pp a écrit:Non, la contrainte du proprio, c'est la pression sur les délais et les couts qui résulte de la contrainte économique. D'où le retour aux avantages du libre : ne subissant pas cette contrainte économique, le libre est plus cool.
Questions : comment alors le libre s'insère-t-il dans les schémas économiques actuels ? Comment en vivre ?
Les délais et les coûts ne sont pas spécifiques aux entreprises éditrices de "logiciels propriétaires", elles concernent "toutes les entreprises privées" (à but lucratif) y compris les sociétés de services dans le domaine des logiciels libres (SSLL).
Travailler ensemble est une condition nécessaire mais insuffisante : il faut que le travail soit réalisé "en harmonie " avec les motivations des uns et des autres. Beaucoup de facteurs peuvent altérer ou rompre l'harmonie dans le travail avec autrui : les aspects pécuniaires, le statut et les compétences "réelles" des uns et des autres, l'égo et l'image de soi, le facteur temps (il n'y a que 24H dans une journée) et la charge de travail effectivement supportée, les autres projets personnels et/ou professionnels de chaque personne (qui souvent ne sont "communiqués" que lorsque les décisions sont prises...) et diverses motivations personnelles plus ou moins évolutives à mesure que les années passent.
Bref, beaucoup de facteurs sont liés au succès ou au contraire à l'échec d'un projet quelconque. Ce ne sont pas seulement les questions de coût, de délai ou d'égo qui interviennent dans un projet, il existe d'autres facteurs notamment ceux précités.
Enfin, pour les gros projets libres, la "cool attitude" n'existe pas vraiment pour les gens "actifs" : les feuilles de route (roadmap) sont là pour fixer les objectifs à atteindre et les délais souhaités.