Nous sommes le Mar 16 Avr, 2024 17:18
Supprimer les cookies

Page 1 sur 21, 2 SuivantLa planète des Alphas : et si on privatisait l'alphabet ?

Le libre et l'école vont (ou devraient aller) si bien ensemble...

Mar 01 Déc, 2009 18:54

Peut-être connaissez-vous La planète des Alphas ?
C'est une méthode d'apprentissage de la lecture qui repose sur le côté ludique avant tout. Pour certains élèves difficile ça peut marcher, pour beaucoup ça capte l'attention et donc ça permet d'aller plus vite.

Je vous invite à aller jeter un œil sur les prix...
Image

Bref, je m'étais dit que ça pourrait être vraiment bien de pouvoir en faire un clone moins ludique mais qui reprenne le principe et libre... et là on se heurte de suite à un problème de fond : les lettres sont associées à des mots qui sont associées à des idées.

Page "Crédits" du site a écrit:Les informations, pictogrammes, photographies, images, textes, séquences vidéo, animations, logotypes et autres documents présents sur le site Internet sont protégés par le droit de la propriété intellectuelle. En ces termes, l’article L 122-4 du Code de la propriété intellectuelle indique : « Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque. »

Ainsi, toute copie illicite du site peut faire l’objet de poursuites sur le terrain de la contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Du coup comment raconter une histoire pour présenter la lettre f sans empiéter sur le lexique habituellement utilisé, ici "fusée".
Quel objet commun dont la lettre commence par un f pourrait avoir la forme du f ?
On passe du bien commun (le langage) à un concept breveté : èf = f = /f/ = fusée = Image = Image
JosephK

Avatar de l’utilisateur
Messages : 2221

Mer 02 Déc, 2009 20:38

F comme Feu, Flamme qui sort d'un Foyer

Fantôme on peut tordre un peu le suaire pour avoir la forme voulue...

Le plus simple est de passer un petit moment avec son dico préféré (et son dessinateur pour sortir les dessins originaux).
armen

Messages : 408

Mer 02 Déc, 2009 21:52

Le problème c'est que ça ne concerne pas que la lettre F d'une part et que, d'autre part, si on refaisait vraiment tout de zéro, le principe qui consiste à passer de la lettre au son au mot à l'image et au personnage serait probablement considéré comme un plagiat ou une contrefaçon.
Bref, pour l'apprentissage de la lecture on a déjà deux méthodes : globale et syllabique (ou semi-globale aussi), il n'y a pas de copyright posé dessus.
Or là avec cette approche ludique, parce qu'ils sont les seuls à faire ça et que le concept est pensé globalement je pense que ça ne tiendrait pas une seule seconde s'il y avait un procès sur la propriété intellectuelle. C'est en ça que je considère que c'est un premier pas vers une nouvelle privatisation d'un bien commun.
JosephK

Avatar de l’utilisateur
Messages : 2221

Jeu 03 Déc, 2009 12:26

JosephK a écrit:le principe qui consiste à passer de la lettre au son au mot à l'image et au personnage serait probablement considéré comme un plagiat ou une contrefaçon.
Je doute que ça passe devant un tribunal. On leur donnera sûrement raison si tu reprends leur « alphabet (phonographique ?) ». Si on repart de l'idée --qu'ils n'ont pas inventé car j'ai de vagues souvenirs de choses similaires dans mon enfance-- et on refait un alphabet différent (où F n'est pas une fusée car ça serait trop flagrant), avec des illustrations différentes, je pense qu'ils peuvent toujours courir pour te poursuivre.
Attentyon, ponaytte maychante !
Téthis

Avatar de l’utilisateur
Messages : 3895
Géo : De passage chez les cathares

Jeu 03 Déc, 2009 13:08

JosephK a écrit:le concept est pensé globalement.

