Macrovision répond à Steve Jobs : oui aux DRM
http://www.clubic.com/actualite-69957-m ... i-drm.html
En premier point, il rappelle que la question des DRM (Digital Rights Management) ne se cantonne pas à la seule sphère musicale, et qu'il n'est donc pas correct de focaliser la discussion sur les rapports qu'elle entretient avec la musique
beaucoup ont fait remarquer cette cohérence, mais Jobs est depuis peu le 1er actionnaire de Disney...
Il explique ensuite comment les mesures techniques de protection peuvent être perçues comme conférant une valeur ajoutée aux contenus numériques, et non comme un frein à leur déploiement légal.
« Je pense que le piratage survient le plus souvent par ce que les technologies disponibles aujourd'hui n'ont pas encore été suffisamment déployé pour que les contenus légaux, protégés par DRM, soient aussi accessibles et commodes que les contenus illégaux et non protégés pour les consommateurs ». Autrement dit, il faudrait utiliser les DRM pour développer les moyens d'accès aux contenus, et ne pas juste les utiliser pour verrouiller l'existant. De la même façon, les DRM doivent permettre d'enrichir l'offre, pour proposer des tarifs avantageux à celui qui ne souhaite qu'une simple consultation d'un contenu, sans pour autant fermer la voie à ceux qui souhaitent acquérir de façon définitive ce même contenu.
Amoroso réaffirme donc son soutien aux DRM, en expliquant qu'ils contribueront de façon certaine au développement de la vente de contenus dématérialisés. Constituant un « important ingrédient », dont dépend le succès du marché numérique, ils sont le seul moyen de prémunir efficacement les ayant-droits d'une oeuvre des risques de sa diffusion numérique. Il estime enfin que l'interopérabilité est l'une des clés pour que le consommateur accepte sans sourciller de se plier aux contraintes des mesures techniques de protection.
« S'engager pour des DRM transparents, interopérables et raisonnables permettrait de combler le fossé entre les consommateurs et les ayant-droits, éliminer la confusion, et favoriser la sortie de nouveaux contenus à haute valeur ajoutée dans l'univers du numérique, afin de donner le coup d'envoi à une nouvelle ère du divertissement », explique encore Amoroso. Comme d'autres acteurs du secteur, le PDG de Macrovision estime que les DRM doivent permettre de mettre en place une rémunération « à l'usage » de la musique.
oui, mais concrètement ?