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Page 4 sur 11Précédent 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ... 11 SuivantPour en finir avec la désinformation... Carrément.

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Mar 29 Nov, 2005 21:35

c'est peut etre un moyen de pousser les developpeurs de logiciels libre a faire payer "une quote part" de la ligence DRM achetée pour le devellopement du prog aux utilisateurs. auxquel cas, ce ne serais plus gratuit...

et hop, ni vu ni connu j'tembrouille, on coupe une patte au canard.

le logiciel serais estampilé GPL, mais il faudrais payer QQ chose... du coup, les gens qui petit a petit se raprochent du libre feraient machine arriere.. pas bete comme stategie de la par de ces grandes firmes......
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joshua

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Géo : Nice

Mar 29 Nov, 2005 23:25

joshua a écrit:Ouvert dans le sens que les sources seraient divulgées a un concepteur voulant implementer la fonction sous condition de non divulgation du code source et sous la 2eme condition qu'il n'essaye pas de contourner la protection. et cette licence d'implementation serais accordée aussi bien a des developpeurs de logiciel libre, open, ou proprietaire. c'est en cela que ça serais ouvert.. a ne pas confondre avec du libre ou de l'open source. les sources d'un tel trucs ne seraient pas accessible sur le net comme un prog open source normal...

mais bon, ça, ça me fais penser a l'activX de crosoft... vous croyez que des developpeurs de logiciel libre, si ont leurs offraient la possibilité d'avoir accés au ressources de l'activX sous les memes conditions que ce systeme de DRm ouvert ils accepteraient de se servir de ça?


OK donc ça reste du logiciel propriétaire. Qu'on ne nous fasse pas croire que c'est du code "ouvert".
gh

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Géo : Nancy

Mer 30 Nov, 2005 03:10

bonsoir. juste quelques points, en passant.

1.
desesperatly a écrit:Si l'on reprend la discussion présente dans ce fil, on comprend parfaitement pourquoi les titulaires de droits ont pu dire qu'il faudrait adapter les licences pour que les logiciels communiquants libres puissent coexister avec l'amendement Vivendi. Or, plutôt que d'exposer ces raisons juridiques, le communiqué déclame que la SACEM a signé l'arrêt de mort du logiciel libre... Ce n'est pas sérieux. C'est tout le raisonnement qui est déformé.

mais le communiqué ne dit pas tout à fait ça. il est plus précis, quand même (même s'il résume / synthétise / raccourcit 13 heures de débats qui furent, semble-t-il, rien moins qu'animés et fort durs :
http://www.fsffrance.org/news/article2005-11-25.fr.html a écrit: le SNEP et la SCPP déclarent aux auteurs de Logiciel Libre : « Vous allez changer vos licences. » La SACEM ajoute : « Vous allez arrêter de publier vos logiciels. » Et se déclare prête à « poursuivre les auteurs de logiciels libres continuant de divulguer leur code source » si l'amendement « VU/SACEM/BSA/FT Division Contenus » [1] était voté par les parlementaires.

Car nous en sommes là : publier des Logiciels Libres permettant d'accéder à la culture est en passe de devenir un délit de contrefaçon. France Télécom R&D sera donc poursuivie par la SACEM pour avoir publié Maay et Solipsis (solutions logicielles de P2P permettant l'échange de données) [2] ?


il s'agit des logiciels permettant de diffuser des fichiers numériques : ça fait beaucoup.
alors certes la loi ne veut peut-être pas expressément, dans une lecture a minima, (et ne serait probablement pas lue et appliquée ainsi par les juges), interdire tout logiciel de ce type, libre ou pas d'ailleurs, qui n'intègrerait pas de drm ;

je pense que la question est cependant posée, et doit être posée, au vu des présupposés philosophiques, conceptuels, qui sous-tendent toute l'argumentation et toute la propagande des ayants-droits industriels (RIAA, SNEP, majors, SACEM un peu égarée là dedans) depuis des années sur ce sujet.