Pour rentrer un peu dans le détail : le F est une fusée, mais c'est une fusée qui souffle de la fumée et dégage une flamme à l'arrière.
Pour sauver le M = Monstre, il faut utiliser une formule magique : "Marionnette, magique, mange, mandarine, merci".
C'est vraiment bien pensé.
Vidéo d'illustration de ce que ça recoupe (la mise en abîme est intéressante d'ailleurs :) ) :
[video]http://tinyvid.tv/file/36396b1hv8d3h.ogg[/video]

Téthis a écrit:(où F n'est pas une fusée car ça serait trop flagrant)

C'est ce qui est aberrant... il faudrait se priver d'un vocabulaire parce que quelqu'un à mis un copyright dessus... Oralement, en cours, l'enseignant ne s'en priverait pas.
JosephK

Avatar de l’utilisateur
Messages : 2221

Jeu 03 Déc, 2009 14:46

JosephK a écrit:
Téthis a écrit:(où F n'est pas une fusée car ça serait trop flagrant)

C'est ce qui est aberrant... il faudrait se priver d'un vocabulaire parce que quelqu'un à mis un copyright dessus... Oralement, en cours, l'enseignant ne s'en priverait pas.
On ne se prive pas d'un vocabulaire, on évite de reproduire le livre afin de ne pas le plagier ou l'adapter.

Si 26 des 28 lettres (bien oui, il y a aussi œ et æ :p) ont les mêmes représentations que dans le livre que tu cites, on est dans le plagia ou l'adaptation.

Tu parles bien de faire une histoire écrite, n'est-ce pas ?
Attentyon, ponaytte maychante !
Téthis

Avatar de l’utilisateur
Messages : 3895
Géo : De passage chez les cathares

Ven 04 Déc, 2009 11:50

Téthis a écrit:Tu parles bien de faire une histoire écrite, n'est-ce pas ?

Oui mais pas seulement... c'est une méthode d'apprentissage avant tout.

Bon je vais détailler un peu plus pour que tu vois où ça coince (rétro-ingénierie de LPDA) :
C'est une histoire qui porte sur les lettres de l'alphabet et surtout qui inclus les mécanismes de l'apprentissage de la lecture (l'histoire c'est une prétexte au jeu). D'abord impossible de parler d'alphas et de bétas puisque c'est déjà pris. A priori toute tentative découpage du mot alphabet est risquée...

Ensuite, il faut distinguer deux groupes (sur LPDA ce sont des "familles") les voyelles et les consonnes.
Les voyelles peuvent être désignées par la lettre puisqu'on peu les prononcer telle quelle, sauf le Y qui est à part et le e est particulier aussi puisque parfois il se prononce /ɛ/, /e/, /ø/, /œ/ (que LPDA résume à /e/ et /ø/) ou alors il est muet.
Donc les voyelles se prononcent telles quelles contrairement aux consonnes qui ont besoin d'un appui : au moins une voyelle mais on rentre déjà trop dans le détail donc un mot va servir à les illustrer.
Maintenant A tout seul qu'est que ça exprime en onomatopée : le rire (ah ah ah), la douleur éventuellement (Aaaaaaah)... donc le A sera probablement un personnage qui rit. Pour le distinguer du O il a une canne à l'envers lorsqu'on écrit en attaché (c'est pour des CP je rappelle) C'est un attribut de la lettre mais c'est une attribut qui fait aussi partie des bizarrerie du personnage et la raison de son rire permanent. (Pour l'écriture le a s'écrit comme ça en France)
Le O exprime l'étonnement (Ooooh ouvert), la déception (Ooooh fermé), le père Noël (Oh oh oh). Les deux premiers sont déjà pris...
Le U, quand dit-on U : sur un cheval... (c'est pris)
Le I : hi hi hi (rire, c'est pris) ; hi hi hi (Psychose)
Bref, on voit déjà que le terrain est bien miné. Comme le but c'est de prendre des référentiels suffisamment proches des enfants on ira pas inventer un son dans un contexte inapproprié : exemple dans une rampe de skate en forme de U un skater dirait hue à chaque fois qu'il décolle. Ça n'a aucun sens... Le "bien commun" culturellement parlant ici c'est de dire hue pour faire avancer un cheval. Alors oui on peut changer l'histoire mettre un monsieur U au lieu d'une mademoiselle U. Ça signifie qu'il faudra permuter pour chaque... mais c'est un peu gros quand même :)
Après il y a effectivement des lettres pour lesquelles il y a une réelle invention : Madame E est une voyante qui dit É quand elle sait répondre à la question, E quand elle hésite et qui est muet quand elle ne sais pas. Cette trouvaille là, c'est dommage qu'ils ne la partagent pas mais ça ne touche pas au bien commun.

