Revue des nouvelles offres (c'est pas toujours beau le progrès) :
Fonctionnalité manquante = possibilité de réaliser des copies pour un usage privé
Conséquence = restriction illégitime des usages permis => impossibilité de prêter un film à un ami comme avec un DVD, de transmettre sa collection de vidéos à ses enfants, de revendre ses vidéos, de lire le film sur un autre PC ou tout autre appareil que l'ion possède (baladeur...), durée de vie des oeuvres acquises limitée (quid en cas de changement de son système informatique ou si le logiciel décryptant n'est plus commercialisé ?)...
Inconnues : quid de l'interopérabilité (DRM inside) ? Quid de l'étendue du catalogue ?
Fonctionnalités manquantes =
- interopérabilité,
- possibilité d'acheter
Conséquences =
- restrictions d'accès illégitimes : à défaut d'intéropérabilité, la compatibilité : un OS (bientôt deux nous dit-on) et deux navigateurs (quel luxe!), tous les autres sustèmes exclus. C'est la loi du Marché : celui-ci se préoccupe des marchés les plus importants et délaisse les autres, question de rentabilité. Au temps pour l'accès à la culture. Pensez au nombre de gens qui n'auraient pas accès au téléphone aujourd'hui ou à la TV hertzienne si les Sénateurs s'étaient comportés de la sorte à l'époque, au lieu d'imposer l'accès universel comme il l'ont fait en ces matières. Sans doute les lobbies sont ils plus puissants et mieux organisés aujourd'hui.
- avec un tel service en ligne, le public concerné n'est pas propriétaire d'une copie de l'oeuvre. Il ne peut l'écouter que tant qu'elle est disponible en ligne (sa suppression pouvant intervenir à tout moment sans préavis), sans possibilité d'archivage ni de partage (sauf à ce que ses amis et sa famille souscrivent un abonnement identique). C'est la culture éphémère, la fin du patrimoine culturel, et, probablement, un catalogue qui se résume aux dernières nouveautés
Remarque : avec la multiplication des offres au forfait, peut-etre la licence globale finira t-elle par être remise à l'ordre du jour?
Fonctionnalité manquante = interopérabilité
Conséquence = restrictions d'accès illégitimes => un seul système autorisé, tous les autres exclus!
Fonctionnalité manquante = possibilité de réaliser des copies pour un usage privé
Conséquence = restriction illégitime des usages permis => impossibilité de prêter un film à un ami comme avec un DVD, de transmettre sa collection de vidéos à ses enfants, de revendre ses vidéos, de lire le film sur un autre PC ou tout autre appareil que l'ion possède (baladeur...), durée de vie des oeuvres acquises limitée (quid en cas de changement de son système informatique ou si le logiciel décryptant n'est plus commercialisé ?)...
Inconnues : quid de l'interopérabilité (DRM inside) ? Quid de l'étendue du catalogue ?
13/05/06 :
Musique en ligne : lancement de RealMusic (sur clubic et ZDnet)
extraits :
Pour 11,99 euros par mois, RealMusic propose un accès illimité en streaming à l'ensemble de son catalogue multimédia : morceaux de musique, outils de divertissement, web radios, clips musicaux ou sonneries de téléphone
Pour le moment, il n'est pas question de téléchargement, mais la possibilité d'acheter un morceau à l'acte pourrait intervenir bientôt
Notons que le service est accessible sous Windows depuis Firefox ou Internet Explorer et que la compatibilité Mac est annoncée pour bientôt.
et
Pour la gestion numérique des droits (DRM), la plate-forme s'appuiera sur la solution de Microsoft
(je grasse)
Fonctionnalités manquantes =
- interopérabilité,
- possibilité d'acheter
Conséquences =
- restrictions d'accès illégitimes : à défaut d'intéropérabilité, la compatibilité : un OS (bientôt deux nous dit-on) et deux navigateurs (quel luxe!), tous les autres sustèmes exclus. C'est la loi du Marché : celui-ci se préoccupe des marchés les plus importants et délaisse les autres, question de rentabilité. Au temps pour l'accès à la culture. Pensez au nombre de gens qui n'auraient pas accès au téléphone aujourd'hui ou à la TV hertzienne si les Sénateurs s'étaient comportés de la sorte à l'époque, au lieu d'imposer l'accès universel comme il l'ont fait en ces matières. Sans doute les lobbies sont ils plus puissants et mieux organisés aujourd'hui.
- avec un tel service en ligne, le public concerné n'est pas propriétaire d'une copie de l'oeuvre. Il ne peut l'écouter que tant qu'elle est disponible en ligne (sa suppression pouvant intervenir à tout moment sans préavis), sans possibilité d'archivage ni de partage (sauf à ce que ses amis et sa famille souscrivent un abonnement identique). C'est la culture éphémère, la fin du patrimoine culturel, et, probablement, un catalogue qui se résume aux dernières nouveautés
Remarque : avec la multiplication des offres au forfait, peut-etre la licence globale finira t-elle par être remise à l'ordre du jour?
14/05/06 :
Noos enrichie son portail avec la VOD de TF1 (sur ratatium)
Protégé (pensent-ils) par un DRM signé Microsoft, le contenu est loué pour 24H et visible uniquement sur Windows Media Player.
(je grasse)
Fonctionnalité manquante = interopérabilité
Conséquence = restrictions d'accès illégitimes => un seul système autorisé, tous les autres exclus!
Dernière édition par antistress le Lun 15 Mai, 2006 10:14, édité 57 fois au total.
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