Dans Les Echos du 4 janvier 2007 on apprend que "les standards informatiques préconisés par Bercy inquiètent des collectivités" (c'est le titre de l'entrefilet).
L'association des maires des grandes villes de France (AMGVF) et l'association des communautés urbaines de France (ACUF) ont exprimé un certain nombre de réserves sur le Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI).
Rappelons que le RGI doit poser un certain nombre de principes devant permettre l'interopérabilité des systèmes d'information des administrations entre elles et avec les usagers.
En bref, le RGI doit permettre d'établir un langage commun librement utilisable, permettant à tous de dialoguer ensemble, sans discrimination.
Dans ses dernières moutures, le RGI préconisait le format ouvert et librement implémentable Open Document, concurrent notamment des formats de Microsoft dont l'intérêt est très exactement opposé puisque la recette commerciale de Microsoft a consisté jusqu'à présent à conserver secrètes les spécifications de ses fichiers de manière à contraindre chaque utilisateur à s'équiper des logiciels maison pour pouvoir décrypter les fichiers conçus sur ces mêmes logiciels.
Selon l'AMGVF et l'ACUF, le recours au logiciel libre exclut d'autres méthodes comme l'utilisation de standards de fait et remet en cause le libre choix des collectivités (!)
La DGME répond que le RGI est encore en cours d'élaboration et prendre en compte ces positions.
Cette prise de position de l'AMGVF et l'ACUF recoupe l'initiative de Microsoft qui avait adressé à plus de 2.000 maires un "document d'information" à ce sujet. L'ACUF nie un quelconque lien entre ces deux événements...
Bien évidemment cet argumentaire ne tient pas une seconde puisque le RGI imposerait, comme indiqué plus haut, un format librement implémentable par tout logiciel, libre ou propriétaire, restaurant ainsi le libre choix des logiciels à utiliser par les administrations et les usagers.
Toutes ces pressions de la part de Microsoft (qui tire de son quasi monopole de fait sur les suites bureautiques l'essentiel de ses revenus) expliqueraient-elles le retard pris dans la publication du RGI ?
Faut-il y voir le signe que le lobbying éhonté de Microsoft rencontrerait des oreilles bienveillantes ?
L'association des maires des grandes villes de France (AMGVF) et l'association des communautés urbaines de France (ACUF) ont exprimé un certain nombre de réserves sur le Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI).
Rappelons que le RGI doit poser un certain nombre de principes devant permettre l'interopérabilité des systèmes d'information des administrations entre elles et avec les usagers.
En bref, le RGI doit permettre d'établir un langage commun librement utilisable, permettant à tous de dialoguer ensemble, sans discrimination.
Dans ses dernières moutures, le RGI préconisait le format ouvert et librement implémentable Open Document, concurrent notamment des formats de Microsoft dont l'intérêt est très exactement opposé puisque la recette commerciale de Microsoft a consisté jusqu'à présent à conserver secrètes les spécifications de ses fichiers de manière à contraindre chaque utilisateur à s'équiper des logiciels maison pour pouvoir décrypter les fichiers conçus sur ces mêmes logiciels.
Selon l'AMGVF et l'ACUF, le recours au logiciel libre exclut d'autres méthodes comme l'utilisation de standards de fait et remet en cause le libre choix des collectivités (!)
La DGME répond que le RGI est encore en cours d'élaboration et prendre en compte ces positions.
Cette prise de position de l'AMGVF et l'ACUF recoupe l'initiative de Microsoft qui avait adressé à plus de 2.000 maires un "document d'information" à ce sujet. L'ACUF nie un quelconque lien entre ces deux événements...
Bien évidemment cet argumentaire ne tient pas une seconde puisque le RGI imposerait, comme indiqué plus haut, un format librement implémentable par tout logiciel, libre ou propriétaire, restaurant ainsi le libre choix des logiciels à utiliser par les administrations et les usagers.
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Linux : il y a moins bien, mais c'est plus cher
http://libre-ouvert.toile-libre.org/
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