Pour les consonnes c'est plus facile mais c'est tout aussi miné. Il y a des personnages qui sont complètement sortis de nulle part comme le Zébuli, la Gudule, etc donc là ok ce n'est pas miné mais pour le reste...
Après tu parles de 28 lettres graphiquement peut-être mais phonétiquement il y a des associations à faire comme le ch (un chat), le gn, etc. C'est une approche globale, on demande à l'élève de ne pas voir un c (cornichon) et un h (hutte) (méthode syllabique inapproprié ici) mais un chat. On pourrait y mettre un chien mais "ien" c'est pas forcément facile à dire pour un petit en difficulté qui sort de la maternelle. cha - che - chi - cho - chu ? Chat - Ché - Chie - Chaud - Chute > Bon ben "Chat" alors...

Idem les formules magiques pour sauver le M (Monstre) cité plus haut c'est une approche globale et c'est important de mettre du relief sur ces mots. Donc sans utiliser de "formule magique" comment faire ? Quand est-ce qu'on répète une série de mot sans rapports entre eux (ou dont on ne connait pas encore la relation) si ce n'est dans le cas d'une formule magique ?

De la même manière dans la vidéo on utilise l'association entre a, èm et i pour faire "ami" là on est dans la méthode syllabique. La "magie" ici qui s'opère grâce à l'interaction des personnage est aussi un "bien commun".

L'utilisation de personnages permet au enfants de distinguer chaque lettre très précisément, de se les approprier puisque chacune à sa particularité (j'avais vu un reportage une fois sur une autre méthode où on se servait de grosses lettres décorées de plusieurs objets ça permettait de faire intervenir le toucher, l'odorat, en plus des autres sens pour mémoriser l'alphabet).
Et quand il faut passer à la lecture à proprement parler, quand les lettres se cachent dans les livres, ce ne sont plus des personnages : elles sont toutes nues. Ça c'est encore un élément qui relève du bien commun.

Bref, il y a des ressorts pédagogiques en arrière-plan de l'histoire qui sont incontournables. Ce qui fait qu'au mieux on pourrait peut-être avoir 40% d'apport réellement différent de LPDA.
Les 60% qui pourraient bloquer obligerait à se creuser beaucoup plus la tête qu'ils n'ont eu à le faire pour contourner leur propriété intellectuelle.

Ça me fait penser à la manière dont on privatise la santé au Niger : on oblige les gens à avoir 4000F en poche au cas où ils devraient aller à l'hôpital pour qu'on puisse rapidement payer l'entrée, parce qu'avant de rencontrer un médecin ou une infirmière on rencontre d'abord les gendarmes et les comptables de l'administration hospitalière. En théorie, la santé reste un droit, reste publique mais en pratique, il y a une étape à franchir avant.

Bref, si tu veux élaborer une méthode d'apprentissage de la lecture sur une approche ludique, c'est à dire fournir un accès à l'éducation et au langage, il faut d'abord passer la barrière juridique (et si tu veux juste enseigner avec cette méthode il y a déjà la barrière financière).

Et ce qui est d'autant plus rageant avec la méthode LPDA c'est qu'il te font payer l'immatériel (le conte, les personnages, l'idée) mais aussi le matériel (les figurines, les ardoises magnétiques) c'est bien qu'ils ont compris qu'il y avait un besoin réel de passer par les produits dérivés/jouets pour que ça passe mieux au près des enfants. Le modèle économique est déjà bien pensé et ça pourrait parfaitement être du copyleft mais l'avantage avec le copyright c'est qu'on peut racketter (du coup, faut pas s'étonner que les enseignants "pirates" la méthode).