2. il est quand même au moins problématique de vouloir utiliser le droit pour limiter ou interdire une technologie (le droit est fait pour réprimer les actes délictueux, et condamner les auteurs de ces actes).
ce délire de la responsabilité "secondaire" (je ne sais pas si c'et le terme juridique exact en français, "secondary liability", cf: Grokster vs. MGM) devient manifeste dès qu'on tranpose : irait-on tenir un fabriquant ou un vendeur de couteaux pour responsable ne serait-ce que de la mise à disposition de l'outil qu'un criminel aura utilisé pour suriner sa victime ? non, n'est-ce pas ?
on peut considérer que l'essence d'un logiciel, de l'informatique, est concernée. cf. le amicus brief de Intel dans l'affaire Grokster vs. MGM, ou Intel s'est senti obligé de rappeler une vérité de base :
"le peer to peer, comme toute « technologie numérique (est), par nature, (une) technologie de copie ; il y aura toujours un risque, pour quelque technologie numérique que ce soit, ses concepteurs eussent-ils les intentions les plus strictement louables, d’être utilisée à des fins d’infraction " cf. http://www.eff.org/IP/P2P/MGM_v_Grokste ... _intel.pdf

au regard de ces fondements du débat, je ne crois pas qu'il n'y ait lieu de se préoccuper.


3. sur cettte phrase précise : "on comprend parfaitement pourquoi les titulaires de droits ont pu dire qu'il faudrait adapter les licences pour que les logiciels communiquants libres puissent coexister avec l'amendement Vivendi. " :
tourné comme cela, on peut comprendre oui...
mais le moyen de "coexister" avec une aberration ? là est l'inacceptable, l'incompréhensible. et, c'est vite vu, on ne peut ni comprendre ni admettre que les titulaires de droits puissent pousser un amendement comme celui-ci ; encore moins que le ministère de la culture puisse sembler en considérer l'éventualité avec bienveillance ne serait-ce que 5 minutes.. alors, 13 heures... !
comme vous le dites parfaitement :
desesperatly a écrit:Sur les amendements, je n'ai pas le temps de développer sans rentrer dans de très longues discussions. Mais là encore, ils me semblent 1) incompatibles avec les engagements internationaux de la France, 2) irréalistes économiquement, 3) mauvais d'un point de vue légistique.

donc leurs motivations que l'on "comprend parfaitement" sont elles aussi "1) incompatibles avec les engagements internationaux de la France, 2) irréalistes économiquement, 3) mauvais d'un point de vue légistique"
il devient moins évident de les comprendre.


4. vous dites dans le message qui ouvre ce fil : "seuls sont donc concernés, parmi les logiciels libres, les applications de p2p" ...

euh... les textes (dadvsi aussi bien qu'amendement vu/sacem), définissant les logiciels (ou applications) concernés (je me n'évoque ici que cet aspect de définition, non tous les autres éléments abordés par les textes que je cite)
pour l'amendement, de "logiciel manifestement destiné à la mise à disposition non autorisée au public d'oeuvres ou d'objets protégés par un droit littéraire et artistique qui ne comprend pas les mesures pour, en l'état de la technique, préserver ces oeuvres ou objets protégés contre un usage non autorisé", cf. ici ,
pour la loi, (article 14) de "une application technologique, un dispositif ou un composant ou fournir un service destinés à faciliter ou à permettre la réalisation, en tout ou en partie (alinéa 4) [de] distribuer, importer, mettre à disposition sous quelque forme que ce soit ou communiquer au public, directement ou indirectement, une interprétation, un phonogramme, un vidéogramme ou un programme (alinéa 2)" cf. ici.

