JosephK a écrit:À la maison, on continue d'en parler et on nous a dit que le Père Noël n'était pas une "croyance" (parce que la langue à fourchée : "croyance pour l'enfant") mais un "mythe".
C'est une croyance et non un mythe. C'est comme le fait d'aller en enfer parce qu'on a été un mauvais pratiquant, c'est une croyance.
Si je me réfère à wikipédia qui cite l'Académie française : le mythe est un récit fabuleux, contenant généralement une morale.
On ne raconte pas l'histoire du père noël et des argonautes, pas plus que celle du père noël qui bat Icare à la course. Non, on fait croire à l'enfant que si il est gentil (notion flottant entre le saint prépubère et le je-m'enfoutisme-aigüe) il aura ses cadeaux apporté par un bonhomme rouge transporté par un traineau tiré par des rennes. Il n'y a pas de : « je m'en vais conter l'histoire de l'homme de noël et du sage enfant damien, élève de CP à l'école de ... ».
Le « on » qui t'a dit ça use de sa plus mauvaise foi pour ne pas aller contre sa croyance qu'il faut faire croire au père noël. Le seul mythe que je vois là est écrit dans mythomane.
Le père noël est une croyance ponctuelle et limitée qui bénéficie même d'un caractère religieux : Il est blasphématoire d'aller contre.
Va dire que le
mythe de Sisyphe n'est pas une histoire vraie devant une assemblée d'adultes et d'enfants, les adultes te répondront que oui, c'est symbolique, toussa... À la rigueur ça va virer à la politique avec Sarkozy et de Villepin. Rien de grave en soi. Va dire que le père noël n'est pas vrai devant la même assemblée, on t'accrochera au sapin et on te brûlera les testicules à l'aide de bougies de noël. Tu seras ensuite poursuivi pour maltraitance et tu finiras en asile psychiatrique avec de faux pères noël intérimaires nécrophages.
Alors, croyance ou mythe ?
