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Page 1 sur 31, 2, 3 SuivantComment les createurs peuvent se remunerer equitablement ?

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Mar 13 Déc, 2005 12:01

C'est la raison invoquee principalement (par les lobbies des majors) pour mettre en place les dispositions principalement a sens unique du projet DADVSI, parallelement a la protection de la diversite culturelle (sic).

a- Que voudraient les createurs pour se remunerer equitablement de leur creation ? Que peuvent-ils faire (Concerts ?) ?

b- Certains de ceux-ci semblent emballes a l'idee de la remuneration percue au travers de l'abonnement FAI.
Mais dans ce cas par exemple, comment se ferait la repartition concrete par la suite ?
Le peuple migrateur est-il arrive en terre promise ?
iraysyvalo

Messages : 169

Mar 13 Déc, 2005 12:29

iraysyvalo a écrit:C'est la raison invoquee principalement (par les lobbies des majors) pour mettre en place les dispositions principalement a sens unique du projet DADVSI, parallelement a la protection de la diversite culturelle (sic).


En tant que créateur (musicien délibérément et définitivement amateur), j'estime avoir le droit à NE PAS VOULOIR PERCEVOIR UN SALAIRE. Ben oui : et je ne suis pas le seul à ne pas systématiquement demander une rémunération pour mes concerts. Une bonne partie des musiciens amateurs ne souhaitent pas se professionaliser car ils veulent garder leur liberté de choix face au marché (liberté de ne pas cachetonner à l'entrée des studios pros, liberté de dire "merde" à un patron de bar qui veut te faire jouer de la techno de bouâte, liberté de ne pas participer à n'importe quoi pour la mairie de ton quartier lors de la (dé)fête de la musique, etc.).

Soit on dit "les amateurs pratiquant le don n'ont pas le droit de créer", et c'est une chose (en gros, c'est le raisonnement de la Sacem et de Vivendi), soit on accepte leur existence et leurs raisonnement au même titre que celui des musiciens professionnels ou semi-pros (qui ont aussi le droit de vivre et de se professionaliser). Mais en aucun cas, en tant que créateur, je ne souhaite ni n'accepte qu'on me dicte, du haut du sacro-saint point de vue de la profession, quel serait mon intérêt. L'enjeu est justement, contre le DADVSI, la protection d'une diversité culturelle face aux majors et contre la professionalisation qui tue les principaux modes d'émergence du champ musical qui, bien souvent (pour ne pas dire toujours) dépendent des amateurs.

a- Que voudraient les createurs pour se remunerer equitablement de leur creation ? Que peuvent-ils faire (Concerts ?) ?


En tant que musicien amateur refusant de se professionaliser et finançant sa passion par son labeur quotidien dans la fonction publique, plus qu'une "rémunération équitable", je souhaite des lieux d'expression plus ouverts et plus nombreux : je ne vois pas en quoi le DADVSI répond à ce souhait.

Je souhaite également que les associations qui font vivre les scènes musicales aient plus de moyens pour rembourser mes frais techniques (hébergement, déplacement), car si je ne souhaite pas forcément vendre ma musique, je ne souhaite pas pour autant perdre de l'argent à chaque concert. Ce qui me rémunère le mieux, c'est de rencontrer un public : là encore, le DADVSI ne répond pas à ce besoin, pas plus que les industries culturelles.

Je souhaite enfin l'arrêt des politiques sécuritaires qui tuent les scènes musicales dans les centre-villes au nom de la logique du "quiet sound" ou du "festival de prestige" (voir cet article qui fait le point sur ce sujet à partir d'un exemple concret). Je souhaite également qu'il soit plus facile et plus accepté d'utiliser des lieux non institutionnels (friches industrielles, hangards, champs, etc.) pour pratiquer la musique en toute autonomie, sans avoir à traiter avec le ministère de la répression... heu... de l'intérieur pour cela : là encore, rien dans la loi DADVSI ne répond à ces souhaits largements partagés et exprimés par les acteurs (par exemple ceux de la scène techno).

b- Certains de ceux-ci semblent emballes a l'idee de la remuneration percue au travers de l'abonnement FAI.
Mais dans ce cas par exemple, comment se ferait la repartition concrete par la suite ?