à la lecture de ces définitions / délimitations / précisions, ce ne sont pas les seuls logiciels de p2p qui sont concernés, mais tout logiciel ou application ou dispositif ou composant permettant de diffuser un fichier numérique [éventuellement soumis à droits et restrictions : là est l'aspect essentiel, là devrait se focaliser, à celà devrait se circonscrire l'attention du législateur - or l'appareil légal est déjà bien pourvu ; qu'est-il besoin d'y rajouter une couche dont la source, l'eucd, fait débat au sein du monde juridique européen... ?]

or les logiciels de mails, tout bêtement, mais aussi "les lecteurs multimédias ou les logiciels de messagerie instantanée pourraient également être concernés puisqu'ils permettent d'accéder à des fichiers protégés ou de les échanger. Sans parler des web-radios ou de logiciels comme StationRipper ..." comme le remarque notamment atelier.fr...


5. sur le fond de tout cela, un article assez long de groklaw.net discerne fort bien les problèmes que soulèvent les drm, et les pertes qu'ils vont entraîner, en regard desquelles les alléguées pertes de l'industrie du disque sont ... minables, je ne trouve pas d'autre mot (fort débattues, en plus : une revue récente des diverses études là-dessus) :
http://www.groklaw.net/article.php?stor ... 2009311159

(je cite un passage, en anglais, désolé)
The problem, if there is one, is distribution, not copying.
If a company limits the number of times I can listen to music, or how I can read a book, is it normal copyright law as we know it that they are enforcing? Is it normal anything? Doesn't the change in what tech now allows mandate a change in the law to make it possible for normal people to act like normal people?

Is it *copying* that should be regulated -- that's all computers do -- or should it be distribution? It's only the latter, so far as I can see, that does them any commercial harm, even if you agree with their premise that file-sharing hurts them. The conversation is about the way the world used to be; but everything has changed.

We've learned that Microsoft and others are designing DRM so that the copyright holder can choose whatever rights they wish. There is no built-in limit for them. For that matter, there is no fair use. What happened to that part of copyright law? Why don't these copyright holders have to abide by that part of the law? They have structured the conversation as piracy, with all the emphasis on their alleged losses. But they are not alone in losing. We are losing too. We are losing a normal cultural life, a normal human life. And we are losing fair use.
bituur esztreym

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Mer 30 Nov, 2005 10:37

Aller.. encore une petite question... je voudrais aborder "l'anteriorité".. c'est a dire: si la loi passe, mais que demain, je me sert d'un "vieux" e-donkey 0.02 beta qui bien sur ne gere pas les DRM... qui date bien evidement d'avant le passage de cette fameuse loi... serais-je en infraction?

en gros, je me demande juste si une mesure comme ça seras vraiment efficace, ou si c'est pas juste un "pretexte"......
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joshua

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Géo : Nice

Mer 30 Nov, 2005 11:05

joshua a écrit:Aller.. encore une petite question... je voudrais aborder "l'anteriorité".. c'est a dire: si la loi passe, mais que demain, je me sert d'un "vieux" e-donkey 0.02 beta qui bien sur ne gere pas les DRM... qui date bien evidement d'avant le passage de cette fameuse loi... serais-je en infraction?

en gros, je me demande juste si une mesure comme ça seras vraiment efficace, ou si c'est pas juste un "pretexte"......


La loi s'applique bien sur tous les dispositifs qu'elle que soit la date de leur conception seul leur utilisation antérieure n'est pas répréhensible (principe de non rétro-activité de la loi pénale).
dejepe

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Mer 30 Nov, 2005 11:20

ah bon? alors quand je roule avec ma Ford T sans ceintures, sans clignotant, je suis en infraction?
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joshua

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Mer 30 Nov, 2005 11:23

joshua a écrit:ah bon? alors quand je roule avec ma Ford T sans ceintures, sans clignotant, je suis en infraction?
Tu veux faire passer emule 0.02 béta comme programme de collection ? :)

Petit rappel : tu ne peux pas rouler comme tu veux avec ta Ford-T d'orgine.
Attentyon, ponaytte maychante !
Téthis

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Géo : De passage chez les cathares

Mer 30 Nov, 2005 11:32

bon, un autre exemple alors... scooter de 3 ans, pas en "collection", mais sans immatriculation...
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joshua

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Géo : Nice

Mer 30 Nov, 2005 11:34

desesperatly a écrit:@LS : je me présente: je suis desesperatly.
Et malheureusement, je n'ai pas la chance d'assister aux réunions du CSPLA... Mais il y a beaucoup de monde au CSPLA et beaucoup d'échos.

