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Page 4 sur 4Précédent 1, 2, 3, 4Argumentaires en faveur des libertés numériques

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Lun 15 Oct, 2012 00:31

En plus, sur Linux Mint Maya 13 (KDE). Il y a des dizaines de milliers paquetés déjà prêts à être dépaquetés (en des dizaines de milliers de logiciels libres, donc), via le Software manager.

Il y a aussi la logithèque Ubuntu quand j'avais Ubuntu 10.04.

Par contre, chez Windows, je n'ai jamais vu un gestionnaire de programmes où étaient entreposés plein de fichiers d'installation prêts à donner naissance à des logiciels (libres ou propriétaires).

Argument pratique pour se tourner vers Linux (Mint). :mrgreen:
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shokin

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Lun 15 Oct, 2012 00:40

Framasoft a un projet d'installateur de logiciels libres pour Windows mené par pyg, framapack http://www.framapack.org/
Linux : il y a moins bien, mais c'est plus cher
http://libre-ouvert.toile-libre.org/
antistress

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Lun 15 Oct, 2012 00:46

Avec Linux Mint Maya 13, on n'a pas besoin de Framapack. :mrgreen:

Si Microsoft faisait comme Linux... bon, je rêve pas mal. :lol:
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shokin

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Lun 15 Oct, 2012 00:50

Windows 8 Metro aura son App Store censuré comme Apple, Google, Amazon : pour le pire... et le pire.
Linux : il y a moins bien, mais c'est plus cher
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antistress

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Lun 15 Oct, 2012 01:05

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shokin

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Mer 17 Oct, 2012 14:58

Linux : il y a moins bien, mais c'est plus cher
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antistress

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Jeu 18 Oct, 2012 02:03

Okay, merci. Je vais devoir mettre à jour.
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shokin

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Jeu 18 Oct, 2012 03:57

Il vient d'y avoir un article sur la FramaKey sur le site Numerama.Com .
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shokin

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Sam 27 Oct, 2012 22:03

Réponse au long billet de Calimaq quant à ses propositions pour libérer le domaine public.

Cool ! merci de mettre le domaine public sur la place publique ! ^^


Le domaine ne devrait même pas dépendre du pays, du continent, de l'astre, de la galaxie ou de tout autre univers (même imaginaire), que ce soit dans le web ou hors du web, dans quelque domaine (musique, vêtements, cuisine, peinture, didactique, scientifique, lecture, jeux, journalisme, etc.).

Il serait peut-être temps que certaines personnes comprennent ce que d'autres ont déjà compris : elles peuvent mettre du marchand comme du non marchand, du monétisé comme du non monétisé dans leur "business plan". Elles seront ainsi libres d'adapter l'un à l'autre.

Pour ce qui est des 70 ans entre la mort de l'"auteur" (je n'aime pas ce mot, tout comme le mot "propriété" ; ce sont des mots fourre-tout), je trouve que cette durée devrait être réduire à 0. Je remet carrément le "copyright par défaut" en question. Pourquoi pas le domaine public par défaut ? Rien n'empêchera, par la suite, les personnes de faire les simples démarches pour mettre leurs oeuvres sous diverses licences. Les licences Creative Commons et Art Libre sont encore plus simples d'emploi que les licences privatrices (il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil dans les CGU de tout contrat...). A l'inverse, on ne peut pas mettre une copie (non modifiée) sous une licence plus permissive que l'originale (sauf si accord de l'auteur). Voilà pourquoi je pense que le domaine public devrait être par défaut. Chaque personne est libre d'y rester (de laisser les copies dans le domaine public) ou de s'en éloigner (de mettre les copies sous des licences plus restrictives). [Ainsi, aussi, les fichiers hébergés (notamment les images visibles, partageables) seront hébergés sur des sites "par défaut domaine public". Mais bon... il y a toujours le risque qu'une personne y uploade du privateur, et que l'hébergeur soit fermé, comme MegaUpload. Le plus sûr est de mettre la main à la pâte (et non créer des articles de loi privateurs) : créer son propre site web de manière judicieuse (selon la manière dont on veut en partager le contenu). Ainsi, l'administrateur ne prend pas le risque qu'une personne autre y mette du privateur.]

