Les points communs :
- ne trace « officiellement » pas les visiteurs
- les résultats de recherche proviennent des moteurs de recherche habituels mais sans l’influence de la bulle de filtre
Les différences :
- le « business model » de Lilo repose sur la publicité alors que celui de Framabee repose sur les dons
- le code du logiciel Searx qui fait tourner Framabee est libre et donc il peut être analysé, réutilisé et installé ailleurs. Ainsi, si vous n’avez pas confiance en Framasoft parce que vous craignez qu’on change nos conditions d’utilisation, que vous imaginez qu’on ne respecte pas notre charte ou bien que notre service n’est techniquement pas à la hauteur, etc, vous pouvez vous émanciper (et on vous aide à le faire).
Le code de Lilo n’est, lui, pas disponible. C’est la principale raison pour laquelle nous ne recommandons pas Lilo
Après, personnellement je trouve assez paradoxal de vouloir « compenser carbone » une recherche en ajoutant un encart publicitaire superflu qui a très certainement aussi un surcoût carbone.
Sans parler du fait que la publicité entretient un modèle capitaliste inégalitaire où ce sont ceux qui ont de l’argent qui peuvent avoir de la visibilité et qui, sur le long terme, dictent les règles du jeu.
Même si le modèle de Lilo est certainement plus vertueux que celui de Google Adsense, il n’en reste pas moins construit sur ce qu’il me semble être une mauvaise base.
En gros, ce n’est finalement qu’une manière de toucher une niche de marché.