des lettres ouvertes ? des cartes postales ?
voici une première liste des artistes pas d'accord qui se sont exprimés directement aprèq le vote, convoqués en urgence par les majors. Que leur a-t-on dit, comment leur a-t-on présenté la chose ? qu'ont ils concrètement à dire sur ce projet de loi, indépendament d'une réaction émotionnelle ?
Pour l'instant la contre attaque des majors est simple : les Pirates du Net veulent tuer la Création, et ce message commence à être relayé par une partie de la presse (cf le parisien du vendredi 23 décembre).
En fait il s'avère que ces artistes sont tous signés par des majors qui sont affiliés à la RIAA ; ces artistes défendent des intérêts faciles à identifier (voir qques posts plus loin en page 2 de ce fil), et leur émotion devient nettement plus compréhensible
Artistes
Jean-Louis Aubert, chanteur : "Je suis certain que la licence globale créée une usine à gaz où nous, créateurs, seront spoliés au bout du compte. C'est la fausse bonne idée par excellence". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Alain Souchon , chanteur : "Je pensais que ce texte se voulait une défense du droit d'auteur. Je constate avec regret qu'il défend surtout les intermédiaires pressés de détourner nos oeuvres pour leur seul profit". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Rachid Taha, chanteur : "Cet amendement (...) favorise le piratage". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Matthieu Chedid, chanteur : "Je constate que des députés préfèrent la démagogie de "la licence globale" à la juste et équitable rémunération des talents". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Catherine Lara, chanteur : "Je tiens à rappeler à Mesdames et Messieurs les députés que nous ne sommes plus au Moyen Age, que les artistes ne sont plus des troubadours et que nous ne faisons pas l'aumône". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
I AM, chanteurs : "L'amendement voté cette nuit est une atteinte directe à la création des artistes. (...) En France, nous avons la chance d'avoir une forte production, au contraire d'autres pays où le piratage règne. Si on donne accès à tout gratuitement, ce sera la fin de la diversité". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Le Roi Soleil et Dove Attia, chanteurs : "C'est comme si on payait 5 euros l'entrée à la FNAC pour repartir avec tout ce que l'on veut". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Maxime Le Forestier, chanteur : "C'est un recul par rapport à Beaumarchais", créateur du droit d'auteur en 1791. (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Michel Sardou, chanteur : "Si ma musique devient gratuite, alors je demande aux représentants de l'Etat qui travaillent pour le bien public de le faire gratuitement". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Roberto Alagna, chanteur : "Cet amendement nous renvoie à une époque ancienne que je croyais ne plus devoir exister, où les auteurs et les artistes étaient dépossédés de leurs droits contre une rémunération symbolique dérisoire". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Francis Cabrel, chanteur : "Cet amendement est la négation de la valeur de la culture". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Pascal Obispo, chanteur : "Le peer reste à venir". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Philippe Lavil, chanteur : "Tout travail mérite salaire sauf le travail artistique, des millions de rmistes dans cinq ans, merci messieurs les députés". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
Joey Starr, chanteur : "Je suis pour l'exception pour la copie privée, mais contre le pillage de mon travail pour deux kopeks".
(Déclaration, jeudi 22 décembre)
Alain Chamfort, chanteur : "Cette loi est irresponsable et démagogique, en prétendant défendre les artistes et en prenant la parole en leur nom, on organise leur mise à mort". (Déclaration, jeudi 22 décembre)
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LS.
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