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SOS-PC, des infos à envoyer largement à la presse et à diffuser :
Loi DADVSI: Les 30 artistes qui auraient mieux fait de se taire !
De nombreux artistes ont vivement condamné jeudi deux amendements adoptés par les députés, autorisant le téléchargement de toute oeuvre numérisée sur internet pour un usage privé, en contrepartie d'une rémunération des artistes.
Voici quelques une de ces réactions:
(...)
Des explications à ces réactions d'artistes :
Le texte d'Alain Souchon est on ne peut plus ambigu. Rien dans son texte ne laisse clairement transparaître sa réprobation de la license globale. Quelques commentaires au passage :
- A Michel Sardou : La license globale, ce n'est en aucun cas la musique gratuite. Au contraire même.
Même commentaire à l'attention des rappeurs d'I AM.
- A Pascal Obispo : N'a t'il pas pris la défense du P2P et des P2Pistes poursuivis en justice il y a quelque mois. Je me souviens l'avoir vu dans feu "Soyons directs" (sur M6) défendre leurs intérets.
- A Jean-Louis Aubert : Il a reconnu avoir téléchargé (illégalement) sur le P2P lui même dans une émission de Thierry Ardisson. Soit il fait de la démagogie télévisuelle dans ce genre d'émissions, soit il fait preuve d'une belle hypocrisie.
- A Philippe Lavil : Oui, tout travail mérite en effet salaire. Mais c'est la license globale justement te donnera à l'avenir le salaire que tu mérite.
- Les propos d'Alain Chamfort - qui a dénoncé les majors de façon véhémente il y a peu - sont la aussi ambigues : "Cette loi" dont il parle, est elle la loi DADVSI ou juste les ammendements 153 et 154 ?
- A Rachid Taha : Comment parler de Piratage si cette loi venait à légitimer, contre paiement de la license, les actes que l'on appelle encore aujourd'hui courrament "Piratage" ?
Vaut-il mieux voter une loi proche du DMCA américain qui, on le constate, n'a malgré les nombreuses poursuites engagées contre les internautes au nom dudit DMCA dans ce pays donné AUCUN résultat probant en terme de ventes de disques dans ce pays, ou bien tenter l'expérience en osant innover grâce à la license Globale qui pourrait à terme assurer à l'industrie du disque des revenus supplémentaires qui seraient loin d'être négligables, contrairement à ce que laissent penser les commentaires des artistes qui se sont exprimé.
Le Ministre de la Culture a voulu que le débat sur la loi DADVSI soit un débat historique, qui serve de modèle pour le reste du monde. Eh bien le meilleur moyen de parvenir à cette noble entreprise est justement d'accepter la dite license globale optionelle.
Même si une trentaine d'artistes ont ouvertement manifesté leur opposition au système de "licence globale", 13500 y sont favorables comme en témoigne un article du Monde. - le montant de cette licence n'est pas déterminé par les amendements votés il y a peu, alors pourquoi y être opposé par principe ?
Une autre explication à ces réactions :
Maxime Le Forestier : Universal/Polygram (membre de la RIAA)
Michel Sardou : Universal Int'l et Mercury (RIAA)
Johny Halliday : Universal (RIAA)
Roberto Alagna : Deutsche Grammophon, EMI Classics, Elektra, Angel Records, Erato et Sony (100% RIAA)
Francis Cabrel : Sony Int'l, Sony/Columbia (RIAA)
Pascal Obispo : Epic, Sony (RIAA)
Philippe Lavil : BMG (RIAA)
NTM (Joey starr) : Sony, Epic (RIAA)
Alain Chamfort : Sony (RIAA)
Jean Louis Aubert : EMI, Virgin (RIAA)
Alain Souchon : EMI, EMI / Virgin, BMG, RCA (RIAA 100%)
Rachid Taha : Universal, Island, Ark21, Mano et Polygral (RIAA 100%)
Mathieu Chedid (M) : Virgin (RIAA)
Catherine Lara : Universal, Higher Octave, BMG et Sony (RIAA)
I AM : EMI, Virgin (RIAA)
Le Roi Soleil : Wea International (RIAA)
Tous ces artistes sont produits par les grosses majors américaines (sans aucune exception). En gros ils parlent au nom de la RIAA (Recording Industry Association of America) qui est une association qui regroupe les majors du disques américaines connu pour faire des procés à tour de bras aux USA. Pourtant chez nous il est rare de voir nos artistes aux côtés des américains...
Et aussi bizarre que celui paraitre, tous ces artistes à qui on à donné la parole ne risque pas de se retrouver sous un pont par manque d'argent, les artistes de l'ombre, ceux à qui les maisons de disques ne donnent aucunes chances, sont pour la licence globale.
Il faut savoir ce que l'on veut :
Ces mêmes artistes ont bien pris position dans le monde. "Une trentaine d'artistes, dont Vincent Delerm, Corneille, Johnny Hallyday et Autour de Lucie ont signé un texte commun pour préciser que le fait qu'ils se soient "opposés aux sanctions prises contre les internautes ayant téléchargé illégalement de la munique sur internet" ne signifiait "en aucun cas" qu'ils étaient "favorables à un système de licence globale". "Au contraire, nous estimons qu'elle menace la création et la liberté des artistes", précisent-ils dans un communiqué."
Or, en étant contre les poursuites d'internautes "pirates", ces artistes qui se sont exprimés dans "le monde" se montrent donc hostile à la voie repressive. Etant contre la license globale, ils se montrent contre la seule voie de légalisation.
Que veulent ils-alors ? Si l'on maintient l'interdit mais que l'on ne réprime pas d'une façon ou d'une autre, ce sera, comme l'a très justement rappellé le Ministre de la Culture, la loi de la jungle.
Est-ce la leur volonté ? Cette position équivaudrait à une légalisation de fait des actes de copie illégales pour l'heure sur les réseaux (P2P entre autres)... mais sans aucune contre partie financière versée par les internautes...
Comment ne pas trouver leur attitude bien plus irresponsable (ou plus démagogique, ou les deux ?) que celle de ceux qui pronent la license globale optionelle ?
Tous ces commentaires ont été tirés du site de Christian Vanneste, le rapporteur de cette loi, qui reste une supercherie.
Source : sospc-en-ligne.com
Rédacteur: Freddes