[Goutte d'eau]Il y a un CD qui contient la police d'écriture des alphas : compatible PC et Mac mais pas Linux. Tu me diras mais comment c'est possible puisque une police d'écriture c'est un fichier .ttf et ça passe partout. Et non, la police d'écriture selon LPDA c'est une animation flash sur un CD-ROM qui fait office de traitement de texte sur laquelle il est seulement possible d'imprimer.
Heureusement quelqu'un a eu la bonne idée de reprendre l'alphabet pour le mettre en .ttf utilisable sur OOo4kids par exemple mais ce n'est pas légal.[/Goutte d'eau]
JosephK

Avatar de l’utilisateur
Messages : 2221

Ven 04 Déc, 2009 12:50

Réponse, ils n'ont pas inventé le « hue » pour le U. La langue étant ce qu'elle est il y aurait des similitudes. On ne va pas inventer une langue ou une prononciation pour chaque livre ou travail qui concerne l'apprentissage.

Il faut rester dans la limite du raisonnable et ne pas utiliser tout ce qu'il y a dans le livre. Les ressources pour les U sont assez pauvres en français, on se retrouve avec un choix plus que limité si en plus on limite pour que ce soit accessible à un enfant.

- M'enfin, c'est l'usufruitier. Ça se voit, non ?!
- Gnè...

Dans tout ce que je lis de ton message, qui est tout de même intéressant, je ne peux m'empêcher de demander si on a sombrer dans une génération de demeurés où les moindres associations, combinaisons doivent être masquées derrière un jeu. Certes on ne doit pas gaver les enfants avec des cours théoriques dignes des pires amphi mais je ne vois pas où le trouve le problème de dire que se qui s'écrit chat ne se prononce pas qa parce qu'il y a des combinaisons possibles. Que faisons nous des mots qui commencent par synchro..., dont le ch qui échappe à la règle qu'on grave dans la tête de nos chers rubins avec cette méthode de simplification ?

Il faut arrêter d'être plus débiles que nos enfants. Langue est complexe, commençons donc par leur enseigner qu'il y a des complexités (à leur niveau de compréhension, bien entendu) au lieu de globaliser, simplifier et ensuite les lâcher dans un lexique riche et complexe qui leur paraitra inabordable.

J'ai déjà l'impression que cette bouillie qu'on lit sur internet est le fruit de ce travail de simplification et globalisation. L'anglais est une langue riche, pourtant le globish est ce qu'on trouve le plus couramment, même parmi ceux dont l'anglais est la langue maternelle.

Je me désespère de voir qu'au lieu de vouloir donner à nos cerveaux l'entrainement pour assembler des idées, les analyser et l'envie d'aller plus loin, on leur donne des bouillies prédigérées et que l'on cherche à simplifier et globaliser à tout prix. Il faut simplifier mais cela ne doit pas être le but, cela doit-être le moyen qui permettra d'aller plus loin sans avoir à trainer sur tout le chemin des affaires inutiles pour cette portion du chemin.

Je constate aussi que l'on passe le plus souvent par les enfants pour façonner la société. On accuse ou culpabilise les parents qui ne veulent pas de ce « progrès » si simple pour les enfants en prétextant que ce sont des bourreaux. On bloque ou réduit les capacités cognitives de l'enfant et on lui donne des pouvoirs qu'il n'a pas à avoir. La sélection fait le reste : les plus vicieux et plus forts dominent sur le cheptel de têtes de bétails qui ne sont plus capable d'associer plus de deux idées pour conclure ou se fonder une véritable une opinion personnelle. Ne me dis pas que ce n'est pas vrai, je vois ça tout les jours.

Je te conseille de lire les Langages de Pao, de Jack Vance.
Attentyon, ponaytte maychante !
Téthis

Avatar de l’utilisateur
Messages : 3895
Géo : De passage chez les cathares

Ven 04 Déc, 2009 13:51

Téthis a écrit:Il faut simplifier mais cela ne doit pas être le but, cela doit-être le moyen qui permettra d'aller plus loin sans avoir à trainer sur tout le chemin des affaires inutiles pour cette portion du chemin