Sur les amendements, je n'ai pas le temps de développer sans rentrer dans de très longues discussions. Mais là encore, ils me semblent 1) incompatibles avec les engagements internationaux de la France, 2) irréalistes économiquement, 3) mauvais d'un point de vue légistique. (Y avez-vous participé LS ?)
Ceci étant, les risques pour le logiciel libre et, plus largement, pour le public sont effectivement réels. Mais la méthode d'EUCD.info ne me semble pas bonne (enfin... c'est surtout la communication qui me semble mauvaise et contre-productive).


ok, merci pour la réponse

non je n'ai pas participé aux amendements

il y a effectivement beaucoup de monde au CSPLA

-> composition de la Commission spécialisée portant sur les aspects juridiques des œuvres sur l'Internet

-> composition de la Commission spécialisée portant sur les aspects juridiques des œuvres multimédias

on constate que les représentants des utilisateurs sont très très nettement minoritaires, et qu'ils sont en désaccord avec les orientations du projet de loi DADVSI tel qu'il est préparé au CSPLA :

L'UFC-Que choisir dénonce la sous-diversité de l'offre de musique en ligne

Selon l'association de défense des consommateurs, les droits des internautes qui téléchargent légalement "régressent". - Christophe Lagane, VNUnet.fr 10.11.2005

(...)

"Régression" du droit des internautes consommateurs

Mais il y a pire. L'étude du BEUC révèle que les DRM peuvent imposer des mises à jour logicielles contre le gré du consommateur. Citons par exemple le cas de MSN Music qui impose Windows Media Player en version 10. De plus, le nombre de transferts ou de gravures autorisés est variable d'une plate-forme à l'autre, voire d'un pays à l'autre pour une même plate-forme. Enfin, les droits d'usages peuvent être modifiés unilatéralement et à distance sans que cela présente un motif de rupture de contrat.

Pour Alain Bazot, "il est en train d'être défini ce qui est autorisé ou non [...] alors que le droit du consommateur n'est pas défini". Une véritable régression par rapport au monde de la distribution physique où, lors de l'achat d'un CD audio, le consommateur ne se pose pas la question de savoir s'il pourrait l'écouter ou non sur sa chaîne hi-fi. "Tout cela ne peut que contribuer à la confusion générale", ajoute le président de l'association de consommateurs.

Menaces dans le ciel de la musique en ligne

Avec les prochains débats parlementaires liés au projet de loi DADVSI, la confusion risque de renforcer. Une série d'amendements préparés par le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) fait craindre les pires restrictions, selon l'UFC-Que Choisir qui siège dans cette instance publique.

Bien que le ministre de la Culture y ait fait référence, le rapport du CSPLA sur ce sujet n'a pas encore été rendu public. Mais il devrait notamment faire référence à l'interdiction de contourner les DRM. La gravure d'un CD suivie d'une reconversion des fichiers en MP3 débarrassés de leurs DRM serait proscrite. Pourtant, la Fnac s'en était fait l'écho lors de l'ouverture de sa plate-forme de téléchargement (voir édition du 16 septembre 2004).

Autre mesure qui serait préconisée par le CSPLA : imposer les DRM sur tout service de partage ou de diffusion en ligne (logiciels P2P, webradio, messageries...). Des perspectives qui font bondir Alain Bazot, qui dénonce une "politique d'accaparement de la culture par les grands groupes".


Creative Commons France soutient l'appel lancé par eucd.info au sujet du projet de loi Droits d'Auteur et Droits Voisins dans la Société de l'Information censé être examiné en décembre 2005 pour transposer la Directive européenne de 2001


alors après on peut effectivement parler du style d'EUCD.info, mais c'est occulter le fait que les positions de fonds de cette initiative sont partagées par les principaux intéressés.