En tant que créateur mettant volontairement mes créations à disposition du public GRATUITEMENT, je refuse que ce dernier soit obligé de me payer à travers l'abonnement à un FAI : on paye déjà assez comme ça de taxes diverses et variées, dont celles sur la copie qui est incluse dans le prix des CD, sans avoir à en rajouter des couches qui rendront plus restrictives les conditions d'accès à la culture pour tous.

Autrement dit et pour conclure, les questions ci-dessus sont mal posées (mais merci tout de même de les avoir posées, ça me permet de cracher ma pastille, et ça ouvre je l'espère un débat intéressant), car elles sont posées depuis un point de vue qui occulte une partie des enjeux de la scène musicale : le cadre idéologique de ces questions est celui des industries cultutrelles et des "professionnels de la profession" qui ne représentent qu'eux-mêmes et dont on voit mal au nom de quoi ils pourraient parler au nom de toutes les scènes musicales présentes en France. Dont les scènes amateurs qui sont sans doutes les plus proches des licences libres...

PS : il n'est sans doute pas inutile que je précise 2 ou trois choses au sujetde mes propos :

1. Je fais de la musique en amateur depuis 25 ans. Mon attitude ne relève donc pas d'une pulsion adolescente, mais d'un choix politique. Ce choix de toute une vie est tenable sur le long terme et ne doit rien au numérique : je raisonnais déjà ainsi à l'époque où Internet n'existait pas encore.

2. Je n'ai pas toujours été dans la fonction publique : on peut avoir une démarche amateur y compris sans avoir la sécurité de l'emploi. Ca complique les choses, bien entendu, mais ça ne change rien à la nature de mon raisonnement.

3. je ne me contente pas de jouer dans ma cave pour mes amis ou dans les bois lors de free parties. On peut être amateur et avoir régulièrement accès à des scènes, dont certaines considérées comme de niveau national : http://www.drone-zone.org/html/modules. ... age&pid=55

+A+
drÖne

Messages : 12

Mar 13 Déc, 2005 16:13

Héhé, merci pour ce temoignage dröne !

Juste pour aller un peu dans ton sens, j'ai lu le rapport du CLSPA, et j'y vois des phrases qui me chiffone (attention extraits de texte):
La demande sociale tendant à un accès large et facilité aux contenus culturels doit être entendue mais respecter le cadre juridique et économique nécessaire au développement harmonieux des industries culturelles.

Ca veux dire "okay les gars causez toujours, nous de toutes facons ce qui nous preoccupe, c'est le developpement harmonieux des industries culturelles" ? En tous cas, c'est grosso modo ce que je comprends.


Ensuite, ca enchaine la dessus :
La distribution en ligne grâce aux DRMs suscite cependant un certain nombre d’interrogations. L’interopérabilité est apparue comme un objectif de la filière afin de garantir l’indépendance des ayants droit à l’égard des opérateurs techniques et de faciliter, par l’adhésion des consommateurs, le développement de ce marché.

Cette phrase, je la trouve ambigue : je comprends en lisant ceci que les DRM vont dans le sens de l'interoperabilité. Alors qu'en vrai, il n'en n'est rien.


Apres c'est opération "on enfonce les portes ouvertes !" :
La Commission a conclu à la possibilité, sur le fondement des textes actuels, de retenir la responsabilité juridique des fournisseurs de logiciels de P2P illicite.

Remarquez que ce n'est pas l'utilisation dudit logiciel qui est illicite. Le logiciel est DEJA illicite. Donc il est responsable. Ben oui.
C'est comme dire qu'une voiture construite sans freins est responsable des accidents qu'elle cause. C'est une evidence. Enfin pour moi ...