Tout a fait d'accord, je ne vois pas en quoi c'est incompatible ici. Je ne pense pas avoir fait l'apologie de la bouillie prédigérée. (C'était une digression ou bien ? )
Seulement, il n'y a que des enfants particuliers et pour certains passer par le visuel et l'auditif pour comprendre la langue ça ne suffit pas.
C'est un peu simpliste de croire que l'école ne se sert de ces outils que pour faire du formatage...
Il y a des profs de français qui, plutôt que de demander une rédaction de manière homogène à l'ensemble des élèves de la classe, demande à quelques élèves particuliers, passionnés de cinéma, d'écrire un sénario de film parce qu'il savent que le cadre scolaire ne pourra pas marcher mais qu'il est hors de question des les exclure parce qu'ils ont une approche de la langue différente. (et encore là tu pourrais me dire que c'est aussi du formatage... mais de toute façon éduquer ce n'est que la résultante d'un jeu d'influences, une forme de formatage)

Après, je ne suis pas enseignant, je n'ai pas creusé plus que ça la question de l'apprentissage de la lecture (et mon message est un prédigéré de recoupements fait à partir de mes études en lettres) mais si je parle des Alphas c'est parce que c'est justement un des outils que ma femme utilise pour débloquer les facultés cognitives de plusieurs de ses élèves avec de gros problème affectifs et sociaux (tu me diras "qu'est que ça vient faire là ?"... c'est du résumer...) et pour lesquels le reste ne marche pas. Pour les autres élèves qui ne sont pas censé participer à ce "projet" la vidéo a quand même clarifié certains principes. Il y a aussi des élèves pour lesquels les parents ont déjà sabordé tout le travail parce qu'ils veulent que leur "chers rubins" ne soient pas largués... ce qui est stupide puisqu'ils sont en classe unique à 6 niveaux et que justement il n'y a pas de "plus vicieux" et de "plus forts", il n'y a que des plus âgés ou des plus français (il y a des anglophones ;) )... pour ça faut attendre qu'ils soient au collège. (d'ailleurs classe unique multi-niveaux je trouve que ça mériterait d'être privilégié pour encourager l'autonomie, l'entraide, etc)
JosephK

Avatar de l’utilisateur
Messages : 2221

Ven 04 Déc, 2009 15:42

Il y a des cas particuliers que l'on doit traiter avec des outils particuliers. Le problème est que l'on nivèle par le bas parce que c'est plus simple à mettre en œuvre parce que c'est plus simple et moins coûteux. Au final on se retrouve avec des idéologies politiques/économiques ou groupes de pression qui viennent faire de l'ingérence dans ce qu'il doit être fait.

Un laboratoire in vivo.

Lorsque je parle des plus vicieux et de plus malins, j'aborde surtout la domination des abrutis (qui le sont devenus à force de travail sur la domestication du peuple humain) par ceux qui se sont rendus compte qu'il est facile de manipuler ce peuple broutard.

La classe à plusieurs niveaux à l'avantage de donner des repères, des modèles autre que les gamins de son âge. Encore faut-il que ces repères soient bons. Puis cela peut favoriser l'entraide, la compréhension, la patience ou la tolérance si le panel d'outils du profs le permet et que tout ceci ne sombre pas dans la concurrence, les résultats et la productivité.

Une anglaise m'a raconté qu'un prof avait déchiré le livre anglais de son fils, en sorte d'encyclopédie pour enfant, en disant que c'était de la merde et qu'il ne voulait pas voir de ça ici. Quelle société mérite-t-on lorsque des profs déchirent des livres ? Son père me disait que son fils faisait plein d'activités avec lui avant d'aller à l'école, puis qu'il était devenu bête après, qu'il ne voulait plus que jouer aux jeux vidéos et faire des trucs stupides, ce qu'on appelle poliment des « choses de gamins ».

Croisant quelques familles faisant l'école à la maison, j'ai distingué des différences assez flagrante entre les enfants. Même si cela reste qu'une impression teintée de subjectivité.

Bon, peut-être est-ce lié à la mentalité des personnes du « cru ». Cependant je m'aperçois que la mentalité et les capacités générales des personnes sont basses et que les étincelles dans les yeux sont majoritairement absentes.

I see dead people...
Attentyon, ponaytte maychante !
Téthis

Avatar de l’utilisateur
Messages : 3895
Géo : De passage chez les cathares

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit