bengale2005 a écrit:En revanche, il me semble que vous devriez absolument proposer des sources dans un format simple, quitte à travailler sur Latex, vous, pour la mise en forme finale. L'idéal, mais je ne sais pas si c'est possible, c'est un simple fichier rtf (voire html?) qui structure de façon très simple et pas belle du tout le contenu (titre de chapitre, sous-titre, texte courant, légende de document), et une façon pour vous de le mettre en page sans demander aux auteurs de découvrir Latex. Par expérience, imposer un nouvel outil à un auteur (même volontaire), c'est: très difficile.
LaTeX le permet, et c'est un des ses avantages. L'auteur n'aura pas à toucher au style qui serait gardé bien au chaud dans un fichier à part (appelons-le le document maître). L'auteur écrit simplement son texte dans un fichier texte (en principe avec l'extension .tex, mais ce n'est rien d'autre que du texte !), déclare les titres :
- Code: Tout sélectionner
\section{Mon titre} ou bien \subsection{Mon sous-titre}
puis les passages qu'il veut mettre en avant :
- Code: Tout sélectionner
Du texte normal puis \emph{mis en valeur}.
et enfin les images :
- Code: Tout sélectionner
\includegraphics{le_nom_de_la_figure}
Et c'est tout... !
L'éditeur "attache" ce fichier texte au document maître par un :
- Code: Tout sélectionner
\input{le_fichier_de_texte}
et LaTeX prend le reste en charge.
Il ne me semble pas qu'on puisse faire plus simple du point de vue de l'auteur lui-même, qui je le répète, n'a pas à apprendre LaTeX (juste un brin de sémantique pour déclarer les différents éléments de son texte).
bengale2005 a écrit:(Sauf de dire qu'un fichier Ooo est très lourd après une vingtaine de pages: il faut préciser, après une vingtaine de pages avec des images, parce que les images sont stockées dans le doc et non pas appelées par un chemin comme c'est le cas avec Scribus et la PAO en général)
Quand je disais que c'était lourd, c'est pour la gestion de la mise en page. Avec un traitement de texte WYSIWYG, la mise en page est faite en fonction des autres éléments du document. Eexemple : je veux "coller" un tableau en bas d'une page. Si je rajoute du texte avant, je dois vérifier soigneusement que le tableau n'a pas bougé... Et c'est valable pour à peu près tous les éléments de mise en page, c'était cette lourdeur que je soulignais. Avec LaTeX ces soucis n'apparaît pas.
bengale2005 a écrit:En revanche, pour faire un vrai beau livre, alors la simple automatisation (styles, chapitres) etc. ne suffit plus: il faut mettre les mains dans le cambouis. Au delà des simples veuves et orphelines et césures automatisées, il faut repasser à la main pour éviter les blancs dus à la justification, il faut recaler chaque image si elle n'est pas parfaitement cadrée, il faut pouvoir retravailler un peu le texte si une page en fin de chapitre n'a que deux lignes pour les sucrer, etc, etc. C'est un vrai savoir-faire, et il faut un outil souple pour ça (notez que je ne sais pas du tout si c'est possible avec Latex mais j'en doute).
- veuves et orphelines : LaTeX les prend en charge à la compilation et les élimine quand c'est possible
- césures : LaTeX les prend en charge à la compilation et les place en respectant les règles de césure de la langue utilisée (les césures ne sont pas placées au même endroit en anglais ou en français par exemple), et de fait évite les blancs trop important à la justification
- les images : LaTeX s'occupe de les placer (selon la déclaration) à l'endroit exact, collées en haut ou en bas de la page dès que possible, toutes en bloc dans une page, ou encore à la fin du document.
- une page avec 2 lignes en fin de chapitre : si c'est possible, LaTeX va arranger la mise en page pour que cela n'arrive pas (cf. veuves & orphelines). En revanche, si c'est juste trop pour LaTeX, il n'y a pas d'autre solution que de regarder le résultat final avant de revenir à la main dans le texte. En ce qui me concerne, je ne referai pas un texte pour 3 ou 4 lignes. Et si c'est moins, ça n'arrivera pas grâce à LaTeX.
Tous les arguments cités proviennent de non-utilisateurs de LaTeX (NB : ce n'est pas un reproche, de la même manière que je suis non-utilisateur de Scribus). À l'utilisation, la plupart ne tiennent pas. Il ne serait pas demandé à l'auteur d'apprendre LaTeX (le boulot spécifique à LaTeX serait fait par l'équipe Framabook), mais simplement d'écrire du texte.
Pour le reste, je rejoins les derniers arguments d'aKa (concernant la communauté, la «beauté de la chose», etc.). L'idéal serait d'avoir un "permanent" LaTeX, chose que je ne peux pas me permettre à l'heure actuelle (ce qui est très dommage étant donné l'intérêt du projet en soi !)
http://venividilibri.org
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