L'objet physique peut-être libre (un four solaire collectif) mais la forme matériel restreint sa diffusion, donc le partage.
J'étais en train de me dire que finalement qu'on se focalise sur les logiciels ou sur les objets physiques, c'est juste là dessus qu'on peux faire une distinction.
En gros, on va d'une
capacité au partage qui va de 5% pour la voiture par exemple, 30% pour le four solaire 1er modèle et 60% pour le four solaire en carton et alu (le carton étant un produit quasi nul en coût grâce à "l'externalisation"... on ne compte pas les emballage dans le prix du produit
) jusqu'à 99% pour le logiciel.
Pourquoi pas 100% ? parce que si on globalise le partage de logiciel on arrive forcément à un moment donné à une contrainte. (c'est là où je veux en venir)
Exemple :
Google qui investit dans des data center offshore pour réduire les coûts, augmenter l'espace, etc (juste pour partager des pages web enregistrées en cache).
Autre exemple, les anti-virus qui nous suppriment des .exe de la Framakey lorsqu'on copie le contenu.
Le logiciel est totalement dépendant de l'environnement dans lequel il évolue et même si on est dans "l'immatériel" il est contraint par son environnement. Évidemment quand on sécurise l'environnement comme sous linux on réduit les risques de voir le partage altérée. Pour reprendre l'idée du four qui se partage bien mieux par ses plan que par sa matérialisation, il n'y a pas si longtemps sous linux on partageait surtout le code qu'il fallait "matérialiser" par la compilation.
Cette contrainte est reporté à chaque amélioration technique du support de stockage/CPU/mémoire/etc. C'est pour cette raison qu'on s'encombre moins de compilation et qu'on passe par des dépôts officiels puisque le coût du partage du binaire est équivalent ou presque à celui du partage du code source ou en tout cas permet de gagner en simplicité d'utilisation. *
Et donc le fait de repousser un peu plus la contrainte donne l'illusion d'un partage potentiellement infini.
* (D'ailleurs les Windows préinstallés c'est pas pour rien non plus : au départ 15 disquettes avec potentiellement un défaut et plus de logiciel, puis 1 CD Pilotes machine + 1 CD d'install à chaque amélioration il s'agit de réduire les risque qu'un partage devienne impossible (Microsoft ne partage qu'une fois son logiciel mais il partage quand même )).