Leur message en version condensée: "Les fans qui partagent la musique ne sont ni des voleurs ni des pirates." "Partager est une pratique qui existe depuis des décénnies"
UNE NOUVELLE VOIX
Nous sommes une Alliance canadienne des créateurs de musique en croissance partageant le but commun de faire entendre nos voix en matière des lois et des politiques importantes pour notre subsistance. Nous sommes les personnes mêmes qui créons la musique canadienne. Sans nous, il n'y aurait aucune musique à protéger par les lois sur le droit d'auteur.
Jusqu'à maintenant, un groupe de maisons d'enregistrement multinationales a surtout pris la parole concernant les besoins des artistes canadiens en matière du droit d'auteur, Les sociétés d'enregistrement et les éditeurs de musique ne sont pas nos ennemis, mais soyons clairs. Les agentes et les agents des principales maisons d'enregistrement agissent pour le compte de leurs actionnaires; ils parlent rarement au nom des artistes canadiens. Les propositions législatives visant à faciliter les poursuites judiciaires contre nos partisanes et nos partisans ou à augmenter le contr�le qu'exercent les maisons d'enregistrement sur la jouissance de la musique ne sont pas faites en nos noms, mais bien au nom des succursales mères étrangères des maisons d'enregistrement.
Le gouvernement a la responsabilité d'assurer aux artistes canadiens une protection contre l'exploitation. Cela exige un engagement ferme dans des programmes qui appuient les talents musicaux canadiens et une réforme du droit d'auteur selon une nouvelle vision des choses. Les créatrices et les créateurs de la musique canadienne ont discerné trois grands principes qui devraient guider le processus de réforme du droit d'auteur.
1. La poursuite de nos partisanes et de nos partisans est destructrice et hypocrite
Les artistes ne souhaitent pas poursuivre leurs partisanes et leurs partisans. Les maisons d'enregistrement procèdent de la sorte contre notre gré; les lois autorisant de telles poursuites ne se justifient pas en nos noms. Nous nous opposons aux réformes du droit d'auteur qui faciliteraient une telle fa�on d'agir de la part des sociétés d'enregistrement. Le gouvernement devrait abroger les dispositions dans la Loi sur le droit d'auteur qui permettent aux maisons d'enregistrement de punir injustement les partisanes et les partisans qui partagent la musique à des fins non commerciales en leur imposant des dommages pouvant varier entre 500 $ et 20 000 $ par chanson.
2. Les serrures numériques sont risquées et improductives
Les artistes s'opposent à l'utilisation de serrures numériques afin d'accro�tre le contr�le qu'exercent les maisons d'enregistrement sur la diffusion, l'utilisation et la jouissance de la musique ou sur les lois pour le contournement de mesures technologiques de ce genre. Le gouvernement ne devrait pas mettre en �uvre des traités vieux d'une décennie, con�us pour donner plus de contr�le aux principales maisons d'enregistrement et pour diminuer les choix offerts aux artistes ainsi qu'aux consommatrices et aux consommateurs. Les lois devraient protéger les artistes, les consommatrices et les consommateurs et non restreindre les technologies. Les consommatrices et les consommateurs devraient avoir le droit de transférer la musique qu'ils achètent sur d'autres formats et d'en faire une utilisation raisonnable sans avoir à payer deux fois le prix.
3. La politique culturelle devrait appuyer les artistes canadiens actuels
La grande majorité de la nouvelle musique canadienne n'est pas promue par les principales maisons d'enregistrement qui accordent leur attention en priorité aux artistes étrangers. Le gouvernement devrait avoir recours à d'autres stratégies politiques afin d'appuyer les artistes canadiens actuels et de favoriser l'épanouissement de la scène musicale et culturelle. Le gouvernement devrait d'engager à long terme à développer des mécanismes d'aide comme le Fonds de la musique du Canada et FACTOR, à investir dans la formation et l'éducation musicales, à créer des abris fiscaux limités en matière des redevances concernant les droits d'auteur, à protéger les artistes en matière des inégalités sur le plan du pouvoir de négociation et à rendre les sociétés de collecte plus transparentes.
http://www.musiccreators.ca/fr/
c'est aussi au canada qu'un label à payé les frais de justice d'un adolescent poursuivi par la CRIA pour avoir téléchargé la musique de ce label.
Vivement que cette mentalité se propage à travers toute la planète. Artistes français, vous vous sentés concernés ? n'hésitez pas à suivre le mouvement et monter une association pour faire valoir vos droits et faire entendre votre voix.
voir aussi:
More Music Industry Myths Exposed:
http://michaelgeist.ca/component/option ... ,85/nsub,/
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Izzie
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