En effet, l’hypothèse d’un usage dévoyé d’un logiciel de P2P originellement mis sur le marché à des fins licites se présentera fréquemment. Dans un tel cas, la responsabilité de l’éditeur pourra être retenue s’il commet une faute consistant à tolérer l’usage massivement illicite de son logiciel sans prendre des dispositions pour tenter de limiter cet usage illicite.

Ici, il est toujours aussi tentant de faire un parallele avec la voiture.
En effet l'hypothese qu'un personne se mette a rouler au dessus de laz vitesse limite se presentera frequement. Dans un tel cas, la responsabilité du constructeur de la voiture pourra etre retenue s'il commet une faute consistant a tolerer l'usage massivement illicite de son vehicule sans prendre des dispositions pour tenter de limiter cet usage illicite.
Alors, a quand la voiture qui ne peut pas depasser les 130 km/h ? A quand mercedes, porsche, bmw, renault, peugot, fiat, citroen, rover ... responsables pour la majorité des accidents de la route ?




Voila, j'ai jeté comme ca quelques passages de ce rapports fort bien ficelé, et fort pres de la realité (des industriels), pour vous rappeler que nos decideurs s'appuient sur ce rapoort pour legitimer leurs lois. Alors qu'il est clair en le lisant que ce raapport n'a rien d'objectif.
RilaX

Messages : 333
Géo : Marseille

Mar 13 Déc, 2005 19:07

Merci a vous. Drone evoque un aspect de la question qui n'a pas sa reponse effectivement avec DADVSI (ni ailleurs d'ailleurs !).

C'est bien pour ca que je pose ces questions car nous n'entendons pas beaucoup les createurs eux-memes.

Pour les amateurs eclaires qui veulent principalement partager leur passion, c'est formidable pour la culture mais nous devons tenir compte des besoins et des desirs legitimes de tout le monde :)

Je pense qu'il est tout a fait normal que des createurs veulent vivre de leur art. C'est tout a fait comprehensible et normal. J'aimerai aussi avoir l'avis de ceux-la. C'est aussi dans ce contexte que se pose la question de la repartition des droits recueillis aupres des FAIs si on va sur ce chemin-la : comment cela va-t-elle se faire ??

PS : desole si ces questions etaient mal posees :cry: mais ce n'etait nullement pour dire que tous les createurs devaient etre professionnels ou que tout doit etre payant mais pour essayer de repondre a un probleme plus precis qui est la remuneration de ceux qui le veulent bien (toute allusion a une pub est tout a fait involontaire de l'auteur qui espere que ce n'est pas deja une marque deposee)
Le peuple migrateur est-il arrive en terre promise ?
iraysyvalo

Messages : 169

Mar 13 Déc, 2005 19:26

RilaX : tu souleves un point important dont j'ai deja parle : la question de la responsabilite !
Et ca, cet amendement cree un vrai precedent dans ce domaine. J'ai aussi evoque sur un autre forum le cas des fabricants d'armes auxquels on pourrait appliquer le meme raisonnement.

Voila pourquoi je parle de "Noyer le poisson" avec cet autre topic : cet amendement est une sorte de point de fixation qui va permettre de faire passer le reste plus facilement.
Le peuple migrateur est-il arrive en terre promise ?
iraysyvalo

Messages : 169

Mer 14 Déc, 2005 14:19

Salut

Déjà, je pense qu'on devrait chercher les chiffres des paiement style paypal et giftpool qui se mettent naturellement en place.
Genre si les gens paient naturellement et librement des oeuvres numériques sur internet.. pourquoi leurs mettre le couteau sous
la gorge ?

Les micro-paiements en sont à leurs balbusiements, ils vont se développer naturellement si on leurs en laisse l'occasion.

