aaaaargh ! il y a même une suite à l'article. (c'est vrai que c'est croustillant, on se sent ddans la peau d'un lecteur de gala pendant qques minutes ... c'est vertigineux *_°
Loin de faire profil bas, la maison de disques rappelle, en retour, qu'elle a versé à la SDRM [Société de droit de reproduction mécanique, affiliée à la Sacem, NDLR] , au titre de l'année 2003, plus de 31 millions d'euros. Elle dénonce par ailleurs « l'absurdité de l'action de la Sacem » , ainsi que la « position intransigeante et les exigences de la SDRM ».
Toujours selon Universal Music France, les prétentions de la SDRM seraient de 8 % pour les premières années d'exploitation d'une plate-forme de téléchargement légal de musique en ligne avec un objectif à terme de 12 % du prix au détail. Un calcul de base constitué non seulement du téléchargement lui-même mais aussi des recettes publicitaires du site sur lequel les téléchargements sont effectués. Un dernier critère qui est exclu de la base de calcul des droits d'auteur sur les ventes de support de son (CD ou autres).
Pour l'heure, la Sacem confirme l'assignation à l'encontre d'Universal Music France mais se refuse à tout commentaire. Précisant simplement que des négociations sont en cours avec les sites qui rechignent aujourd'hui à reverser les droits d'auteur à la société de gestion collective.
Car dans cette affaire, si e-Compil.fr est aujourd'hui montré du doigt, selon nos informations, d'autres plate-formes de téléchargement, et non des moindres comme Fnacmusic.com ou Virginmega.fr, n'ont toujours pas signé d'accord avec la Sacem.
Une position par nature impopulaire, pour qui songe à la rémunération des artistes, mais qui traduit aussi la fragilité du modèle économique sur lequel repose aujourd'hui le téléchargement de musique en ligne. Le prix « universel » retenu par le marché pour le téléchargement d'un morceau de musique est en effet actuellement de 0,99 euro. Un tarif fixé par Apple sur son iTunes Music Store. Le constructeur informatique dégageant, à la différence de ses concurrents directs, de substantiels bénéfices sur les ventes de son baladeur numérique maison : l'iPod.
en bonus, un tout petit extrait d'une
EXCELLENTE interview sur ratiatum
Compositeur de musique symphonique et de musique de films, Laurent Petitgirard est un chef d'orchestre reconnu dans le monde entier. Président du Conseil d'Administration de la Sacem, il a accepté de répondre à nos questions et d'entamer ainsi un dialogue franc et constructif entre les auteurs-compositeurs et les utilisateurs de P2P. Voici ses réponses :
(...)
Ratiatum.com : Pouvez-vous nous éclairer sur la situation du conflit entre e-Compil et la Sacem ? Votre institution a régulièrement dénoncé le refus d'Universal de signer avec vous, ce qui selon Jean Vincent de l'ADAMI pose la société en situation de contrefacteur. Confirmez-vous ces déclarations ?
Laurent Petitgirard : E-compil, tout comme Universal Mobile a refusé de signer les contrats que tous les autres intervenants du secteur avaient accepté. Pascal Nègre est un producteur important mais rien ne justifie qu'il n'acquitte pas les droits d'auteurs. Nous avons donc assigné sur ces deux points Universal et nous l'avons fait sans état d'âme. (...)
je propose de changer le titre de ce post par le slogan suivant :
Pascal Nègre est un producteur important mais rien ne justifie qu'il n'acquitte pas les droits d'auteurs - Laurent Petitgirard, Président du Conseil d'Administration de la SACEM, fev.2005 Bon ok, c'est peut être un peu dur à faire rentrer en titre ou sur un sticker, mais sur un t-shirt fait maison ou sur un fond d'écran, ça déchire ;))
A+LS.