D'après l'article:
Raffinerie. Elle dépense trop, et elle évacue, telle une gigantesque raffinerie, ceux qui ne se soumettent pas aux trois critères d'excellence de «la culture française» : l'abstraction, l'élitisme («Autant la France a investi dans ses grandes écoles, autant elle a bradé son université.»), et une fâcheuse tendance à «imprimer très précocement dans les petites cervelles des gosses une névrose de la course individuelle et du classement».
Ce modèle était parfait dans l'ère industriel où les moins brillants sont formés à l'ennui sur les bancs de l'école pour ensuite intégrer naturellement les métiers répétitifs en ennuyants de l'industrie.
Le problème aujourd'hui c'est que ces métiers sont délocalisés ou automatisés, les pays industrialisés ont donc besoin de compétences pratiques à valeurs ajoutées et de gens sachant travailler en équipe avec un bon relationnel pour les services.
Bref tout ce que ne sait pas faire l' Education Nationnale aujourd'hui ...
Tiens depuis huit ans on a même plus de prix Nobel ... tout fous le camp !
Bon il faut rester ioptimiste: il nous reste le tourisme