Richard Cazenave a écrit:Je ne suis pas d'accord sur le fait que le système adopté suppose le flicage des internautes.
C'est malheureusement comme ça que fonctionnent les DRMs : à chaque nouvelle lecture l'association machine/morceau/internaute est vérifiée auprès d'un serveur... ce qui veut dire que ce serveur reçoit l'information avant de donner son véto ou son aval... et pour contrôler le nombre de copies autorisées cette information est conservée "côté serveur"... en clair l'internaute est
de fait suivi à la trace...
Richard Cazenave a écrit:Par exemple, ce qui se passera lorsque le dernier Madonna sortira, le dispositif va permettre de suivre l'oeuvre, au lieu de suivre les internautes : on surveille si l'oeuvre est téléchargée, on ne surveille pas si Untel télécharge l'oeuvre. Et donc on n'est pas dans une logique de surveillance d'un internaute donné.
Ben... désolé de vous contredire mais techniquement ça ne fonctionne pas comme ça hélas : les DRMs consistent à associer un droit
sur un fichier
pour un quidam... une fois le fichier téléchargé le contrôle ne s'arrête pas... et ces systèmes permettent techniquement le
retrait d'un droit de lecture... à distance et sans autre forme de procès.
Richard Cazenave a écrit:Ensuite, la procédure impose que seuls les OPJ, saisis par les agents ayant constaté le délit, peuvent ordonner aux FAI de fournir les informations personnelles du contrevenant.
Enfin, concernant la protection de la vie privée, je vous rappelle notre amendement sur la CNIL qui lui donnera le pouvoir de contrôler a priori la mise sur le marché des MTP, afin de s'assurer qu'elles respectent les dispositions relatives à l'informatique et aux libertés.
Ben ils vont avoir un sacré défi à relever... un gendarme derrière chaque fournisseur de musique... et les fournisseurs tricheront encore
La riposte graduée, quant à elle, est tombée en décembre. Ne subsistent que les amendes, que certains à gauche ont jugées insuffisantes.
gauche/droite pfff d'un côté comme de l'autre des gens comme vous qui ont creusé la question nous n'en avons pas vu beaucoup