Lun 31 Mai, 2004 13:47
Cela me rend malheureux de voir ce manchot, qui est d'une adresse et d'une vitesse époustouflantes dans l'eau, s'obstiner à se rendre ridicule dans un exercice d'envol aérien sans espoir.
Avez-vous vu voler les manchots, dans l'eau ? Au moins aussi agiles et rapides que des otaries, mais vu leur petite taille, leur vitesse fait d'eux des missiles sous-marins.
Je n'ai pas eu l'occasion de voir le premier vol des petites hirondelles, mais d'autres me l'ont décrit. Ils observent bien tout. Ils attendent qu'il n'y ait plus ni chien ni chat à l'horizon, puis ils se laissent choir, en ouvrant leurs ailes, et c'est parti !
Ou encore de jeunes mergules ou guillemots, qui se laissent débarouler d'une falaise au Grønland, ou à Rockall, sans encore savoir voler, pour aller nager et pêcher, en bas, en eaux poissonneuses. Voilà deux exemples de transitions qui réussissent. Alors qu'hélas, celle qui est dessinée est vouée à l'échec.
Il n'y a que les moutons d'un certain élevage britannique, à en croire le montage fait par les Monthy Pythons, qui aient réussi à apprendre à voler en se jetant du haut d'un grand arbre. Mais bon, sans les Monthy Pythons, on l'ignorerait encore, tout comme les puddings extraterrestres qui dévorent les gens, et même les policemen... The proof of the pudding is in it's eating the policemen.
Si on tient à nos manchots, préférer l'image générale : Heureux comme un manchot dans l'eau !
Il y a eu aussi des séquences, par exemple dans les documentaires de Cousteau, montrant la transition entre la démarche pataude des gorfous sur la côte, puis leur glissade vers la mer, et leur agilité une fois dans la mer, malgré le fort ressac.
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