Oui. J'ai d'aillleurs precisé "au sens de la FSF" volontairement et non en m'appuyant accidentellement sur mon clavier avant de poster mon message. Je connais aussi la LGPL, utilisée aussi par la FSF. En aucun cas je n'ai dis que je n'admettais que la strict GPL comme licence libre. J'utilise OOo (LGPL comme tu le rappelles), Firefox (Licence mozilla, crois-je) et de nombreux autres logiciels non GPL. La GPL est juste la licence principale et porteuse du projet des "free software". Et la FSF, quoiqu'on pense de ces postions (du libre jusqu'au bout pour caricaturer) est une réference majeure pour le monde du logiciel libre.
Je n'ai rien contre l'éxistence d'autres licences même si, AMHA, la multiplication de ces licences est contre-productives : mélange incompréhension, incompatibilité...
les licences autres que GPL (comme la Creative Commons par ex) sont admises comme des licences libres.
La licence
Creative Common n'existe pas. Il y a en fait differentes licences CC selon un choix de quelques modules (sare-alike, nocommercial, ...). Certaines de ces combinaisons sont reconnues comme des licences de logiciel libre, d'autre non. En particulier la mention de "non commercialité".
Mais de quoi parle t'on. Logiciels libres? libres de quoi?...
L'expression de "licence libre" ou plus justement de licence de logiciel libre n'est pas tombé du ciel. La notion de logiciel libre a été definie par quelques personnes dans les années 80, par la FSF en l'occurrence. Ils ont identifié quatres libertés pour definir ce qu'ils appellent un logiciel libre :
- Code: Tout sélectionner
liberté 0 : La liberté d'exécuter le logiciel, pour n'importe quel usage.
liberté 1 : La liberté d'étudier le fonctionnement d'un programme et de
l'adapter à vos besoins.
liberté 2 : La liberté de redistribuer des copies.
liberté 3 : La liberté d'améliorer le programme et de rendre publiques vos
modifications.
Ca parait simple mais chacune de ces libertés est cruciale. Pour ce qui nous interresse ici, c'est la liberté 2 qu'il faut analyser. Une notion de non commercialité limite cette redistribution. Un tel logiciel ne pourrait pas être inclue dans une Mandrake, ni même dans un CD de logiciel libre pour windows vendu par une association (framasoft? par exemple). Un tel logiciel pourrait-il être utiliser dans un cadre profesionnel, je n'en suis même pas certain. L'état d'avancement et l'apparente perennité de l'informatique linuxienne est en grande partie dûe à l'absence d'une telle clause limitante dans les principales licences des logiciels libres.
En faite, toute restriction de ces libertés exclue potentiellement le logiciel de la catégorie de libre. Les promoteurs de ces idées se sont cependant permis une restriction : la notion de coypleft (le share-alike des CC), la redistribution doit se faire dans les même condition. Cette idée est formidable (de part ces implications de partage, d'enrichissement du "libre", de "capitalisation collective"), mais on peut voir aussi qu'elle peut faire peur d'où l'existence d'autres licences, de la LGPL, par exemple. Un peu de manichéisme anglosaxon ;) : cette petite restriction (le copyleft) vise à favoriser l'existence de logiciel libre, c'est plutôt "bien", la restriction "non commerciale" limite l'existence des logiciels libres, c'est plutôt "mal".
Quant à ta remarque sur la toute puissance de la FSF... tu as dû écrire ça un peu vite, ou tu ne sais pas de quoi tu parles. Ils n'obligent personne à utiliser les quatres libertés définies plus haut, ils ont plutôt peu de pouvoir hormis celui de definir quatre liberté (et une restriction) et face au problème croissant des brevets logiciels il serait plutôt souhaitable (sain) d'avoir quelques pôles d'union.
Librement aussi
ps : je ne suis pas membres de la FSF.