blastm a écrit:(en effet, si un DRM t'oblige a faire ta sauvegarde dans un format précis et protégé, et systematiquement dégradé, comme actuellement, comment seras-il possible de faire l'intéropérabilitée, et peut on vraiment appeller ca de la sauvegarde?)
en plus, il parle de "permettre" pas de garantir. la nuance est de taille.
Sais-tu que ton superbe lapsus est magnifiquement révélateur ?
Connais-tu la différence entre « sauvegarde de sécurité » et « copie à usage privé » ?
Non ?
Relis l'article 122-5 du Code de la Propriété Intellectuelle :
Article L122-5
Lorsque l'oeuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire :
1º Les représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille ;
2º Les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, à l'exception des copies des oeuvres d'art destinées à être utilisées pour des fins identiques à celles pour lesquelles l'oeuvre originale a été créée et des copies d'un logiciel autres que la copie de sauvegarde établie dans les conditions prévues au II de l'article L. 122-6-1 ainsi que des copies ou des reproductions d'une base de données électronique;
Vois-tu la différence entre les deux notions ?
Le droit à la copie de sauvegarde s'applique aux logiciels.
Le droit à la copie privée s'applique aux oeuvres artistiques.
La copie privée n'est pas une simple copie de sauvegarde d'une oeuvre légalement achetée, c'est le droit de copier une oeuvre sans l'avoir achetée, à condition que l'usage de cette copie soit strictement privé, ou se limité à une diffusion gratuite dans un cercle de famille.
La différence est fondamentale, bien plus que la nuance que tu relèves entre "permettre" et "garantir".
Le projet DADVSI se propose bien de remplacer le droit de copie à usage privé par un droit de copie de sauvegarde, et même pas vraiment "garanti".
Et ça, ce n'est sûrement pas un lapsus !!!