observer la différence entre l'usage et l'utilisation ;-)

Il y a deux semaines, il était prévu que je donne une conférence (sur invitation du syndicat étudiant ETSIA et d'un groupe d'utilisateurs de Linux, à l'occasion de la « Semaine de la culture ») dans l'un des bâtiments de l'université.


Bien vu.

J'avais prévu d'analyser,


Mouais. Il avait prévu parce que quelque part, cette analyse s'imposait à lui (be to do something = have to do something), elle lui semble nécessaire pour comprendre et faire comprendre les enjeux.

membres de la société de perception des droits d'auteur SGAE avaient déclaré sans sourciller à la télévision et dans les journaux que «les réseaux P2P sont illégaux» (sic).


Sans sourciller est bien vu.

2/ ce terme commence à avoir une réalité avec la mise en application de la réferme LMD dans l'éducation supérieure française]


Pas d'objection. C'est aussi pour des raisons « politiques » que j'avais tenu, consciemment, à garder Maîtrise ;-)

a essayé d'empêcher la conférence en nous refusant l'accès au local préalablement retenu.


Bof. Pour moi, refuser l'accès, ça se situe devant la porte, ou presque. L'expression brouille la représentation qu'on s'en fait à la lecture.

J'ai donc demandé une deuxième salle, qui a été refusée également.


Pour toi, c'est le local qui a été demandé. Pour moi, c'est la conférence : il n'a pas demandé une troisième salle, mais une troisième fois. Mais bon, il y a nombre d'erreurs dans ce texte, effectivement, qui rendent la traduction délicate, puisque l'expression elle-même n'est pas très rigoureuse. C'est pourquoi j'essaie de ne pas trop interprêter...

; puis un deuxième appel de ce même responsable pour me dire :


Très lourd, et inutile avec un point virgule, qui est de mon fait et qui a été choisi précisément pour éviter une formulation à ralonge dans une nouvelle phrase.

« C'est ton choix, c'est toi qui en porte la responsabilité »


Bien vu. Sans NdT, inutile.

C'est donc ce que j'ai fait.


Mal vu : très fade. Autant l'anglais peut se permettre d'être laconique (utilisation fort à propos d'une formule avec le seul auxiliaire) pour créer un effet extraordinaire, autant le français aura besoin, pour créer un effet comparable, d'une répétition.

mais j'y avais enseigné plusieurs matières pendant plus de cinq ans !


Rien dans le texte d'origine (qui contient ici une faute de grammaire) pour soutenir « avais enseigné », ni pour soutenir mon « ai enseigné ».

J'ai choisi un passé composé parce que pour moi, l'important ici n'est pas d'insister sur le fait qu'il y a enseigné et que ce n'est plus le cas (suggéré par ta formule), mais bien de dire qu'il y a enseigné quand-même , même s'il n'avait pas le titre de Professeur.

Le plus important n'est pas que j'aie perdu


Pas de subjonctif ici, mode de l'irréel, puisque son emploi est bel et bien perdu.
Idem plus loin : « que je n'ai jamais enfreint », que tu n'as d'ailleurs pas corrigé.

de la part de personnes désapprouvant mes idées ou ma manière de faire.


Je trouve un participe présent beaucoup plus lourd et maladroit qu'une proposition relative...

Quand donc allons-nous réagir ?


Bien vu.

inefficace, par des menaces, des pressions et la loi du silence.


Bien vu.

Bien amicalement, et d'avance je vous remercie d'avance.


Trop d'avance ;-)
J'avais pensé à conjuguer le verbe remercier, mais il me fallait abandonner le «beaucoup». J'ai pensé finalement que le style était suffisamment courant voire familier pour que je m'autorise « je vous dis merci beaucoup ». À voir.
Sebastien

Messages : 730
Géo : Sainte-Marie (974)

Sam 21 Mai, 2005 21:48

Question en passant : est-ce que l'on garde l'emphase (le gras) et les majuscules du texte original ?
A priori je dirais oui, non ?
aKa

Messages : 7721
Géo : Roma

Sam 21 Mai, 2005 21:49

Sinon frenchy, la photo, tu l'as glânée où exactement ?
Y a une licence dessus ?


Ooops ... Frenchy on line, je sors juste du blackout radio.

L'image est prise ici:
http://ayk.textamerica.com/?r=2483560

la licence ne semble pas mentionnée à première vue.

Je me renseigne, si c'est du copyright et qu'ils nous donne l'autorisation c'est bon aussi ?

Dans l'article (lien ci-dessus) la présentation de notre bonhomme est aussi intéressante:

CURRICULUM VITAE:
Jorge is Public Project Lead for Creative Commons in Spain, and CEO of Onezero Software and Presval Communications.

Prior to founding Onezero Software, Jorge was a technology advisor to several large multinational corporations and governments in several countries.

