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Page 1 sur 31, 2, 3 SuivantLogiciel pour gérer les évaluations à l'école primaire

Le libre et l'école vont (ou devraient aller) si bien ensemble...

Mer 23 Fév, 2011 14:11

Bonjour,

Je cherche actuellement un logiciel libre pour gérer les évaluations à l'école primaire.

J'ai trouvé Sacoche (qui s'installe comme un CMS) et Verac. Tous deux semblent plutôt adaptés à l'enseignement secondaire.

Avec Sacoche j'ai réussi à paramétrer "cycle 2 et 3" au lieu du collège et du lycée, mais les matières et les champs ne sont pas du tout adaptés.

Est-ce quelqu'un a déjà utilisé ces outils à l'école primaire et peut me faire partager son expérience, je suis un peu perdu ?

Ou bien un autre logiciel ?

Sinon, dans le cadre d'un stage qui va avoir lieu dans ma circonscription à la rentrée des vacances de Pâques, je travaille actuellement sur le logiciel "Capacités" de Jean-Michel Dozier, qui est distribué gratuitement mais fonctionne seulement sous Windows (il semble être OK avec Wine) et demande une clé d'activation, qu'on obtient gratuitement en envoyant un message à l'auteur. Est-ce que quelqu'un a déjà essayé de contacter ce collègue pour lui proposer d'ouvrir son code ? Je suis sûr qu'il pourrait marcher sur Wine, je ne peux malheureusement pas tester car la fonctionnalité ne marche pas sous Wine est justement le générateur de code pour la clé d'activation.
arnaud04

Messages : 95

Mer 23 Fév, 2011 17:34

Bonjour Arnaud,

Tu as aussi NexEv dans le même esprit, également plutôt adapté au secondaire me semble-t-il.
Pour moi un des gros défauts de toutes ces applications est la rentabilité photocopies / visibilité avec les parents. En effet, si à chaque trimestre, ou même seulement tous les ans, on veut que les parents puissent voir les résultats de leurs enfants sans faire de discrimination par rapport à l'équipement (ou non équipement) en informatique, il faut ré-imprimer à chaque fois le livret.
Tous ces outils qui, même s'ils permettent un suivi intéressant, et offrent, pour le secondaire, une validation plus aisée d'une compétence par différentes personnes, pour le primaire le livret de compétences du socle commun version papier me semble encore le plus adapté.

Si tu le souhaites, on peut t'accompagner dans la rédaction d'une email à envoyer à JM Dozier (J'ai déjà fait le même type de démarche).
cyrille

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Mer 23 Fév, 2011 18:08

En fait je n'ai pas encore assez exploré ces logiciels pour voir combien de pages à imprimer ça produit.

Mes livrets faits "à la main" (enfin, sur Open/LibreOffice) font deux pages recto-verso, soit une feuille A4 par élève et par trimestre.
Pour les Grande Section que j'ai cette année, j'ai fait un livret de 4 pages (deux feuilles), mais avec deux colonnes (1ère et 2ème période) donc une impression par an seulement.

Concernant Verac, le peu que j'ai utilisé produit en effet des bulletins assez longs, et si on doit les imprimer chaque trimestre ça fait beaucoup.

Pour JM Dozier, la conseillère pédagogique a prévu qu'il vienne en personne présenter son logiciel. Donc je lui en parlerai directement à ce moment-là. Mais si tu as un argumentaire rodé, je veux bien m'en inspirer.
arnaud04

Messages : 95

Mar 15 Mars, 2011 16:37

Bonjour,

Je suis actuellement en stage sur les évaluations, et j'ai rencontré JM Dozier, auteur du logiciel Capacités : http://nandjm.pagesperso-orange.fr/Page1.htm

Pour la mise sous licence libre, ça s'annonce mal pour le moment.

D'abord, techniquement, le logiciel est programmé et compilé en Delphi, qui est un IDE propriétaire et vendu assez cher. De plus le logiciel produit ne fonctionne que sous Windows, et je n'arrive même pas sous Wine.

Ensuite, juridiquement : Pour installer Capacités, il faut faire une demande de code d'activation : le logiciel génère un code, qu'on doit envoyer à l'auteur, qui nous envoie un deuxième code en échange. D'ailleurs, sous Wine, c'est lé génération de ce code qui pose problème.

La justification de ce code, c'est que JM Dozier souhaite avoir toutes les adresses email des utilisateurs, car il a déposé une demande à la CNIL pour savoir si son logiciel est légal ou pas, dans le sens où il permet de conserver les données des élèves sur plus de 3 ans. Il n'a toujours pas obtenu de réponse, et en attendant il veut avoir les adresses email de tous les utilisateurs avec le nom de l'école.