Un artiste mettrait ses oeuvres lui même en ligne, avec un id - rib qui permettrait à ceux qui le désir de verser de petites sommes de
manières transparentes au téléchargement. Il pourrait autoriser la mise en partage répartie par exemple avec la licence et le moyen
de paiement intégré.

Les personnes civiques pourraient subventionner exactement les artistes et les oeuvres qu'ils veulent. On aurait ainsi le développement
d'un art qui plait aux gens civique ;o)


Le libre pourrait faire des logiciels de P2P, qui par défaut, ne permettraient pas le téléchargement gratuit d'un artiste qui affiches des
prétentions rémunératoires obligatoires. La vérification de l'oeuvre se faisant sur le site mère de l'artiste qui déclarerait sur l'honneur
que cette oeuvre est bien la sienne. donc chaque oeuvre devrait transiter avec des méta données telles que , le site mère qui assume la
maternité de l'oeuvre, le lien sur l'oeuvre, la licence, les prétention rémunératoires et le rib.

Les responsabilités pénales, si il doit y'en avoir, retomberaient sur les personnes qui trafiqueraient leur logiciel ou qui
personnelement publiraientt des oeuvres qui ne leurs appartiennent pas en affirmant que c'est à eux ou sans respecter la licence de cette oeuvre.

Le principe du giftpool : tu t'abonne à un gift pool, tu le charge à 200 euros, avec ta carte bleue usuelle, ensuite tu as un numéro GiftPool
qui te permet d'affecter des micro-paiements à diverses oeuvres, causes ..etc que ton Gift Pool se charge d'en faire la synthèse et de
payer les ayants droits.
Les ayants droit peuvent s'incrire dans un gift poool, ou laisser leurs RIB afin de recevoir des dons gracieux.


SI ON VEUT FORCER LE PAIEMENT D'OEUVRES ....

On pourrait inclure dans nos redevances un BON gift Pool, genre par moi, t'as à dépenser 30 euros pour téléchargement de diverses
oeuvres ....si tu subventionne pas ca va à un pot commun ....
Comment prouver ansuite qu'on va pas s'auto-subventionner ou subventionner un reseaux de potes .... ?
De toutes manières nous sommes tous des fournisseur de contenus potentiel - Qui peut me prouver que moi non plus je suis pas une artiste ?
Y'a des critères bourgeois de ce qu'est un Artiste ou pas ??

IMHO avec le mouvement pro-am qui se profile à l'horizon, forcer le paiement est vraiment débile.

lucile aka ptitpattes ou ptit`lu
Lucile

Messages : 29

Mer 14 Déc, 2005 14:31

iraysyvalo a écrit:Je pense qu'il est tout a fait normal que des createurs veulent vivre de leur art. C'est tout a fait comprehensible et normal. J'aimerai aussi avoir l'avis de ceux-la. C'est aussi dans ce contexte que se pose la question de la repartition des droits recueillis aupres des FAIs si on va sur ce chemin-la : comment cela va-t-elle se faire ??


Salut

Ca veut dire quoi vivre de son art ...? moi je suis une artiste de la ligne de code incomprise, pour m'alimenter je fais des logiciel sur mesure ...du service.
Ma copine est photographe, pour survivre elle fait des photos de mariage qui l'a font profondément chier, et elle a un site ou elle publie ses oeuvres Artistiques.
Tel artiste se finance à travers ses concerts, tel autre en perveti un petit bout de son oeuvre graphique pour l'alimentaire.. ...

Est-ce qu'on peut tous vivre uniquement de notre art ? qui le mérite le plus ? qui ne veut pas être artiste et ne désire que à être une vache à lait ??

Moi si un type arrive à vivre uniquement de ses oeuvres, parcequ'il est apprécié par des gens généreux ou civique - eh bien tant mieux !!
Maintenant si c'est un Artiste nombriliste de bonne famille qui doit être subventionner, parceque Monsieur aspire à un être un Artiste
avec un grand A .. hé bas non, chacun sa merde, chacun son boulo alimentaire, chacun sa part de création atristique.