Jorge graduated with honours in Computer Science from the University of Oxford (UK), ASc. Magna Cum Laude in Business Management from Kellogg C. College (Wall Street Journal academic achievement award), plus several postgraduate degrees and courses (among others: Computer Systems Modelling, Polytechnic University of Barcelona; Financial Markets, Complutense University of Madrid; Computer Security and eCommerce, Polytechnic University of Valencia; eCommerce and Internet Law, Harvard University).
frenchy

Messages : 529

Sam 21 Mai, 2005 22:25

Question en passant : est-ce que l'on garde l'emphase (le gras) et les majuscules du texte original ?


cela me parait une bonne idée aussi de les garder.
Pour le reste je pense qu'il faut pas trop qu'on se formalise. Le texte est (à mon avis volontairement) assez flou (ça laisse de la marge dans les interprétations, donc autant garder son flou).

Pour l'image j'ai fais une demande à l'auteur de l'article qui l'a contenait. Je vous tiens au courant.
frenchy

Messages : 529

Sam 21 Mai, 2005 22:33

OK merci frenchy.

Est-ce que tu pourrais rédiger le petit bandeau de présentation de l'article (ce qui apparait encadré en bleu en haut de page des articles de la Tribune Libre) ?
aKa

Messages : 7721
Géo : Roma

Sam 21 Mai, 2005 23:23

Désolé, on ne peut pas laisser l'ambiguïté sur « professeur » dans le titre, c'est aussi un statut particulier, qui est évoqué dans l'article de surcroît.


J'avais utilisé professeur au sens commun de "celui qui donne un cours"... mais c'est vrai que ça peut créer une ambiguité. Le terme technique en français pour lecturer (en GB: reader) est "chargé de cours" ou "chargé d'enseignement". Je propose de changer le titre ainsi : "Un enseignant d'une université..."

À la demande de nombreux media étrangers qui souhaiteraient écrire sur cette affaire, et disposer d'un lien en anglais, voici un résumé de ma mésaventure.

Moins grave, je vois que tu reviens sur « couvrir ». Je ne fais pas partie des puristes qui refusent à tout prix les « anglicismes » : ce verbe existe et il est pertinent dans le contexte journalistique. Mais je comprends l'objection.


J'ai trop l'habitude de "cover" en anglais pour ne pas me méfier de "couvrir" en français lorsqu'il est utilisé avec le même sens (journalistique). mais vu que mon dictionnaire atteste ce sens journalistique, allons-y.

Ordeal est généralement traduit littéralement par « supplice ». Mésaventure est une grosse sous-traduction. J'ai préféré calvaire qui est plus courant selon moi, et mieux adapté que supplice que je réserverais à un contexte religieux.


Mon dictionnaire me donne juste "a difficult or unpleasant situation"... il me semble aussi que "mésaventure" est une sous-traduction, mais en même temps je suis presque sûr que "calvaire" est une sur-traduction. D'ailleurs en anglais pour dire "calvaire" on dira plutôt "terrible ordeal". J'aurais donc tendance à garder mésaventure, car quite à être approximatif, autant en dire un peu moins qu'en dire trop. Au passage, calvaire est un terme plus religieusement connoté encore que supplice (cf la Passion).
On peut contourner la difficulté... en supprimant tout simplement cette mention (la phrase entière) qui ne fait sens selon moi que dans le contexte de la page d'origine... d'autant plus que si on la laisse ça sera redondant avec la phrase d'introduction qui suit.

Je ne comprends pas le passage au pluriel : l'utilisation. Je fais plutôt partie des puristes qui tiennent à observer la différence entre l'usage et l'utilisation


Usage avec le sens de "fonction, destination de quelque chose, emploi que l'on peut en faire" me semble adapté (on peut dire d'une chose qu'elle a plusieurs usages). Utilisation a un sens restreint, qui conviendrait ici, mais qui restreindrait le sens du terme "use", qui est très général. Quant au pluriel, selon moi il s'impose. "Use" ne désigne pas une utilisation particulière et restreinte, tandis qu'utilisation au singulier pourrait être interprété de cette manière. Je maintiens donc ma traduction.

J'avais prévu d'analyser,

Mouais. Il avait prévu parce que quelque part, cette analyse s'imposait à lui (be to do something = have to do something), elle lui semble nécessaire pour comprendre et faire comprendre les enjeux.


C'est sans doute un peu trop interprété de ma part... mais je préfère ne pas alourdir la traduction en corrigeant (par quoi ? "je devais", "j'étais censé".. ?). Au passage, be to do something et have to do something ne sont pas équivalent. Have to indique une obligation venant d'autrui, tandis que pour Be to do something, ça implique une certaine intériorisation de l'obligation (d'ailleurs c'est plus quelque chose de programmé que quelque chose d'imposé).