Du coup, je n'ai même pas posé la question de la mise sous licence libre.

C'est dommage car le logiciel est vraiment très intéressant.
arnaud04

Messages : 95

Mar 15 Mars, 2011 23:12

> pour savoir si son logiciel est légal ou pas, dans le sens où il permet de conserver les données des élèves sur plus de 3 ans.

À ce compte là, n'importe quel programme pouvant stocker des noms devrait faire l'objet d'une déclaration à la CNIL, du client de messagerie à l'éditeur de texte car on peut se faire une base de données relationnelle en fichier texte. En toute logique ce n'est pas lui qui créé le fichier d'élèves, ce donc n'est pas à lui de faire la demande à la CNIL.
Attentyon, ponaytte maychante !
Téthis

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Mer 16 Mars, 2011 10:35

Oui, tout à fait d'accord avec Téthis, son argument ne tient pas la route. C'est à celui qui créé la base de donnée avec des informations nominatives qui doit faire une déclaration à la CNIL (simple formalité souvent qui se fait en ligne).

A moins qu'il livre par défaut tous les noms des élèves et des classes de France. :wink:

Plus sérieusement, le fait que le logiciel soit réalisé avec un OS et/ou un IDE propriétaire n'empêche en rien la redistribution du logiciel sous licence libre, à partir du moment où dans son logiciel il n'y a pas de partie de codes propriétaires (ou d'autres éléments) qui traine.
cyrille

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Géo : Seine et Marne

Mer 16 Mars, 2011 13:55

Oui, je me suis dit ça aussi.
On a discuté un peu, mais je n'ai pas encore proposé la mise sous licence libre, je n'ai pas l'impression que ça soit possible pour le moment.

Exemple : le logiciel stocke les informations (items réussis, compétences validées, appréciations...) dans des fichiers textes cryptés. Ceci, à des fins de confidentialité. Mais en fait, il n'y a pas de clé de cryptage/décryptage à rentrer. C'est crypté dans le sens où on ne peut pas lire les informations sans l'aide du logiciel (comme pour un format propriétaire). Quand j'ai fait remarquer qu'en réalité ce n'était pas tout à fait un cryptage efficace puisqu'il suffit d'avoir le logiciel pour lire les données, il m'a répondu qu'il pourrait envisager le bridage du logiciel, accessible via une clé qu'il enverrait par email, après vérification que la demande émane bien d'un enseignant ... dans ces conditions, il semble difficile de parler de licence libre et d'accès aux sources.

Je vais essayer de commencer par ses deux autres logiciels EspaCE1 et EspaCM2, qui servent à saisir et interpréter les résultats des évaluations nationales, et qui ne sont pas, eux, soumis à clé de validation.
arnaud04

Messages : 95

Mer 16 Mars, 2011 14:25

La libération d'un logiciel tient dans le fait qu'on libère le code, pas les clefs de chiffrement.
Il existe de nombreux logiciels de chiffrement libres.

Dans l'idée de garder une confidentialité maximale, le programmeur ne devrait pas avoir la possibilité de lire les bases de données et seul l'enseignant en s'identifiant correctement avec un login et/ou une clef de chiffrement devrait avoir une lecture.

J'ai l'impression que le cahier des charges fonctionnel n'est pas des mieux rédigés. :/
Y'en a Debian ! Y'en a Debiaaaaaaan !
Lolo le 13

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Messages : 594

Mer 16 Mars, 2011 14:31

Tout à fait d'accord.

C'est pour ça que, plutôt que de crypter les données par une clé contenue dans le code du logiciel, il vaudrait mieux que ce soit l'enseignant qui crypte et décrypte.
arnaud04

Messages : 95

Mer 16 Mars, 2011 16:02

Chiffre, on chiffre si on a envie de retrouver le message.

L'auteur du logiciel n'aurait-il pas du mal à se rendre compte que ce n'est pas l'utilisateur du logiciel et qu'il n'a pas à faire la police à la place des utilisateurs ? Ça me fait presque penser à ces services en ligne mis à part le fait que le logiciel fonctionne sur notre machine et que nos données, stockée en local, sont piégées par le « bon » vouloir du développeur.

Qu'arrive-t-il si l'utilisateur n'arrive plus à faire valider sa qualité de professeur pour une raison ou une autre (panne du réseau, crash, mort du développeur…) ? Il peut s'asseoir sur ses données alors qu'il a le logiciel et les données chez lui. C'est une réflexion¹ intéressante des données piégées dans le cloud.

1: aussi bien dans le sens réflexion du miroir, que dans la pensée
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Téthis

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