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Page 1 sur 21, 2 SuivantOù l'on reparle d'un ministre des nouvelles technos

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Ven 29 Fév, 2008 00:31

Lu dans Les Echos : à l'occasion d'un remaniement ministeriel qui pourrait suivre les élections municipales, pourrait être créée un poste de ministre des nouvelles technos comme Nicolas Sarkozy l'avait annoncé pendant la campagne présidentielle

qui sera l'heurex(se) "élu(e)" ? On imagine les dégâts que pourraient faire à notre pays une mauvaise personne à ce poste :
Imaginez Pascal Rogard, Denis Olivennes ou Christine Albanel pour n'en citer quelques uns plus prompts à défendre quelques intérets particuliers que l'intéret général
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antistress

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Ven 29 Fév, 2008 01:26

Les Echos du 28/02/08 :
Un ministre du numérique, maintenant

[...] Plus de dix mois après la promesse de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, celui qui est devenu président de la République pense aujourd'hui que « le poste est nécessaire » mais dit qu'il ne lui reste plus qu'à « trouver le bon candidat ». Sa décision est prise. Son cabinet n'est pas plus précis, mais, concernant la dénomination, ce ne sera pas un secrétaire d'Etat aux « NTIC », car les « nouvelles technologies de l'information et de la communication » ne sont plus si nouvelles que cela ! Ni un « haut-commissaire au développement numérique », proposé par la commission Attali, car il existe déjà un haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté.

Le chef de l'Etat dispose en tout cas d'une fenêtre de tir - le remaniement ministériel d'après les municipales de mars 2008 - pour enfin procéder à cette nomination. « Je confierai à un membre du gouvernement la mission de prospective, de pilotage et de coordination de la politique de l'Internet et du numérique. Chef de file, il disposera des moyens politiques et financiers nécessaires à sa mission et représentera la France dans les négociations européennes et internationales sur le sujet », avait promis le rival de Ségolène Royal (1). [...]

Ce n'est pourtant pas les candidats qui manquent. Des noms circulent, déjà ministre ou pas. Gabrielle Gauthey, Valérie Pécresse, Frank Supplisson, Thierry Solère, André Santini...


Et les Echos de poursuivre en énonçant le millefeuille actuel :

Le gouvernement a bien un délégué aux usages de l'Internet, Bernard Benhamou, mais il dépend d'un unique ministère, celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lequel dispose aussi d'un Conseil consultatif de l'Internet (CCI) en stand-by avant une réforme nécessaire de la régulation et de la déontologie des contenus en ligne.
Il y a bien aussi un Conseil stratégique des technologies d'information (CSTI) et un Comité stratégique du numérique (CSN), auprès du Premier ministre qui les préside, avec comme délégué Jean-Michel Hubert. Cependant, le premier est un relais consultatif entre le secteur privé et le gouvernement qui ne s'est plus réuni depuis mars 2007. Le second, interministériel, se polarise sur le basculement de la télévision vers le numérique et la répartition du dividende des fréquences ainsi libérées.
Autre service du Premier ministre : la Direction du développement des médias (DDM), dirigée par Laurence Franceschini, mais elle reste « médiatique » bien que de plus en plus centrée sur les « contenus en ligne ».
Au ministère de l'Economie, il y a le service des technologies et de la société de l'information (STSI) que dirige Emmanuel Gabla sur des problématiques industrielles, et le service du développement de l'administration électronique (SDAE), axé sur la réforme de l'Etat.
Sans parler de la Direction centrale de la sécurité des systèmes d'information (DCSSI) à la Défense nationale et de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) au ministère de l'Intérieur.
Quant au ministère de la Culture et de la Communication, il intervient sur les droits d'auteur dans la société de l'information - avec, par exemple, la création de la mission de lutte contre le piratage sur Internet confiée au PDG de la FNAC, Denis Olivennes.

Le problème en France est que cet éclatement des prérogatives numériques - accentué par des électrons plus ou moins dépendants des pouvoirs publics tels que le Forum des droits sur l'Internet (FDI), le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA), la Commission de la rémunération pour copie privée (« Albis ») ou encore les autorités administratives (CNIL, Arcep, CSA, ANFR, Cada...) - aboutit à une cacophonie qui rend illisible toute politique dans ce domaine.