Pour toi, c'est le local qui a été demandé. Pour moi, c'est la conférence : il n'a pas demandé une troisième salle, mais une troisième fois.

Venue = "a place where people meet for an organized event". Il s'agit donc bien du lieu, tandis que le terme "conférence" en français me semble plus directement en rapport avec la date (ou l'heure). Ici c'est le lieu qui est en jeu.

; puis un deuxième appel de ce même responsable pour me dire :


Très lourd, et inutile avec un point virgule, qui est de mon fait et qui a été choisi précisément pour éviter une formulation à ralonge dans une nouvelle phrase.


Je suis désolé mais j'ai essayé de rafistoler ta traduction qui dans ce passage était bancale.. à cause du déséquilibre de la syntaxe dans la version française qui en résultait (le deuxième appel venait s'inscrire dans la relative venant qualifier l'agent du premier coup de fil... confusions en perspective). Mieux vaut parfois découper un peu pour faire ressortir la structure. D'autant plus que dans un tel texte la lisibilité tient avant tout à la structure logique, et pas à l'enchaînement sans le moindre accroc des mots. J'ai choisi de reprendre "puis un deuxième appel" pour repartir sur la structure "j'ai reçu un coup de fil [de machin qui ....] ; puis un deuxième appel".

mais j'y avais enseigné plusieurs matières pendant plus de cinq ans !

J'ai choisi un passé composé parce que pour moi, l'important ici n'est pas d'insister sur le fait qu'il y a enseigné et que ce n'est plus le cas (suggéré par ta formule), mais bien de dire qu'il y a enseigné quand-même , même s'il n'avait pas le titre de Professeur.


C'est vrai que l'usage des temps est bancal dans ce passage, faut plus ou moins se raccrocher aux branches. Mais effectivement la notion de "enseigné quand même" me semble importante >> retour au passé composé.

Le plus important n'est pas que j'aie perdu

Pas de subjonctif ici, mode de l'irréel, puisque son emploi est bel et bien perdu.


Hum un vieux réflexe... De même j'aurais tendance à dire "Le plus important n'est pas qu'il ait..." plutôt que "le plus important n'est pas qu'il a..." mais quoiqu'il en soit je reviens à l'indicatif. C'est vrai qu'on n'est pas dans le cas d'un doute exprimé sur la perte de cet emploi (genre "Il faudrait que j'aie fait ceci... or ce n'est pas le cas").

de la part de personnes désapprouvant mes idées ou ma manière de faire.

Je trouve un participe présent beaucoup plus lourd et maladroit qu'une proposition relative...

Sauf que là c'est nécessaire, vu que "coup de téléphone direct de la part de ceux qui ne partageaient pas mes idées" est faux : ça laisse entendre qu'il y avait des personnes dans l'université qui le désapprouvaient en silence... or il s'est fait virer suite à des pressions externes, pas à cause de désaccords internes à l'université. Dans le texte anglais, il n'y a pas de "ceux qui". De même, si je dis "de la part des personnes qui désapprouvaient", on retrouve ce problème. Alors tant pis pour la lourdeur relative du participe présent, si ça permet de retranscrire le sens.

Bien amicalement, et d'avance je vous remercie d'avance.

Un avance supprimé (simple oubli)
Le "beaucoup" saute, mais n'est pas non plus indispensable ("***spam*** very much" est très lexicalisé, donc un peu affaibli du point de vue du sens...). On peut vouloir rétablir le "beaucoup"... je reviens du coup à la proposition de je ne sais plus qui, qui donne :
"Bien amicalement, et d'avance, merci beaucoup." ==> discours direct moins "étrange" qu'un discours indirect à la "je vous dis merci", et mois "désincarné" que la tournure "je vous remercie".
mpop

Messages : 777
Géo : Lyon

Sam 21 Mai, 2005 23:27

Un enseignant d'une université espagnole censuré pour avoir défendu les réseaux P2P

Version anglaise publiée le 20 mai 2005

---

Voici un compte-rendu de ce qu'il m'est arrivé lorsque j'ai essayé de défendre les usages légaux des réseaux peer-to-peer (P2P) en Espagne.

Depuis plus de cinq ans maintenant je donne un cours sur, entre autres, la « propriété intellecuelle » (bien que je n'aime pas ce terme), au sein d'un parcours de Master à l'Université Polytechnique de Valence (UPV). Il y a deux semaines, il était prévu que je donne une conférence (sur invitation du syndicat étudiant ETSIA et d'un groupe d'utilisateurs de Linux, à l'occasion de la « Semaine de la culture ») dans l'un des bâtiments de l'université. J'avais prévu d'analyser, au cours de cette conférence, les usages légaux et les avantages des réseaux P2P, y compris dans le cadre d'œuvres protégées par le droit d'auteur (usages en accord avec la loi espagnole sur la propriété intellectuelle, l'exception de copie privée, ainsi que de nombreux travaux de recherche, livres et décisions de justice). J'avais même l'intention d'utiliser le réseau afin de « prouver » que ces usages sont légaux, puisque des membres de la société de perception des droits d'auteur SGAE avaient déclaré sans sourciller à la télévision et dans les journaux que « les réseaux P2P sont illégaux » (sic). Dans cette optique j'avais même contacté la SGAE, la police nationale et le procureur général pour les informer de ma conférence.

