reprenons le pouet pouet man, on le publie en LAL
il se retrouve sur un mug .... tu crois que tu auras accès à :
- joindre aux copies cette licence à l'identique ou indiquer précisément où se trouve la licence ;
- indiquer au destinataire le nom de chaque auteur des originaux, y compris le vôtre si vous avez modifié l'oeuvre ;
- indiquer au destinataire où il pourrait avoir accès aux originaux (initiaux et/ou conséquents).
et maintenant va prouver devant les tribunaux que dans le magasin tu n'as pas acces à ça .... ben oui tu vas devoir prendre une huissier qui va constater sur place > du fric de ta poche
en NC c'est cash le gars n'a pas le droit sans ton autorisation ....
donc en gros en copyleft (LAL) ton travail ne sera jamais reconnu s'il est repris par quelqu'un à part si tu payes un huissier pour acter que l'objet en question ne correspond pas à la licence susdite.
Pour moi le copyleft = tu laisses dans la nature un "objet" de façon anonyme, tu peux aussi bien laisser un objet dans la rue c'est la même chose.
Cette licence partage okay, mais ne reconnaît pas l'auteur car si tu veux la faire appliquer elle coûte de l'argent à l'auteur.
elle est donc peut être pratique pour certains travaux mais certainement pas pour TOUS les travaux que tu fais. La création n'est pas le savoir où si tu partage une idée avec quelqu'un les 2 personnes possèdes l'idée. Essayer de l'appliquer à tous et dans toutes les conditions dans un monde capitaliste est utopique.
Lorsque tu vas à un concert tu ne repars pas avec la musique du concert ou alors t'achètes le cd auto produit du grp avec leurs petits moyens pour les soutenir. Pourtant le grp a partagé avec toi toute sa création. préferas tu aller télécharger sur le net leur album en copyleft ou les soutenir si tu as aimé en achetant leur CD ?
Pose toi la question en te mettant à la place de l'auteur et non plus seulement à la place du consommateur.
Il faut savoir doser et actuellement la licence CC a justement l'avantage de sa souplesse dans ce domaine.
Non, un artiste que produit sous licence libre n'est pas condamné a ne rien toucher. un musicien a des concerts, un peintre peut vendre ses tableau (ici, on rejoint la problématique du support non reproductibilité sans travail).
c'est surtout l'objet unique pas la non reproductibilité sans travail.(quand tu copie de la musique en MP3/OGG tu le fais sur un support disk/cle usb/baladeur.... qui a coûté du travail et qui à un coup et une destination écouter l'œuvre que tu vas copier).
quand je travaille c'est toujours du sur mesure et c'est ce que le client paye et surtout ce qu'il veut(contrat en cession de droit d'utilisation/reproduction exclusive ). Quand je fais un motif de T shirt pour supporter la mozilla fondation europe je le fais en copyleft.
Comme quoi tu vois les 2 sont du sur mesure et les 2 sont sous contrats de licence différents les 2 sont reproductibles les 2 sont de la création.
Donc un auteur peut très bien bosser en utilisant plusieurs licences pour différents objectifs. Je pense qu'il faut que tu intègres le but dans ton raisonnement et non pas seulement l'objet deadalnix.
Faire de l'argent avec ce que tu crées n'est pas "MAL" (moi ça me permet de vivre) si je ne le faisais qu'en copyleft, je serai à la rue.
Ce que je ne comprends pas bien dans ta démarche du TOUT libre deadalnix c'est que :
tu as acheté un ordinateur, tu achètes de la bande passante et tu trouves cela normal, mais tu ne veux pas acheter une œuvre.... en quoi ces choses sont elles si différentes ? la reproductibilité ? je t'ai montré que ce n'était pas un argument valable.
les œuvres de l'esprit (musique/film/graphisme/photo/etc...) n'ont donc aucun prix ? elles sont reproductibles à faible coût donc doivent ne rien coûter ? Laisse donc les auteurs choisir leur licence pour la destination de leur œuvre.
PS : tu vis dans une société fournisseur => consommateur comme les auteurs, laisse les essayer de vivre de leur travail. Tout ne peut pas être gratuit du moins dans la société actuelle.