Le Président serait sollicité pour créer le poste au plus vite :

La création de ce ministère de la gouvernance numérique ne saurait plus tarder. Ce ne sont pas les piqûres de rappel qui ont manqué depuis le 6 mai dernier.
L'Alliance TICS a été la première, dès juin, à souligner au nouveau président qu'il fallait « une priorité nationale pilotée par un membre du gouvernement ayant la légitimité élective, une expérience démontrée des NTIC et une capacité à construire le consensus économique, technique et surtout sociétal sur des sujets en évolution permanente ».
Dans la foulée, le Syntec, syndicat de l'industrie informatique, avait lui aussi redemandé à Nicolas Sarkozy un délégué intergouvernemental rattaché au Premier ministre.
En juillet, ce fut au tour du Sénat de rappeler la promesse au bon souvenir de l'Elysée en appelant - dans le rapport Retailleau - à la création d'un commissariat au numérique rattaché, là aussi, au Premier ministre avec autorité sur les différents services ministériels concernés.
Le « think tank » renaissance numérique, qui compte parmi ses membres des patrons du Net (Google, Dailymotion, Yahoo!, Priceminister, eBay, Pagesjaunes...) est revenu à la charge en novembre en demandant un « secrétaire d'Etat en charge du développement numérique », et même, en janvier dernier, un « ministre de l'Internet ».
Même le Groupement des éditeurs de services en ligne (Geste) s'est rallié à cette exigence d'un « monsieur ou madame Internet ».


www.lesechos.fr/info/analyses/4693077.htm
Dernière édition par antistress le Ven 29 Fév, 2008 12:22, édité 3 fois au total.
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Ven 29 Fév, 2008 11:56

je vote pour RMS :D
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Mikelenain

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Lun 17 Mars, 2008 20:09

Bientôt un secrétaire d'Etat à l'économie numérique
http://www.clubic.com/actualite-129482- ... rique.html

A la suite des élections municipales, un poste de secrétaire d'Etat à l'économie numérique pourrait être créé, conformément aux voeux de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, et de la commission Attali pour la libération de la croissance française.

Cette création serait envisagée dans le cadre d'un remaniement « limité » du gouvernement Fillon. Thierry Solère, secrétaire national en charge d'internet au sein de l'UMP, est le plus souvent cité comme candidat potentiel par la presse française.

D'autres noms circulent, dont ceux de : Emmanuel Gabla, chef du service technologies et société de l'information (STSI) du ministère de l'économie, Gabrielle Gauthey, membre du collège de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), André Santini, actuel secrétaire d'Etat à la fonction publique, réélu maire d'Issy-Les-Moulineaux, cité numérique des Hauts-de-Seine, ou encore Franck Supplisson, conseiller technique auprès de Nicolas Sarkozy en charge des technologies de l'information et de la communication.
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Lun 17 Mars, 2008 20:50

Ministère de l'Economie numérique : les 10 candidats potentiels en images
http://www.zdnet.fr/galerie-image/0,500 ... or=EPR-100

entre Denis Olivennes et Patrick Bloche, je vote Bloche !
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Lun 17 Mars, 2008 21:16

et pourquoi pas M. Cazenave ou sa fille Alix, éminente membre de ce forum ? :D
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Mikelenain

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Lun 17 Mars, 2008 21:45

ah, M Cazenave (ou Alix) il serait bien là
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antistress

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Lun 17 Mars, 2008 22:19

je vois qu'on a le même point de vue sur la question.
d'autant plus intéressant qu'il semblerait que M Bloche ne serait pas chaud pour participer à un gouvernement avec Sarko (d'après ZDNet, tout du moins)
maintenant, on n'attend plus que l'avis des intéressés ;)


C'est Eric Besson qui hérite du poste
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Mer 19 Mars, 2008 08:32

faut juste lui trouver une bonne raison de trahir albanel, maintenant :twisted:
blastm

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Mer 19 Mars, 2008 10:10

http://www.zdnet.fr/actualites/internet ... or=EPR-100

Le 22 novembre, lors d'un colloque consacré à la place de l'Europe dans la mondialisation, Eric Besson a formulé quelques propositions au nom de la France, qui pourraient constituer une ébauche de sa politique pour l'économie numérique : renforcer la [propriété] intellectuelle, mener une politique d'encouragement à l'innovation dans les PME et donner aux PME un accès privilégié aux marchés publics.

Des propositions qui pourraient se traduire par une action en faveur du brevet logiciel, la poursuite d'une politique de lutte contre le téléchargement illégal, le renforcement des mesures fiscales du type "crédit impot recherche" et la mise en oeuvre d'un "small business act". Autant de mesures demandées par les associations professionnelles comme l'Afdel et Syntec informatique.
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