Financement du logiciel libre

[serge-muscat]

Un moyen efficace pour financer le libre et permettre aux sociétés et aux associations de développer des projets de logiciels serait de procéder à un faible prélèvement sur le paiement de l'abonnement aux FAI.
Actuellement le logiciel libre est financé par des dons, des adhésions à de grandes associations et par la vente de services aux entreprises. Cependant pour un développement plus efficace, il faudrait plus de moyens afin de pouvoir payer des développeurs. Car les contributeurs bénévoles au développement des logiciels disposent de moins de temps que des développeurs professionnels embauchés dans les entreprises. Programmer nécessite beaucoup de temps pour la conception, le développement, les mises à jour, etc.

Pour briser définitivement le monopole de Microsoft, il est nécessaire de réfléchir au financement des programmeurs. Les dons pourraient suffire à l'expansion du logiciel libre. Malheureusement de nombreuses entreprises et aussi la plupart des particuliers ne donnent pas le moindre euro aux fondations tout en utilisant pourtant les logiciels.

Il faut amener la population à une véritable prise de conscience sur ce qu'est le logiciel libre comme le définit Richard Stallman (http://www.stallman.org/). Les besoins en logiciels sont très importants. Et le système propriétaire est un énorme frein pour l'innovation. Le gouvernement français, mais aussi à l'étranger, commence à présent à prendre conscience de cette situation.




Serge Muscat

[harrypopof]

Bonjour serge-muscat et bienvenue sur Framagora,

Je ne comprend pas bien votre démarche, vous proposez "FINANCEMENT DU LOGICIEL LIBRE" en MAJUSCULES comme titre et vous proposez de briser le monopole de Microsoft et de financer des programmeurs car les dons ne suffisent pas. Citer Richard Stallman c'est formidable mais terminer sur un lien vers votre site dans un premier post, je trouve ça un peu plus surprenant.

Sachez que

Framasoft est un site internet collaboratif à géométrie variable dont le sujet est le logiciel libre et son état d’esprit. Il a pour objectif principal de faire découvrir le logiciel libre au plus large public.

avec des méthodes beaucoup plus douces mais néanmoins efficaces.

Auriez vous l'amabilité de vous présenter afin que l'on comprenne mieux votre démarche et le lien vers votre site, d'editer votre titre en minuscule (cela ne sert à rien de crier ).

Cordialement,
harrypopof.

[Téthis]

À la manière des petites larmes qui forment les océans, les micros prélèvements forment les grosses dépenses.

Un peu pour le LL, un peu pour la musique, un peu pour la télévision, un peu pour la bague de Carla... Et on se retrouve à payer des euros pour des trucs dont on a rien à fiche car, puisque ce sont des petits prélèvements, ça ne gène pas de les agglutiner à une autre dépense.

Créer un taxe pour les LL, je doute vraiment que ce soit une manière très correcte sachant que certains n'en ont rien à faire du libre. Quand je vois comment ça me fait rager de peut-être payer pour la télévision publique au travers d'Internet ou de l'achat d'un futur appareil alors que je n'ai plus de télévision quelques temps et que je n'envisage pas d'en avoir, je me dis que c'est vraiment une mauvaise solution.

[Maps]

Et moi je propose d'accorder à Serge le bénéfice du doute. Accordons également au Logiciel Libre le statut de grande cause nationale.
Maintenant, élaborons une taxe pour le financer. Pourquoi sur l'abonnement des FAI ? Pourquoi pénaliser tous les internautes et le développement de l'Internet en France (il est évident que cela sera répercuté sur l'utilisateur final) ? Pourquoi pénaliser autant free/neuf (par exemple), qui contribuent à leur niveau à l'essor du libre, que d'autres FAI qui ne le font pas ?
Comment gérer la rétribution des acteurs du libre ? Qui sera rétribué ? Les grosses entreprises qui développent du libre (Sun/IBM par exemple) ? Les structures associatives leader (FSF, Framasoft, April, MoFo) ? Tous les bénévoles qui travaillent d'arrache-pied pour leur unique plaisir ? Les distributions Linux qu'elles soient collaboratives (Debian) ou bien basées sur un modèle économique (Ubuntu) ?

Il faudrait, avant de démonter le projet, avoir *beaucoup* plus de détails sur celui-ci, en particulier sur sa justification et sa mise en œuvre...

[serge-muscat]

Je propose une vision d'une économie équitable du logiciel libre. Car on ne peut pas tout faire avec des bénévoles, surtout pour des projets qui s'étalent dans le temps avec une évolution des logiciels. Libre ne signifie pas gratuit. Entre faire des dons à des fondations (même de quelques euros mais par un très grand nombre d'utilisateurs - avec par exemple Paypal) et servir la fortune colossale de Microsoft et son fondateur, il y a une très grande marge. Il regrettable que la confusion entre logiciel libre et logiciel gratuit soit diffusée chez la plupart des utilisateurs, surtout ceux qui utilisent les produits fonctionnant sous Windows. Une économie alternative ne repose pas uniquement sur le bénévolat. En utilisant un langage plus direct, il est nécessaire de comprendre que les programmeurs ne vivent pas exclusivement d'amour et d'eau fraîche. L'économie du logiciel libre doit seulement, comme je l'ai dit, rester équitable, et non servir à fonder des fortunes démesurées en "pillant" les utilisateurs.
Si l'encyclopédie Wikipedia a reçu de la part des internautes un nombre considérable de dons, il n'en est toutefois pas de même pour tous les autres projets de logiciels libres.
Le logiciel propriétaire mène à une impasse à tous les niveaux (qualité, mise à jour, rapidité du développement, etc). Aussi est-il donc nécessaire de réfléchir à une économie alternative qui ne repose pas sur le brevet et le paiement des licences.


Serge Muscat

[Maps]

Certes, et beaucoup ici partagent ce point de vue. Certains mêmes le mettent déjà en œuvre et développent des projets libres mais basé sur une économie, souvent de services.

Cela ne répond toutefois pas à mes interrogations.

[JosephK]

Quand on voit wengo, on constate que le logiciel (wengophone, wengovisio, wengomeeting) est secondaire (d'un point de vue économique) par rapport au service fournit. De même ce sont les concerts et produit dérivés (livre album par exemple) qui rémunèrent les artistes libres.

Je suis pas sûr qu'il faille un plan de financement des logiciels libres... le mécénat est amplement suffisant (s'il n'y a pas d'économie de service en parallèle, je veux dire...)

[KathleenKate]

J'ai trouvé ce post extrêmement intéressant. Merci beaucoup!

[Rehzist]

Sinon il y a ça :

http://www.rentacoder.com/ (c'est un exemple mais pourquoi pas autre chose, un forum suffit)

Pourquoi ne pas payer par tempérament pour tel ou tel portion de code urgent , un nouveau projet ou un projet qui dors, et à la rigueur, faire des dons communs pour un projet ou application spécifique.

Le codeurs sera nommé (dans les crédits ou générique de fin...) dans l'application ainsi que tout ceux qui ont donné ainsi que l'initiateur, aux moins ont va savoir qui contribue à faire vivre le libre.

Une personne qui n'a pas beaucoup de moyen donne ce qu'il peut, d'autres plus, mais au moins tout le monde apporte sa pierre à l'édifice.

[Blackmac]

Les gens associent souvent libre et gratuit.

Le libre, s'il devenait payant, aurait beaucoup moins d'intérêt aux yeux du grand public.

Dans libre et gratuit, libre c'est pour les informaticiens, et gratuit c'est pour les autres, à mon avis c'est pas une solution.