Sur ce sujet, il faut lire en ligne l'article de Libération du 23 décembre :
Une chronologie des médias déboussolée
Les fournisseurs d'accès réclament que la vidéo à la demande soit disponible six mois après la sortie en salles.
La vidéo à la demande est à peine lancée, mais ses différents protagonistes, aux intérêts souvent contradictoires, ont toutes les peines du monde à accorder leurs écrans. Fin 2005, les représentants du cinéma, fournisseurs d'accès à l'Internet (FAI) et chaînes de télévision avaient pourtant réussi à s'entendre sur une charte fixant, pour un an, les modalités d'exploitation de ce nouveau mode de diffusion. Mais, jeudi soir, les mêmes se sont quittés sur un constat d'échec. Impossible de trouver un consensus sur la chronologie des médias, cet ensemble de règles très sensibles qui fixe les fenêtres d'ouverture et de fermeture aux différentes étapes de la chaîne cinématographique (salles, DVD, VOD, TV) et conditionne les modalités de financement du septième art.
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Regroupés au sein du Blic (Bureau de liaison des industries cinématographiques), les professionnels du cinéma préfèrent pour leur part concentrer leur tir sur la «lutte contre la piraterie» et exigent préalablement des signes forts avant d'ouvrir plus grandes les vannes de leurs catalogues. La sortie prochaine des «décrets sur la responsabilisation de l'abonné», issus de la loi droit d'auteur (DADVSI) avec l'envoi automatique de messages d'avertissement aux internautes téléchargeant illégalement, pourrait constituer un premier signe en ce sens. Les deux parties se retrouveront le 22 janvier pour tenter de trouver une solution.
La loi :
http://www.ddm.gouv.fr/article.php3?id_article=260Wiki :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologi ... %C3%A9diasRAPPEL :
La chonologie des médias aux Etats-Unis
Aux Etats-Unis, aucune législation ne vient réglementer la chronologie des médias. Celle-ci s'établit en fonction de tractations au coup par coup entre les ayants-droits et les distributeurs avec bien souvent un seul objectif - commercial. Cependant, l'ordre de diffusion reste généralement le même qu'en Europe : salle de cinéma puis location et/ou vente de vidéo, VOD (généralement 45 jours après), puis "pay per view" et télévision par abonnement, puis les chaînes en clair et les Syndication TV (télévisions qui ne produisent rien mais se contentent de rediffuser des programmes déjà proposés sur d'autres chaînes). La différence avec la France, c'est que la VOD ne s'arrête pas quand le film est diffusé sur une chaîne payante.
Ou lire encore ici
Pour moi, les distributeurs essayeront toujours de s'accrocher à leur modèle économique actuel, parce qu'il leur est plus profitable. Les pourcentages qui leurs sont alloués sur la diffusion en DVD étant plus important que ceux qu'ils touchent sur le VoD.
Il faut surtout ne pas oublier, que la charte signée fin 2005 fixant les modalités d'exploitation de ce nouveau mode de diffusion appelé VoD, entre les représentants du cinéma, les fournisseurs d'accès à l'Internet (FAI) et chaînes de télévision ne l'avait été, que pour un an et ce (au forceps), en plein débats parlementaires de la loi DADVSI ....
(RDDV était d'ailleurs content de brandir cette charte devant les députés, dans l'hémicycle)...
La DADVSI a été votée maintenant...