Puis, comme le changement se passe aussi au niveau des "mentalités" (je préfère les mots "habitudes", "représentations" et éventuellement "normes sociales" ou encore "affordance"), nous pouvons envisager des événements de libre partage (sans monnaie, sans compter), comme les zones de gratuité sans propriétaire (fixe). [ http://www.bastamag.net/article2678.html ] J'avais par exemple pensé à l'idée des livres voyageurs (sans licence, sans numéro ISBN) en exemplaires uniques (ou limités), ces livres qui "veulent aussi voyager" au lieu d'être abandonnés au placard. Enfin, il faudrait mettre à la poubelle cette notion de "ayant-droit". Les personnes feraient mieux de créer au lieu de s'auto-proclamer, sous quelque prétexte, "ayant-droit".

"9. Limiter le droit moral à la vie de l'auteur" Ce serait déjà une bonne chose que d'en enlever la paternité. Cela dit, je préfèrerais que le droit moral ne soit pas inaliénable. Du point de vue scientifique, la croyance en un monde juste (sous-tendue par des notions comme : méritocratie, propriété, auteur) s'explique par divers biais, en plus d'être propre à chacune et chacun. Et, du point de vue éthique, son universalisation est vraiment à remettre en question, puisqu'elle empêche tant la liberté que l'authenticité. Un droit, y compris le droit à la vie, ne doit pas devenir un devoir (une obligation juridique ou une norme sociale ; cf. les "pro-vie" qui s'opposent au droit à l'euthanasie). On a le droit d'y renoncer (comme à traverser le passage piéton quand une voiture fonce à toute allure) : (se) poser le moins d'obligations et d'interdictions. Le droit moral, tout comme la morale, ne devrait pas primer sur la volonté. De ce point de vue, je cautionne bien plus l'éthique que la morale, parce que cette dernière, tout comme le droit, fait intervenir une forme d'autorité (non authentique). La vie me semble un sujet différent de celui du droit d'auteur et ne devrait pas avoir besoin de découdre avec celui-ci.

Pour ce qui est du copyfraud et du whistleblowing, je m'y oppose aussi. Ce n'est à nulle autre personne de faire justice à la place de la personne créatrice - du moins si elle est majeure - d'une oeuvre. Comme il est difficile d'empêcher concrètement (encore plus à coup de lois) le copyfraud, une bonne mesure serait, pour chaque personne créatrice, de signer et dater ses oeuvres. Renoncer à l'anonymat est aussi un droit, pas un devoir ni une obligation.

Pour le point 15, la deuxième option ("considérer que les informations produites à l’occasion de la numérisation du domaine public sont bien des informations publiques au sens de la loi") me semble plus judicieuse. La première me semble mettre le domaine public (point d) et le copyright (c) au même rang. A mon bref et clair avis, il ne devrait y avoir aucune restriction d'usage des oeuvres dans le domaine public. Pas besoin alors d'exception culturelle ou didactique ou autre. Et, à bas les DRM !

Pour ce qui est des dons - mais c'est hors-sujet - il serait bien que les sociétés et la poste permettent le virement international sans qu'on ait besoin de se créer une carte bancaire, eu égard à toutes les personnes qui ne veulent pas de Visa, MasterCard, Paypal, etc.

"L’un des problèmes majeurs qui affecte le domaine public et nuit à son effectivité est la difficulté à savoir si une oeuvre donnée appartient ou non au domaine public."
Le problème serait grandement résolu si le "régime" domaine public était par défaut. Et ce serait bien moins compliqué qu'un registre national. C'est aux privateurs qu'il faut compliquer la tâche (s'ils veulent se faire un "registre des oeuvres privées"), pas aux partageurs.

Les mots "propriété", "auteur" sont des mots que je n'utilise plus (tout comme "intelligence" et "mémoire"). Tous des mots fourre-tout ! D'ailleurs, dans ce commentaire (un peu long, mais il répond à un long billet), je crois n'avoir pas utilisé beaucoup d'adjectifs possessifs - essayez de vous en passer une semaine au moins. LOL ! Quant au mot "ayant-droit", je ne l'ai jamais utilisé que pour répondre à des personnes qui l'utilisaient.
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shokin

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Dim 20 Juil, 2014 15:33

Sur la neutralité du net :

Imaginez une boutique.
Un couple de français rentrent, achètent quelquechose et ressortent.
Un couple d'africains essaient de rentrer, mais ils sont empêchés par le vigile.
C'est un cas de discrimination totalement illégal et immoral.

Maintenant remplacez la boutique par un site web.
En quoi la discrimination serait moins immorale?
Quand on me demande "qu'est-ce que tu penses du piratage du cinéma", je réponds "j'ai bien aimé Pirate des Caraïbes".
-- Richard Stallman
sosolal

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