On comprend bien que dans ce dossier il y a conflit d'intérêts. Ce qui est contesté c'est les choix qui sont faits et les méthodes employées, par exemple faire voter cette loi en procédure d'urgence au mois de décembre sans débat public, quelques jours après la sortie du projet de loi officiel et de ses amendements. C'est ça un débat démocratique ? c'est ça "les règles du jeu démocratique" dont vous parlez ?

Vous avez compris que ce forum n'est pas un lieu d'invectives et que nous cherchons à comprendre. Nous sommes durement touchés dans nos pratiques culturelles quotidiennes par ce projet de loi, et nous ne sommes pas des criminels. Pénaliser les pratiques du plus grand nombre (les utilisateurs honnêtes du numérique qui sont respectueux des droits d'auteurs) au prétexte de la lutte contre le "piratage" pour, en définitive, verrouiller les parts de marché de quelques grands groupes, ça nous gène. c'est ça le coeur du problème : on veut pouvoir acheter la voiture qu'on veut, y compris un vélo si ça nous chante, et on veut pouvoir mettre dans cette voiture l'essence qu'on veut, et pas être obligé de mettre telle marque d'essence avec telle voiture.

Le mouvement du logiciel libre a débuté comme ça, vous le savez certainement : RMS avait une imprimante, qui ne fonctionnait qu'avec la même marque de PC, et pour laquelle il ne pouvait pas réparer un bourrage papier.

Je suppose que votre PC de telle marque fonctionne avec une imprimante d'une autre marque ? Comment réagiriez vous si vous étiez obligé d'acheter l'imprimante + le scanner + les logiciels complets (OS + lecteur multimédia + etc + etc + etc) de la marque de votre PC ? Comment réagiriez vous si cette faculté élémentaire de choix du consommateur vous était pénalement interdite ? et comment réagiriez vous si cette interdiction était causée par le fabriquant du matériel numérique lui même. ça ne heurte pas v otre conception de la démocratie ?

dans ce contexte, on peut comprendre que des gars comme EUCD.info, qui travaillent sérieusement ce dossier depuis plus de 3 ans sans aucun résultat probant, soient parfois un peu "énervés". Mais encore une fois au delà de leur style d'expression, il y a une réalité très concrète qui concerne plusieurs millions de personnes : les utilisateurs de produits, supports et donnés numériques. Rien que ça méritait un vrai débat public.

merci de vos réponses. Les membres du CSPLA ou leurs représentants sont également les bienvenus par ici. On ne peut pas regretter le 20 contre 2 au CSPLA et s'en satisfaire ici.
LS.

Messages : 3602

Mer 30 Nov, 2005 12:55

LS a écrit:c'est ça le coeur du problème : on veut pouvoir acheter la voiture qu'on veut, y compris un vélo si ça nous chante, et on veut pouvoir mettre dans cette voiture l'essence qu'on veut, et pas être obligé de mettre telle marque d'essence avec telle voiture.

Je grossirais l'exemple même : Je suis libre d'acheter une voiture dont les caractéristiques techniques me permettent de rouler à 260 Km/h. Libre à moi de m'en servir consciencieusement, respecter les limitation de vitesses ou de m'éclater sur un circuit, ou bien tout simplement de rouler comme un gros *** à 260 Km/h à la sortie d'une école maternelle.

Il me semble pourtant qu'en terme de réel danger, les automobiles sont bien plus menaçantes qu'un logiciel de p2p... Et ce que l'on constate, c'est que même avec une twingo on atteint les 150Km/h tranquillement.

Pourquoi nous sensibiliser sur notre comportement routier, où là c'est clair : c'est la faute du conducteur s'il boit, s'il dépasse les limitations, etc... sans qu'on ne fasse rien de concret, et ne pas essayer d'éduquer un minimum les utilisateurs de PC ? Tout simplement interdire certains types de logiciels, qui je le répète, ne sont pas clairements définis.
Tolosano

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