La veille de la conférence, le Doyen de l'université (sous la pression de l'association de l'industrie espagnole du disque « Promusicae », comme je l'ai découvert plus tard, et comme il l'a reconnu lui-même dans le quotidien national El País, et même sous la pression de l'association américaine de l'industrie cinématographie MPAA, comme l'indique un autre journal) a essayé d'empêcher la conférence en nous refusant l'accès au local préalablement retenu. J'ai donc demandé une deuxième salle, qui a été refusée également. Même chose pour la troisième. J'ai finalement donné ma conférence dans la caféteria de l'université, pendant cinq heures, devant 150 personnes.

Un peu plus tard le jour-même (le 4 mai, je ne l'oublierai jamais), j'ai reçu un coup de fil du responsable des programmes de Master de mon université, qui m'a annoncé que le Doyen de l'université l'avait appelé et lui avait demandé de « s'assurer que je n'enseignerai plus ici » ; puis un deuxième appel de ce même responsable pour me dire : « C'est ton choix, c'est toi qui en porte la responsabilité ».

Le Directeur m'a ensuite appelé et m'a d'abord demandé de retirer de mon site personnel tout lien vers celui de l'université, et de « cacher » le fait que j'enseignais là-bas. Puis, il m'a parlé des pressions et des menaces dont l'université et lui-même avaient fait l'objet (inspections sur les licences logicielles, les violation de droits d'auteur, ou toute chose susceptible de leur causer du tort). De toute évidence, il me fallait démissionner pour sauver son emploi (ainsi que ceux de tous les intervenants en Master). J'ai donc démissionné.

Mais même après ma démission, quand les média (qui commençaient à s'intéresser à cette affaire, comme vous pouvez le voir dans les liens ci-dessous) ont appelé l'université, le vice-doyen responsable de la communication a eu le culot d'affirmer que je « n'avais jamais été professeur dans cette université », et que je « n'avais fait cours qu'à quelques classes ». Bien sûr, je n'étais pas Professeur d'université (ce que je n'ai jamais prétendu être), mais j'y ai enseigné plusieurs matières pendant plus de cinq ans !

Le plus important n'est pas que j'ai perdu mon travail, bien que les notes que j'ai obtenues dans le questionnaire de satisfaction des étudiants soient les plus élevées de tout le parcours de Master, et que je n'ai jamais enfreint aucune
règle, aucun contrat, aucun règlement. Ça ne me gêne pas non plus de ne jamais avoir directement reçu le moindre coup de fil de la part de personnes désapprouvant mes idées ou ma manière de faire. Ce que je regrette le plus, c'est d'avoir été CENSURÉ à l'intérieur de ma propre université (dans un pays membre de l'Union européenne de surcroît !), et cela à cause de pressions et de menaces émanant de sociétés de gestion des droits d'auteur, et d'associations de l'industrie
du disque et de l'industrie cinématographique (vous trouverez les preuves de tout cela sur mon site web).

Quand donc allons-nous réagir ? Nous ne pouvons pas les laisser imposer leur mauvais modèle économique, dépassé et inefficace, par des menaces, des pressions et la loi du silence. Nous devons briser ce silence. Je suis prêt à parcourir le monde (comme je le fais actuellement en donnant des conférences à travers l'Espagne) pour raconter mon histoire, et ils ne m'obligeront pas au silence. La vérité doit être connue. Mais pour cela j'ai besoin de votre aide.

Cette histoire a déjà été couverte par plus de 400 blogs espagnols, radios nationales, magazines et journaux. Mais personne ne semble la connaître hors d'Espagne. Pourriez-vous, s'il vous plaît, m'aider à la faire connaître par-delà ses frontières ?

Si vous avez besoin d'informations complémentaires, n'hésitez pas à me solliciter.

Bien amicalement, et d'avance, merci beaucoup.

Jorge Cortell
jorge (arobase) cortell (point) net
jorgecortell (arobase) mac (point) com


À noter :
- les deux adresses mail ne sont pas forcément nécessaires du moment que le texte est introduit en donnant l'url d'origine
- L'idéal serait d'ajouter des espaces insécables après le signe « et avant les signes » ? ! ; et : (le tout à l'aide de chercher/remplacer ou mieux, d'un petit script prévu à cet effet et réutilisable :wink: )
mpop

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Géo : Lyon

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