Licence logicielle ou de documentation ?

[jmbjmb]

Bonojour,

Avec un tableur, par exemple, on peut réaliser des œuvres dont la nature, en matière de licence libre, ne m'apparaît pas très claire.

Juste pour rendre les choses concrètes voici un exemple dont la simplicité frise la débilité mais qui permet de comprendre mieux. Considérons un document dont une seule celllule est remplie, par la formule suivante :

Code: Tout sélectionner

=si(alea()<0.5;"Il pleut.";"Il fait soleil.")

Ce document apparaît à celui qui l'ouvre sans savoir ce qu'est un tableur comme un simple texte qui dit « Il pleut. » ou « Il fait soleil. » et c'est tout ; et si l'utilisateur ne sait ni actualiser (Ctrl+Maj+F9 sous OOo Calc) ni éditer la formule (double-clic) alors il ne saura pas que la phrase lue et celle qui ne l'est pas avaient chacune une chance sur deux d'être affichées.

Si je veux mettre un tel document - disons un de ce genre-là, en un peu plus conséquent - sous licence libre, est-ce que je dois choisir une licence logicielle ou bien une licence de documentation ?

Cordialement,
J-.M B.

[deadalnix]

Ton exemple n'est pas suffisement innovant pour entrer dans le cadre d'une oeuvre de l'esprit. mais je penses pour une licence de document.

[jmbjmb]

Bonsoir

La légèreté n'a été choisie ici dans l'exemple que pour faciliter la compréhension de tous. On peut, sur même la base, faire des documents très complexes, tres « innovants », intéractifs… J'envisage aussi un documnet texte agrémenté d'une macros, comme autre exemple. La partie logicielle peut aussi être plus « lourde » ! Et quand bien même elle serait légère, ma question subiste.

Il ne s'agit alors pas à proprement parler d'un document au sens classique. Je reprécise que c'est le principe qui est en question du point de vue du droit, et pas le contenu !

Peut-tu me donner les arguments qui te font penser que c'est une licence de document qui convient, disons dans le cas d'un document tableur, s'il-te-plaît ?

Cordialement,
J.M.B.

[Téthis]

Je dis logicielle car le texte affiché n'est que la partie visible d'un algorithme ou programme.

[deadalnix]

le principe qui est en question du point de vue du droit, et pas le contenu !

Le droit tiens compte du contenu. Celui-ci doit être suffisamment spécifique pour que des régimes de droit d'auteur s'appliquent, et donc des licences.

[joan]

On pourrait opter pour une licence logicielle parce qu'il y a effectivement du code logique, de l'algorithmique derrière, et pas simplement de la mise en forme...
(Par exemple un document latex ou html a un résultat à l'affichage qui est également très loin du "code source", mais il n'y a pas a priori de branchements conditionnels ou de boucles dans le language de description. (experts latex à la confirmation ?)

Après je pense que ce n'est pas crucial. En particulier le fait que le code soit obligatoirement embarqué dans le document me ferait plus opter pour une licence de type Creative Commons qui peuvent couvrir un large panel de créations. (vu dans la nature pour des logiciels desktop, des applis flash, etc.)

L'avantage d'une licence estampillée "logiciel" c'est qu'elle est adaptée à la séparation complète entre le code et le binaire et au risque de rediffusion séparée de ceux-ci. Ici il n'y pas une telle séparation donc cela ne s'impose pas d'après moi.
Le licence choisie devra être appliquée au "code source" du document, macros et autres formules...
En bref, je mettrai CC-BY-SA et roulez jeunesse.

[jmbjmb]

Bonsoir,

Merci pour vos réponses, j'y vois un peu plus clair.

LaTeχ permet, avec certains paquetages supplémentaires, de faire de l'algorithmique très rudimentaire : voir Exomatik.

Cordialement,
J.-M. B.