Par contre, si un créateur, artiste ou pas ne veut pas diffuser ses oeuvres - de manière libre - il faut respecter son choix - moi je compte pas aider
des gens qui publient sous licence propriétaire à se faire connaître ;o)

On mérite tous le minimum vitale.

lucile
Lucile

Messages : 29

Mer 14 Déc, 2005 15:16

@lucile :
bonjour Lucile,
tu soulèves je trouve une grande partie du pb., à savoir la définition
d'un auteur dans un monde multi-média, où écrire ou fabriquer
de la musique ne relève plus d'une élite, parce que les outils
d'aujourd'hui permettent à tout un chacun de faire de la musique
(bonne ou mauvaise, là n'est pas la question).
De même en photographie, les appareils contemporains et leurs
fonctions permettent aux photographes amateurs de "faire comme"
ce qui était encore réservé aux professionnels il y a peu.
(le liens de Framasoft sur 'flickr' est je trouve flagrant qd à la qualité
des photos que chacun peut faire aujourd'hui)

Alors de quels auteurs parlent t-on ? Est-ce qu'un chanteur mixé,
remixé, "équalizé" par toute une floppée d'électronique peut encore
prétendre au titre d'artiste au sens du 20eme siècle ?
Est-ce que le CD remix du remix du truc 1000 fois entendus peut-être
considéré comme une oeuvre à part entière ?
Est-ce que les Majors ne se payent pas un peu nos têtes en vendant
au même prix qu'une oeuvre originale des morceaux assemblés pour
faire une nouvelle chanson dans le vent ?
Pourquoi une oeuvre interprétée coûte aussi cher qu'une oeuvre originale ?
Et enfin pourquoi le prix d'un CD n'est - en données corrigées - pas moins
cher que son équivalent 33 tours, alors que les moyens de productions
en la matière se sont améliorés d'une façon innégalées ?

Et enfin, je te rejoins, qui peut prétendre au titre d'artiste, super-citoyen
protégé par toute une floppé de droit d'auteur et Cie, ou de subventions,
etc..., ignorant par la même les artistes non reconnus et non protégés,
et enfin mr tout le monde qui est un artiste à sa façon lorsqu'il fait des
programmes ? Une 'SACEM' du libre est-elle envisageable ?
Voilà une revendication qui mériterait réflexion.
"Toute mémoire vendue pouvant contenir un logiciel libre sera taxée
pour alimenter la caisse 'SACEM des auteurs du libre' ...

Bien à toi
(moi qui adore la photo, envois le lien de ton amie, thanks !)

v/
vslash

Messages : 110

Mer 14 Déc, 2005 15:28

t'as trop fréquenter la liste copy-left toi .. :))
Lucile

Messages : 29

Mer 14 Déc, 2005 15:41

:o)
well, non, simplement je pense que les pb. que nous rencontrons
aujourd'hui, tel que DADVSI, n'est que le reflet ou la partie émergée
d'un iceberg dont nous ne mesurons pas encore l'ampleur ni
les bouleversements qu'il opère sur notre siècle.
A mon sens, les Majors sont des sortes de voyageurs dans le temps,
voulant appliquer des règles qui dans leur définitions propres n'ont
plus rien à voir avec la réalité contemporaine, ni les aspirations
de l' "homme" moderne. C'est comme si tu allais faire la guerre de
cent ans avec des F16 ...
Les Majors - et bcp d'autres - appliquent ce principe à l'envers : ils utilisent
des règles et des concepts vieux de plusieurs siècles dans un monde
totalement nouveau et bouleversé, où ces concepts là n'ont plus leur
place, attendant d'être à nouveau définit.
Enfin, c'est ma façon de voir,
++
v/
vslash

Messages : 110

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