Bernard Carayon a écrit:1. Il faut en tout cas préserver l'article 7, l'interopérabilité et le 8 sur la sécurité qui est également une première en Europe.
Oui, là dessus, je vous approuve à 200%, vous avez été exemplaire. Si l'Europe embraye, nous avons un espoir de contrer la menace croissante de concentration et mainmise monopolistique sur les industries culturelles, et sur les services en ligne.
2. Sur les "amendements VU", il n'y a pas parallélisme des formes entre le pénal et le civil (pas de troisième alinéa d'exclusion dans la version civile). Les sénateurs voudront sans doute corriger cette incohérence.
espérons que les lobbys ne soient pas encore une fois les plus forts.
Faites ce qu'il vous semble bon, mais Internet doit etre sauvegardé comme un espace ouvert de communication, d'échange, de diffusion, que cela plaise aux industries ou non!
Le savoir et le partage sont les plus grandes richesses, intellectuellement parlant (c'est grâce à eux que la démocratie est viable, le progrès technique et humain possible), mais aussi économiquement parlant (les sociétés peuvent gagner énormément d'argent et de pouvoir en contrôlant les vecteurs de diffusion et les contenus)
Je pense qu'il faut que le premier aspect doit primer sur le second : même si les géants du disques voient leurs bénéfices augmenter moins vite qu'ils le souhaitent, c'est la richesse morale de la nation qui doit etre préservée.
Au lieu de punir les usager de p2p, que ce soit par des contraventions ou des sanctions, il faut plutot réorienter l'usage des p2p en faveur de l'enrichissement moral de la société et de l'enrichissement matériel des artistes "laissés pour compte" du système actuel