StB a écrit:Je ne suis pas pour cette loi.
Je pense que le sens de la responsabilité et l'éthique personnelle devraient suffire à régler ce genre de problème. Malheureusement l'utopie anarchiste n'est pas encore d'actualité. Les médias classiques ayant infantilisés les gens en leur enlevant tous sens de la responsabilité.
Je voudrais juste savoir si vous étiez victime d'un "happy slapping (je n'ai jamais compris pourquoi c'est happy mais bon) ou si vous étiez agressé, quelqu'un filme gentillement de préférence sans vous aider (non assistance à personne en danger) et on diffuse ce charmant film sur le réseau. C'est un succès, comment le vivez vous? (j'ai évité de rajouter des liens publicitaires sur la page qui permet au diffuseur de gagner quelque menu monnaie).
il faut relire la loi.
1 personne n'a jamais fait l'apologie du happy slapping, loin de là.
2 relire les débats pour bien comprendre le texte : c'est 5 ans pour la diffusion, même s'il n'y a strictement aucun rapport entre l'agression et le diffuseur.
3 le problème est que ce texte n'autorise que les journalistes à filmer/diffuser ces violences , ou ceux qui le font afin de fournir des preuves à la justice
exemple de la ligue (qui ne comprend aucun journaliste professionnel, évidemment) : nous avons mis en ligne un extrait vidéo de france2 montrant un tabassage en règle par des policiers afin de dénoncer une manipulation de 'lopinion publique : cette vidéo montrant des violences policières n'avait pas été mise en ligne alors que tous les jt montrant les violences des jeunes avaient été mis en ligne : cacher la violence de la police et ne montrer que la violence des jeunes est une manipulation de l'opinion publique, nul ne peut le nier. et c'est cela que nous avons voulu dénoncer en publiant sur notre site la vidéo censurée.
_Jamais_ nous n'avons fait cela pour fournir des preuves à la justice. Il ne faut pas prendre les gens pour des ânes, la justice, il y a belle lurette qu'elle les avait ces preuves. Et puis chacun son rôle, le notre n'est pas d'alimenter la justice en preuve, et personne ne pourrait nous l'imposer comme condition préalable et nécessaireà notre liberté d'expression.
Avec cette loi, nous risquons 5 ans si nous ne retirons pas cette vidéo de notre site : seul un pays fasciste impose ce genre de règle.